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 [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine

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MessageSujet: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyMar 3 Nov - 18:08

Jusque ici, pas de traces de monstres. Ceci dit, pas de traces non plus de ses deux camarades. L'augure avait certifié aux trois romains qu'ils trouveraient la raison de leur quête une fois arrivés à bon port mais cela faisait plus de deux heures que Sixtine arpentait les rues de Salt Lake City et toujours aucune révélation. De plus elle avait perdu ses deux coéquipiers à l'entrée de la ville après la rencontre de monstres peu sympathiques. Enfin, la rouquine ne les avait pas très bien vu. Elle avait entendu les voix sifflantes et menaçantes mais s'était retrouvée balancée dans un coin avant de prendre connaissance d'autres informations. L'un des deux garçons qui l'accompagnait avait visiblement voulût jouer les machos en pensant qu'une femme ne ferait pas l'affaire et leur servirait plus de poids qu'autre chose dans la bataille. Ou alors c'était une tentative de la protéger, peut-être une technique de drague ? Peu importe la raison, la fille de Mars était en colère contre les deux garçons de qui elle s'était retrouvée séparer. Errer toute seule dans une grande ville en dehors du camps ne lui faisait pas tant peur que cela, ce n'était pas la première fois et même si elle était à première vue vulnérable, elle saurait comme d'habitude se défendre. Son problème c'était qu'il n'était jamais conseiller de se séparer et pire encore, qu'elle se sentait responsable des deux autres demis-dieux plus jeunes qu'elle. Plus que jamais le danger était présent pour eux, ce n'était vraiment pas le moment de jouer les imbéciles. Elle leur en voulait un peu, voulaient-ils récolter les lauriers sans elle pour monter de grade plus rapidement ? Certes c'était important mais survivre l'était beaucoup plus ? Pensaient-ils réellement sans sortir à merveille sans les bons conseils de Sixtine. Les jeunes de nos jours... Pourtant de nature confiante, elle n'avait pourtant pas osé se montrer aussi arrogante lors de sa première quête.

La jeune femme le savait, ce n'était pas une bonne idée de prendre deux bons copains aussi jeunes et inexpérimenté. Il lui aurait fallût au moins un autre soldat, déjà un peu habitué aux quêtes comme elle, un qui sache prendre des décisions raisonnables. Son impulsivité pouvait parfois la pousser à faire de mauvais choix et elle savait au fond d'elle-même qu'une personne plus apte à réfléchir avant d'agir serait plus capable de prendre la tête d'un groupe. Bien sûr, elle était honorée de cette tâche et n'avait pas l'impression de s'être laisser emporter mais sa posture actuelle restait une bonne, pas de sa volonté mais comme les garçons étaient sous sa responsabilité, c'était du pareil au même. Pourvus qu'ils s'en soient sortis et qui ne leur arrivent rien de plus... Elle se souvenait de la veille avoir tenter de convaincre l'augure de revenir sur ses paroles mais il avait été impossible à convaincre. Elle aimerait tant lui exposer maintenant la situation et dire que c'était elle qui avait raison. Mais elle ne le ferait pas, maintenant elle ne pouvait pas et à son retour, elle ne se le permettrait pas. Pourquoi fallait-il que ce soit quelqu'un d'insupportable qui occupe toujours le poste ? A croire qu'ils s'étaient tous liés contre elle. Elle souffla pour se détendre et se donner quelques minutes pour y voir plus clair. Elle n'avait aucune idée de où pouvaient bien être les deux autres et marcher à l'aveugle commençait à l'énerver sérieusement, ça se trouve ils marchaient tous dans la même direction et ne pouvaient donc pas se retrouver. Est-ce que restreindre sa zone de recherche et la arpenter sans cesse serait-il plus utile ? C'était complètement idiot... Ca faisait un petit moment qu'elle n'avait pas été attaqué par un monstre et au vu de leur odorat très développé dès qu'il s'agissait de demis-dieux, à son avis ça n'allait pas tarder, il était préférable de continuer dans des zones peu fréquentées pour ne pas attirer l'attention même si avec la brume les mortels ne verraient absolument rien de la réalité et du danger sous leurs yeux. Le pendentif de son bracelet capta un rayon de lumière et attira son attention. Qu'est-ce que les mortels pouvaient-ils bien voir à la place de son glaive quand elle combattait avec ?

L'instant d'après, la lumière quitta le petit bijou. C'était la fin de l'après-midi et le soleil n'allait pas tarder à se coucher, ce n'était que question d'une petit tout au plus. Elle qui admirait régulièrement le coucher de soleil n'était pas pressée de le voir disparaître cette fois-ci, ce n'était pas bon signe si elle ne retrouvait pas les deux autres romains avant la tombée de la nuit. Ce n'était même pas elle qui était en possession du sac de provisions puisqu'elle avait cédé à la proposition de partager leurs affaires en différents sacs afin de tous mettre la main à la patte. Ce n'était pas son petit carré d'ambroisie, sa bouteille d'eau et ses quelques pansements qui allaient l'aider à tenir le choc. En plus elle avait un peu faim et son estomac la surprit à rêver de barres chocolatées. Peut-être devrait-elle prendre des mesures préventives dès maintenant, au cas où elle ne les retrouvait pas avant la fermeture des boutiques. Son petit frère, assez doué faut l'avouer, lui faisait de temps en temps parvenir un peu d'argent. Ce n'était pas grand chose mais la jeune femme économisait toujours, pour un jour si il y avait urgence. Elle ne voulait pas dépenser maintenant, même pas un peu. En vérifiant son sac elle vit que son porte-monnaie ne contenait pas beaucoup. Sachant qu'elle était en quête avec d'autres personnes et avec des provisions – il en restait maintenant peu mais quand même – elle n'avait pas prit la prendre de se déplacer avec tout. Elle devrait tout de même avoir assez pour une petite viennoiserie. Une boulangerie lui faisait de l'oeil et elle se tâtait. Elle souffla, son pied envoya valser un pauvre caillou qui n'avait rien demander et son ventre manifesta son mécontentement dans un bruit ridicule...
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Monet L. Kaplan
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyJeu 5 Nov - 18:53

C'était bien la première, et la dernière fois qu'elle se rendait à Salt Lake City. Son immense ville compacte lui manquait. Quand on la voyait on avait affaire à une New Yorkaise de naissance. Tout dans son style indiquait qu'elle venait de là. Même son accent avait peu à peu changer jusqu'à prendre celui des habitants de la grosse pomme. Pourtant Monet Kaplan ne venait pas de cette ville là, mais d'une ville un peu perdue au fin fond de la Virginie, Boyce. La superbe capitale des chevaux et des près à perte de vue. Quand on la voyait ainsi, on avait du mal à croire qu'elle avait granit dans ce que certains nommait la campagne. « Vous irez à Salt Lake City, une activé suspecte à été repéré là-bas ». Et pas seule, avec un autre agent. Mais puisque Monet aimait travailler solo,elle s'était assurée de le mettre à l'écart dès le début. C'est ainsi que son camarade agent de terrain se retrouva à examiner leur quartier pour être sûr de leur sécurité, et que Monet faisait un petit tour rapide de la ville à voiture. Par activité suspecte, le DLCEM entendait bien sûr « demi-dieux à l’horizon ». qu'ils soient romains ou grecs, peu lui important pour elle, ils étaient identiques. De temps en temps leur organisation avait comme cela des écho de rumeurs disant que des gens avait plus ou moins fait des choses suspecte dans telle ou telle ville. Et aussitôt l'agence se hâtait d'envoyer des agents afin d'observer ses phénomènes, les éliminer si besoin ou les capturer. Les montagnes qui s'étendaient à perte de vue derrière cette masse d'immeubles lui donnait le tournis. Elle avait l'impression de tourner en rond.

« Kaplan, vous me recevez ? » C'était l'autre agent. « Affirmatif » « Tout est bon de mon côté, je vous attends en planque. » « D'accord » « Ah et... » « Quoi ? » « J'ai un peu faim » « Ok. »

Super, voilà qu'elle tombait sur le glouton de service. Elle se gara dans la première rue qui lui semblait animée. Elle allait lui trouver un petit casse croûte vite fait bien fait et il ne se plaindrait pas. Son intuition la mena droit devant une petite boulangerie. « Ça fera l'affaire », pensa t-elle alors. Elle se dirigea à grand pas vers le Graal quand un caillou lui tapa dans la cuisse. Elle aurait très bien ne pas le sentir. Faire abstraction de cet étrange détail mais... Non. Sa tête se tourna vers l'endroit d'où provenait sans doute le caillou et son regard rencontra celui d'une gamine rousse. Oh, elle se doutait bien que lancer des cailloux à la tête des gens ne devait pas être son passe temps favori, elle avait du taper dedans et par la force des choses, le caillou avait rebondit un peu trop loin. Cependant, cela suffit pour la faire s'arrêter. Cela suffi aussi pour qu'elle voit attentivement la jeune femme. Et pour qu'elle remarque aussi une ombre, qui s'était subtilement glissé derrière un luminaire. Elle en pu s'empêcher de sourire devant cette scène. C'était tout bête mais...

« Je crois que vous avez un admirateur mademoiselle. »

Ce qui était tragique, c'est que Monet ne mesurait pas réellement la portée de ses mots. Ni même le fait que l'ombre en question faisait plus qu'admirer la jeune fille en question, mais qu'il bavait carrément dessus depuis son repère. Mais tout ça, Monet ne l'avait pas encore remarqué.
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptySam 7 Nov - 12:54

La jeune femme se fit la promesse que dès leur retour au camp Jupiter, elle irait trouver les prêteurs ainsi que l'augure pour leur confier l'attitude capricieuse et surtout pas très prudente des deux garçons qu'elle avait dû traîner comme des boulets. Loin d'elle l'envie de passer pour la fille qui ne supporte personne mais elle ne voulait pas non plus être définie comme la nounou de service pour ceux dont on n'est pas certain des compétences en matière de survie et combat hors des frontières du camp. C'était la première et dernière fois qu'on lui confiait cette tâche ingrate, il ne lui restait pas tant d'année que cela à tirer au camp et après elle serait libre de partir si elle le souhaitait, elle était bien décidé à ce que ces dernières années soient le plus tranquille possible. Autant qu'il était possible que ce le soit avec la grande menace qui pesait sur eux depuis qu'on les avait attaqué en pleine nuit, grecs comme romains. Sixtine espérait surtout que les deux garçons ne tombent pas non plus sur les personnes responsables de ses meurtres, ils étaient bien trop efficaces et rapides pour eux. Même pour des demis-dieux expérimentés c'était difficile de faire face, il n'y avait qu'à jeter un œil à la liste des abattus lors de la fameuse nuit, il y avait un gars à qui il ne restait, que la rouquine connaissait vaguement, qui avait vu tous ses espoirs de voir le monde s'envoler en quelques instants. Même si la romaine était en colère contre ses deux alliés, elle ne voulait pas qu'ils subissent le même sort et n'osait donc pas se laisser à être détourner de son objectif. Il faudrait sûrement mieux qu'elle reprenne la route...

« Je crois que vous avez un admirateur mademoiselle. »

Son cœur rata un battement. Il y avait quelqu'un dont elle n'avait pas perçu la présence ? Son regard trouva rapidement la personne à qui devait appartenir la voix qu'elle devait d'entendre. C'était d'elle d'une femme qui avait l'air d'être un peu plus âgée que Sixtine, très jolie et remplie d'assurance, tant dans sa voix que dans sa manière de se tenir et de se déplacer. Elle était jolie et dégageait comme une aura mystérieuse. La rouquine ne savait pas quoi chez cette femme lui donnait cette idée mais elle en était intriguée au point de presque en oublier ce que l'inconnue avait essayer de lui faire remarquer. C'était un peu bizarre comme remarque. La romaine tourna la tête à droite et à gauche pour essayer de comprendre, en vain, quand quelque chose tomba du ciel et atterrit à côté d'elle. Elle n'était pas une spécialiste en la matière mais on aurait dû de la salive. Elle eût un mouvement de dégoût et leva la tête avec méfiance. Un monstre ! Elle le savait que ça n'allait pas tarder à arriver. Les muscles de ses pattes commençaient à se détendre, il allait lui bondir dessus. Au dernier moment la jeune femme fit un bond en arrière pour s'écarter, prête à en découdre. Elle allait sortir son glaive quand l'image de la blonde traversa à nouveau son esprit. Elle l'avait avertit, elle voyait les monstres ? C'était une demi-déesse ? Elle n'avait pourtant pas réagi pour l'aider, pas trop en tout cas, une mortelle qui voyait à travers la brume ? Juste au cas où, ce n'était pas très prudent de sortir son arme, pas de suite, Sixtine ne voulait pas lui faire peur et qu'elle crie, alarmant tout le quartier et les mettant en danger.

Trop de données traversaient en même temps son esprit, elle chercha à faire confiance à son instinct mais il lui criait de livrer bataille sur le champs. Non, ça allait contre son bon sens. Pour une fois, elle chercha à lutter contre son impulsivité, par le sang de battante qui coulait dans ses veines grâce à son père. Tant pis si il voulait qu'elle se jette corps et âme dans le combat car la jeune femme se retourna, pris la main de la blonde sans lui demander son avis et courût aussi vite qu'elle le pu. L'autre femme avait une bonne endurance parce qu'elle ne s'essouffla pas dès les premiers mètres, ce qui était à la fois étonnant mais Sixtine ne mit pas le doigt sur ce détail, bien trop occupée à trouver un endroit où elles pourraient se mettre à l'abri le temps de mettre les choses au point. Et de se laisser. Il n'y avait nul doute que le monstre en avait après elle, c'était mieux de se séparer pour garantir la sécurité de l'autre. Elle n'avait pas pu l'abandonner avant, sur le passage du monstre qui n'aurait fait qu'une bouchée d'elle. A moins qu'elle ne soit elle aussi une demi-déesse. Il fallait vraiment que Sixtine obtienne une raison pour savoir quel comportement elle pouvait adopter ou non. Elle tourna dans une ultime ruelle et les arrêta soudainement dans l'enfoncement d'un mur qui leur permettait de se cacher un petit peu. Le monstre ne perdrait pas sa trace mais elles avaient pris de l'avance et avec l'obscurité il mettrait plus de temps à les localiser exactement.

« Vous aussi vous les voyez les créatures bizarres et effrayantes ? » chuchota t-elle un peu essoufflée par la fin de la course.

Sixtine ne pouvait pas nier qu'elle ne les voyait pas, sa réaction ne pouvait tromper l'inconnue mais avant d'en dire plus de son côté, elle préférait savoir à quoi s'attendre, elle était en mesure de se poser des question parce que la jeune femme en voyant le monstre n'avait pas crier, avait même garder son calme en la prévenant, ce n'était pas rien. Etait-elle une mortelle au courant de leur existence ? Ce serait un vrai soulagement de la questionner sur ce que les demis-dieux étaient censés trouver de si important ici...
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyDim 15 Nov - 17:03

La suite, Monet ne le vit pas vraiment venir. Quand la rousse lui prit la main et se mit à courir, elle suivit tout simplement. Parce que son instinct lui dictait de le faire. Et parce qu'elle avait été prise au dépourvu avec cette étrange réaction. Elle se félicita d'avoir une bonne endurance, parce que la jeune femme était loin d'être un escargot. Elle tenu le rythme jusqu'à qu'elle l’entraîne dans une énième ruelle. Là, elle la plaqua dans l'enfoncement d'un mur et le cœur de Monet cessa de battre une fraction de seconde quand elle entendit la suite. Elle reprit son souffle calmement, et défigura le visage de la jeune femme à quelques centimètres du siens. C'était... vraiment... Inattendu. Voilà, c'était bien le mot. Où elle était tombée sur une mortelles voyant au travers la brume ou bien une demi-déesse. Et pour le coup, elle penchait plus pour la deuxième option vu les réactions en chaîné de la jeune femme.

« Heu je... Oui. »

Bon, autant mettre les choses à plat pour tard. Son esprit de stratège lui souffla de dévoiler cette carte là dès maintenant, cela lui sauverait peut-être la mise par la suite. Bon sang, que disait le règlement dans ces cas là ? Dans les cas où un agent se trouvait pile poil en face d'une demi-déesse ? En pleine réflexion, Monet fronça les sourcils. Elle se repassait un à un les articles de ce foutu règlement à la noix, qu'elle avait apprit par cœur dès sa première semaine au DLCEM. On lui disait deux choses. En cas de danger, neutraliser la chose en question. Si cela n'était pas le cas, se rapprocher de la victime, être sympa (et sourire mais pour le moment c'était en option) et peut-être tisser des liens. Arracher des informations et aviser par la suite. Ce plan lui paraissait plutôt bien. Le monstre en question, elle n'avait pas eu le loisir de le voir réellement. Mais si elle s'en tenait à la réaction de la rousse, il devait être... terrifiant. Elle n'en avait pas vu tant que ça en cinq ans de service. Ce qui pouvait paraître étonnant étant donné qu'elle passait un temps considérable sur le terrain.

«  Vous croyez qu'il est partit ? Rassurez moi, vous êtes armé non parce que... »

« … s'il revient... » Quand à Monet, mis à part un flingue de rien du tout, non, elle ne l'était pas. Son fusil de chasse était resté à la planque, oh malheur. Et son abrutit de collègue lui... Était elle ne savait trop où et elle ne souhaitait qu'une chose, qu'il ne se pointe pas ici et ne gâche pas tout. Elle osa faire un pas en dehors de leur « cachette ». Personne à l'horizon. Elle leva les yeux vers. Pour le moment le but premier était de se planquer mieux que ça, parce qu'elle savait une chose, les monstres sentaient particulièrement bien les demi-dieux. Surtout quand ils étaient en chasse.

« On va prendre de la hauteur, notre vue sera dégagée. On le repère, on l'élime et on est tranquille. »

Toujours plus. Et bien sur cela était possible que si la jeune femme été doté d'une arme. Mais Monet savait que, presque à 100% que les demi-dieux avaient toujours une de leur arme fétiche sur eux. Elle lui désigna le toit d'un geste de la tête. Si elles prenaient appuis sur les rebords de fenêtre... Oui. Tout à fait possible. Casse gueule, mais faisable.

«  Au fait je m'appelle Lesly »

On lui avait recommandé de ne pas balancer son véritable prénom.
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyLun 16 Nov - 20:15

Il y a des jours comme ça où il ne faudrait pas se lever du tout, en quelques secondes le destin s'était écrit. Pourtant, Sixtine s'était rallongée pour se lever la deuxième fois, du bon pied, le droit. Parce que l'inverse était mauvaise signe pour les romains, mais techniquement cette technique permettait de conjurer le sort. Soit-disant. Ou elle avait perdu en efficacité avec le temps. C'était bien sa veine. Déjà, elle avait perdu ses deux abrutis d'alliés et maintenant elle devait fuir un monstre sans révéler son identité parce qu'elle était en compagnie d'une femme qui voyait elle aussi les montres, super. Et elle ne savait pas si c'était une demi-déesse elle aussi ou une mortelle susceptible de leur amener plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà. Dans tous les cas, et par un miracle sortit d'on-ne-sait-où, la rouquine avait eu pour réflexe de justement, contrer celui qui était le sien depuis des années en cas de pépin. C'était surprenant pour elle qui était si impulsive ! Sûrement une chance qu'elle ne devait pas gâcher maintenant, bêtement, alors que son instinct lui disait de se méfier de tout le monde en dehors de son camp romain, surtout si la personne en question voyait les montres aussi. Comment était-celle censé le prendre ? Impossible à déterminer. Le plus simple serait de la tuer, par simple précaution mais Sixtine n'était pas une tueuse, pas d'humains en tout cas, elle n'avait recourt à la violence que face aux monstres, en cas d'extrême nécessité. Et si ça pouvait ne pas être la cas ce soir – pas de suite en tout cas – ce serait super. Mais c'était mal barré avec cette idiote de blondinette qui sans assez de mesures de précautions au goût de la romaine, vérifia que le monstre ne les avait pas suivit.

« J'ai l'air de me balader armée jusqu'aux dents ? Pour quelle raison je serais censée me balader ainsi ? Je ne suis pas une folle furieuse ni une parano. » fit-elle d'un air faussement outrée par la question de la jeune femme.

Bien sûr que Sixtine avait une arme, son glaive n'attendait que d'être dégainer autour de son poignet mais elle ne pouvait pas dire ça, on la prendrait pour une folle, pour une dangereuse ou pour les deux à la fois. En plus, la manière dont avait eu l'inconnue de lui demander, ça avait été presque naturel de répondre de cette manière, pour ne pas lui faire plaisir, pour ne pas la soulager, elle qui semblait avoir de grands airs et ne pas s'inquiéter de potentiellement être fauché par le monstre. La romaine pourrait presque penser que ce serait une suite pas mal mais les regrets qu'elle éprouverait par la suite la ramenèrent à la réalité, elle n'était pas ce genre de personne là. Même si cette femme était aux premiers abords agaçantes. Et dire que pour un peu elle l'aurait presque trouvé sympathique et serviable. Mais cet avis n'était basé que sur le fait que la blondinette lui avait rendu service en lui montrant la bestiole qui lui bavait dessus. Cette blondinette pas si innocente que ça, c'était quoi ce plan d'attaque ? Et si c'était juste une exécrable demi-déesse – grecque ou romaine, on s'en tape – qui vivait au jour le jour en vagabondant ici et là ? Un mauvais pressentiment ne voulait cependant pas la quitter, alors elle ne dévoila rien de son arme, rien de son statut, de toute façon trop surprise par l'assurance dont la jeune femme faisait preuve.

« Je t'ai déjà dis que je n'ai pas d'armes. Et je n'ai pas non plus d'arc, donc comment veux-tu qu'avec cette distance, je puisse faire quoique ce soit ? Et tu n'as pas d'arc non plus si je ne m'abuse. A moins que tu es une de ton côté. »

Et si oui, si elle sortait de n'importe où une épée, une lance ou n'importe quoi, alors Sixtine pourrait respirer un peu. Elle espérait fort pouvoir, que cette sensation étrange n'était pas justifiée autrement que par la présence du monstre dans les parages. Elle aurait voulût croiser les doigts mais ne le fit pas, elle aurait l'air de passer pour la dernière des idiotes, déjà qu'il lui en coûtait d'agir comme une cruche en faisant semblant de s'étonner à chacune des prises de paroles de l'inconnue. L'inconnue qui disait s'appeler Lesly. Un prénom de peste qui collait plutôt pas mal avec son physique, pour ne pas dire parfaitement. Mais en général, les bombes dans son genre n'étaient-elles pas plutôt censées être des peureuses et rien que ça ? La rouquine avait l'impression d'avoir perdu en connaissances au sujet des mortels, l'effet du camp sans doute. Il fallait qu'elle prenne connaissance des changements si un jour elle voulait voler de ses propres elles et voyager dans le monde pour faire ses propres rencontres et aventures, autre que cette vie devenue plus ou moins routine autour du Camp Jupiter et des grandes villes environnantes.

« Moi c'est Sixtine. J'étais étudiante en lettres avant de prendre une année sabbatique et venir habiter avec ma tante ici. Je pensais être folle de voir ces monstres, personne ne m'a jamais cru jusqu'ici, je les voyais toujours de ma fenêtre le soir et c'est encore le cas aujourd'hui, je les vois encore. Pardonne-moi si je t'ai parût brusque, ils m'effrayent depuis tant d'années. »

La jeune femme s'étonnait elle-même de si bien jouer la comédie, et dire qu'à la base elle n'avait fait juste que parler beaucoup, comme il lui semblait que n'importe quelle cruche mortelle l'aurait fait. A moins que ses infos ne soient pas à jour...
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyDim 22 Nov - 12:50

Elle souleva sa veste, assez pour lui montrer son arme de service.

« J'ai ça. Et je sais m'en servir ça devrait suffire. »

Et elle allait devoir habilement s'en sortir maintenant. Parce que des armes telle que la sienne capable de tuer des demi-dieux ou des monstres, seule la DLCEM en possédait, pas les demi-dieux.

« Moi c'est Sixtine. J'étais étudiante en lettres avant de prendre une année sabbatique et venir habiter avec ma tante ici. Je pensais être folle de voir ces monstres, personne ne m'a jamais cru jusqu'ici, je les voyais toujours de ma fenêtre le soir et c'est encore le cas aujourd'hui, je les vois encore. Pardonne-moi si je t'ai parût brusque, ils m'effrayent depuis tant d'années. »

Cette fille changeait d'humeur assez rapidement, elle était encore plus compliqué à suivre que les pires glands du DLCEM. Pourquoi fallait-il qu'elle pense toujours à un gland en particulier... Bref. Elle haussa les épaules, l'air de lui dire que tout allait bien de son côté et lui lança un immense sourire.

«  Ne t'en fais pas on est tous à cran avec le contexte actuel... »

Elle espérait que la la jeune femme comprenne qu'elle parlait de la DLCEM. Son propre camp. Se faire passer pour quelqu'un d'autre était assez fun finalement. Peut-être que quand sa carrière d'agent de terrain la lasserait, elle se lancerait dans celle d'agent double. Monet entreprit alors l’ascension de son mur. « Tu as vraiment des drôles d'idée ma fille... » La voix de son tuteur résonnait dans sa tête. Elle aimait juste faire ce genre de chose. Elle ne serait pas une fille casse-cou sinon. Elle fit signe à la jeune femme rousse de la suivre. Une fois en haut, elle se permit de souffler quelques secondes. Sa vision à travers la brume lui servit bien assez vite, puisqu'elle remarqua la monstre, rôdant dans la ruelle perpendiculaire à celle où elles se tenaient quelques secondes auparavant. La tuer ne serait pas une bonne idée. Pas devant elle. Sinon elle saurait tout pour son arme. Sauf si elle inventait encore un bobard à dormir debout. Elle recula d'un pas, voulant parler à la jeune femme. Et il fallu qu'elle pose le pied sur la seule tuile bancale de tout le toit. Tuile qui glissa aussitôt. Avec ses réflexes ; Monet évita la chute de justesse mais la tuile, elle, s'écrasa lamentablement au sol. Et le monstre en fut aussitôt alerté. Elle lança un regard de stupeur à Sixtine. Peut-être qu'il n'avait rien vu, rien entendu ? La ciel n'entendit pas ses prières puisque, quelques secondes plus tard, une tête hideuse fit son apparition sur le toit.

« COURS ! »

Elle lui attrapa le bras et s’élança alors dans yen course effrénée sur les toits. Elle se concentrait pour en pas glisser, pour bien prendre ses virages. C'était une grande première, jamais elle n'aurait cru en arriver là un jour, et encore moins en compagnie d'une demi-déesse. Ce fut évidement à se moment là que sa radio grésilla. Et pendant qu'un monstre baveux leur courait après en poussant des grognement parfaitement horribles, son collègue qui avait visiblement la bouche pleine, lui causait comme si de rien était.

« Hé, t'es où... ? Tu me reçois ? Allô, tu me reçois ?»
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyMar 24 Nov - 18:19

La jeune femme ne comprenait toujours pas comment elle avait eu le réflexe de mentir sur son identité au lieu de, comme bonne romaine qu'elle était, s'interposer entre l'insupportable humaine et le monstre. Dans le pire des cas il lui aurait fallût quelques minutes pour l'embrocher et puis ça aurait été fini, déjà. Si l'autre voyait au travers de la brume, au pire elle aurait essayé de la faire passer pour une folle, au mieux elle lui aurait expliqué de ne pas s'en faire, que ça arrivait de voir des montres mais qu'elle n'avait pas à les craindre si elle n'avait pas un parent divin. C'était ce qui aurait dû être le déroulement logique des événements, parce que tel le voulait l'instinct de Sixtine et pourtant... Bien sûr, elle ne regrettait pas sa réaction, surtout en apprenant que celle qu'elle prenait pour inoffensive avait en fait une arme avec elle, c'était de plus en plus curieux cette histoire. Elle essaya de prendre un air effrayé en la découvrant se balader avec une arme mais difficile d'avoir réellement peur, elle qui combattait régulièrement avec un glaive contre des monstres ou des camarades du camp. En revanche elle était surprise, elle ne pouvait le nier, surtout avec une arme à feu, voilà une arme qu'elle n'avait pas l'habitude de côtoyer et qu'elle n'appréciait pas particulièrement, encore moins après avoir découverts des camarades que la vie avait quitté à cause de balles ayant traversés leurs corps. Il n'y avait sans aucune liaison à faire maintenant, la rouquine n'y pensa pas une seule seconde, en revanche elle restait méfiante, sachant pertinemment que les balles normales n'auraient aucun effet contre le monstre. Pouvait-elle assommer Lesly et combattre en attendant le monstre ? Il allait falloir la jouer fine...

Pour le moment ce n'était pas bon, Sixtine ne savait rien de ses ruelles et même si elle n'était pas sûre de finir par apprécier la blonde, elle n'était pas non plus prête à l'abandonner au milieu d'une ruelle dans laquelle n'importe qui pouvait passer, pas forcément le monstre de tout à l'heure mais des mortels mal intentionnés, parce que oui ça existe et que même si elle vit constamment dans le camp Jupiter, elle est au courant qu'il y a des hommes – comme des femmes – mauvais en ce bas monde. Elle hocha alors la tête, décidant que pour le moment c'était plus simple que de suivre la marche et du coup, de continuer à jouer la pauvre mortelle victime de ses visions. Elle n'était pas certaine de passer pour un être si faible, après tout elle avait eu beaucoup de mal à feindre l'effroi, surtout au moment de la découverte. De la colère, de la haine, de l'acharnement ok mais de la peur, pas tellement. Pas autant que quelqu'un sans défense devrait sûrement l'être. En fait, elle ne savait pas trop si tout ce qu'elle disait avait un sens, si ses mots et gestes collaient, cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas retrouvée sans défense... Elle grima à son tour sur le mur, faisant suite à la blonde en espérant que cette dernière ne se casse pas la gueule et les entraîne toutes les deux dans sa chute. Une crainte qui ne se réalisa pas puisqu'elles arrivèrent toutes les deux bien vivantes sur le toit. Par contre elles n'étaient pas sauvées pour autant, Lesly fit tomber une tuile qui alerta aussitôt le monstre au moment de son fracas. Il aurait été utile d'essayer de se cacher mais le temps de réaction qui leur avait été donné fût bien trop peu pour qu'elles puissent réellement faire quelque chose. Bien sûr que le monstre les avaient vus.

La rouquine se retrouva entraîner dans une course folle sur les toits de la ville, super ! Ce n'était pas une discipline enseignait dans le camp mais à la limite, à son retour elle glisserait un mot là-dessus, ça pourrait être utile à d'autres sait-on jamais. Elle était sportive et c'était déjà un avantage, elle n'eut pas trop de mal à suivre la cadence de Lesly même si sans que cette dernière lui tienne la main, ça aurait été mieux. Elle s'en dégagea rapidement, ce n'était pas très pratique de ne faire que suivre la personne devant soit, elle avait besoin de plus de liberté, que ce soit pour courir, sauter quand il le fallait ou même utiliser ses pouvoirs. Elle n'était pas certaine d'avoir assez de marge en combattant sur les toits, en revanche elle se voyait bien gagner un peu de terrain pour avoir le temps de redescendre en un seul morceau sur la terre ferme. Son paternel ne lui avait pas légué un pouvoir qui gère comme celui de faire apparaître des soldats squelettes donc sa démonstration ne serait pas très impressionnante, passerait peut-être inaperçue et c'était d'ailleurs plutôt arrangeant. Profitant que l'autre était toujours devant elle, elle tendit un bras en arrière et inspira profondément, visualisant rapidement un champs de force juste devant le monstre, qui devrait être bloqué pendant quelques secondes. Elle n'était pas sûre de pouvoir mieux, en courant ce n'était pas la chose la plus facile au monde et puis elle n'avait pas souvent recours aux champs de force, elle manquait peut-être d'entraînements réguliers là-dessus. En tout cas le monstre se cogna bien contre quelque chose d'invisible, il s'arrêta hébété et Sixtine en profita pour stopper l'autre fugitive.

« Descends ! Maintenant ! »

Elle-même s'approcha du rebords d'un toit et repéra une gouttière par laquelle elle entreprit de descendre. C'était certes lent mais elle aurait bien plus de facilité à perdre Lesly sur le sol que sur les toits, ainsi elle pourrait régler son compte à cette bestiole et peut-être enfin retrouver les deux morveux à qui elle avait hâte de faire leur fête. Il lui sembla malheureusement que son champs de force ne fît pas long feu, le monstre reprit sa progression et pour achever de parcourir les dernier mètres qui la séparait du sol, la romaine sauta. C'était un peu haut et elle eut mal aux pieds mais ce n'était pas ce qu'elle avait eut de pire à subir, elle s'en remettrait très bien, pour l'heure ce n'était pas le plus urgent. Il fallait continuer de courir, peut-être essayer de perdre la blonde ? Mais Sixtine ne connaissait pas cette ville en fait, elle n'avait pas le peu d'ancienneté qu'elle avait prétendu et n'avait certainement pas le temps de prendre une carte pour repérer le meilleur endroit où aller. Pourquoi fallait-il qu'elle se retrouve dans ce genre de situation, elle allait sérieusement se faire entendre à son retour du camps. Elle y retournerait vivante, ça ne faisait aucun doute, ce n'était pas à cause d'une mortelle qui voit à travers la brume qu'elle allait trépasser. Elle prit une rue, puis une autre, cela faisait un moment qu'elles couraient et l'effort était un peu plus dur maintenant, cependant elle aurait préféré le poursuivre que de se retrouver face à un cul-de-sac !

« Je ne connais pas encore très bien tous les quartiers. » Dit-elle en prévision d'un potentiel reproche de la part de Lesly. « On retente les toits ? »

Elle n'avait aucune idée qu'à combien de mètres se trouvait le monstre, elle ne savait pas du tout si elles allaient avoir le temps de se réfugier en haut où si elle allait finalement devoir sortir son arme. Ce serait le moment idéal pour que ses deux collègues pointent le bout de leur nez, ou même n'importe qui d'autre. Sixtine n'avait pas entendu la voix du collègue de l'agent, prise dans leur course elle avait laissé ce détail lui échappé et n'avait plus trop d'espoirs de s'en sortir si ce n'était en utilisant sa propre arme, ce qui équivaudrait à révéler sa vraie identité mais étais-ce vraiment grave vu que visiblement elle avait à faire à une mortelle un peu trop prétentieuse et qui par le plus grand des hasards voyait à travers la brume ?
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyMer 2 Déc - 22:48

Qu'elle lui donne des ordres, oui, cela la dérangeait profondément. Mais on devait bien choisir dans certaines situation, refouler son égaux ou se faire bouffer par un monstre mécontent. Là, Minet opta pour la première solution qui lui paraissait la plus avisé. Elle descendit vite, aussi vite que possible, faisant encore appel à ses muscles qui oui, commençaient à chauffer un peu. Elle avait beau être sportive et bien entraîné, elle n'était pas une pile sans fin qui en s'épuisait jamais. Bien que l'on pouvait se poser la question de temps en temps mais là n'était pas le problème pour le moment. Elle suivit la jeune femme rousse dans les rues de cette ville qui pour elle n'était pas encore très bien connue, prenant des virages de plus en plus courts, dérapant à certains endroits. Elle tapota son appareil, faisant taire la voix de son collègue à l'autre bout du fil. Avec un peu de chance, il comprendrait qu'elle était terriblement occupé à faire de la surveillance, et non pas qu'elle avait besoin d'aide, et qu'elle courrait éventuellement un grave danger. Cul-de-sac. C'était la meilleure.

« Ouais, bonne idée !»

Elle n'avait plus les idées claires là, c'était la fin. Au moment où elle envisagea un passage pouvant les conduire sur les toits, le bruit du monstre tout près d'elles se fit entendre. Il était là, face à elle. Parfois la jeune femme se maudissait d'avoir une vision aussi parfaite à travers la brume. Parce que pour voir de pareille horreur... non merci. Elle porta une main à sa ceinture, l'air sûre d'elle. Elle se savait rapide, ses réflexes avaient toujours été bons, mais le serait-elle assez face à ce monstre ? Il sembla grogner (ou serait-ce une sorte de rugissement?) et fit un pas en avant, vers les deux jeunes femmes. Elle jeta un regard à Sixtine, cherchant sur son visage une réaction, une réponse à ses questions. Elle devait bien avoir une arme, non ? Bon sang, on lui avait toujours répété que les demi-dieux se baladaient toujours avec une arme, même un tout petit poignard ou mince, un truc dans le genre ! La bête fit le pas de trop et, ne sachant pas si la jeune femme allait se décider à faire quoi que ce soit, Monet fut la plus rapide. D'un geste expert elle dégaina son arme et tira deux coups bien placés. La bête s'écroula sur le sol en poussant un râle abominable. Il lui fallu une seconde pour se féliciter de ne pas l'avoir manqué. Dix pour réalisé qu'elle venait de tuer un créature mythologique avec une arme tout sauf mythologique. Ah, et au moins vingt pour se souvenir de la présence se Sixtine. Alors elle sortit le premier bobard qui lui passa par la tête, agitant son pistolet.

« Une arme volé à un de ces connards qui nous ont attaqués. »

Bon sang Monet, mais à quoi jouait-elle ? Avec le feu. Très certainement. « Oh Zeus... » C'était a fin. Elle allait devoir jouer la comédie jusqu'au bout maintenant.
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyLun 7 Déc - 20:25

Sixtine n'en était plus à sa première mission, en revanche c'était bien la première fois qu'elle se retrouvait – plus ou moins – à faire équipe avec une inconnue dont elle ne savait que le prénom et dont elle avait eu également un aperçu de ses bonnes capacités physiques. En même temps, elle était occupée à se préoccuper des deux garnements censés être sous sa responsabilité tout en feignant d'être une autre personne que la demi-déesse, fille de Mars. Pour certains c'était peu mais pour elle, être sur plusieurs fronts en même temps, c'était pas trop son domaine. Elle qui n'avait pas l'habitude de chercher midi à quatorze heure mais plutôt de foncer, elle s'enfonçait dans un terrain qu'elle savait épineux et de plus en plus compliqué à concilier avec la fuite au monstre, monstre dans lequel elle rêvait de planter son glaive dans la gorge pour le faire taire d'abord, et pour le faire disparaître aussi. Parce que si jusqu'à présent elle avait trouvé le moyen de ne pas s'en servir, le cul-de-sac dans lequel les deux jeunes femmes se trouvaient désormais coincées lui faisait reconsidérer la chose. Elle était en proie à plusieurs idées inverses et réussir à sortir une bonne idée, utile et possible lui prenait trop de temps. Au final, avant qu'elles n'aient eut le temps de poursuivre cette mascarade plus longtemps, Lesly avait mis fin à leur calvaire en descendant le monstre. Oui, parce qu'elle avait tiré. Non, pas avec des flèches mais avec une arme à feu. Un truc qui lance des balles, choses qui avaient perforés le corps de plusieurs sangs-mêlés en Février dernier...

C'était efficace, radical même, quelle efficacité ! Et quelle naïveté, la rouquine était prête à croire ce que la jeune femme dont elle ne connaissait rien, qui aurait tout pour être suspecte, lui disait. Parce qu'elle était tellement fatiguée par tant de réflexions qu'elle voulait bien croire ce qui lui paraissait le plus arrangeant, le plus agréable à entendre. Oui, elle était contente de ne pas se savoir seule parce que mine de rien, elle en avait marre d'errer dans une ville dont elle ne savait pas non plus grand chose, à la recherche de mômes qui ne donnaient pas signe de vie depuis des heures, qui peut-être n'étaient plus en état de le faire. Découvrir l'arme de leur ennemi était une maigre consolation mais une quand même, ça apporterait peut-être des indices, de l'aide dans leurs quêtes, si elle ramenait ça alors elle n'aurait pas tout perdu, dans toute cette histoire quelque chose de bien se serait passer alors. Il fallait que les camps soient mis au courant, ne voulait-elle pas l'accompagner à la Nouvelle-Rome ? A moins qu'elle ne soit grecque. Tant pis, ils auraient alors bientôt des nouvelles. Ce serait chouette d'enfin pouvoir avancer, d'avoir une vraie piste. La fille de Mars s'imaginait déjà quand on leur annoncerait qu'il y a du nouveau, que possiblement ils auraient des idées plus précises sur l'identité de leurs ennemis et que d'ici ses années de service obligatoire au sein du Camp Jupiter, toute cette affaire serait réglée et qu'elle pourrait prendre des vacances tranquilles. Oui, elle imaginait déjà beaucoup de chose mais ce serait une si bonne nouvelle qu'enfin quelque chose s'arrange.

« Il faudrait faire analyser cette arme. Quel est ton parent divin ? »

Enfin elle pouvait se permettre de se décontracter, la jeune femme s'adossa quelques minutes le long d'un mur et souffla pour reprendre son souffle et se remettre des émotions. Oui elle était pressée mais un peu plus ou moins de temps perdu, ça ne changerait plus rien maintenant. Elle avait besoin de ce repos et besoin aussi d'en savoir plus, de savoir ce qu'il serait fait de cette arme qui pourrait jouer un rôle important pour l'avancée des demi-dieux dans cette affaire. Le mieux, ce serait évident que l'arme soit ramenée chez les romains, même si elle n'avait rien contre les grecs, Sixtine préférait quand même que le mérite revienne à ceux de son camp. Avec un peu de chance la grande blonde aussi était du camp Jupiter, seulement elles ne s'étaient jamais vus. Ca paraissait trop peu probable en deux nombreux points malheureusement, à moins qu'elle soit ce que l'on appelle une itinérante. En fait, ce serait une option enviable aussi. Sixtine attendait sagement une réponse mais du bruit se fit entendre pas loin, visiblement des gens approchés, peut-être alertés par ce que la brume les avait fait voir à la place du monstre.

« Mieux vaut bouger, pour ne pas être mêler d'une manière ou d'une autre à ce que les mortels ont vus ou entendus. »

Personnellement, elle avait eu assez d'emmerdes dans la journée pour avoir envie de s'en rajouter une couche, non elle avait donné pour aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine EmptyJeu 17 Mar - 21:35

(je suis arché désolée de mon immense retard [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine 1499617307 )


« Arès » répondit-elle du tac au tac. 

Après tout, c'était un peu son rêve, non ? Et sa famille avait une histoire si particulière avec ce dieu, sous ses deux formes. Quand elle y songeait... Elle revoyait le visage de sa terrible cousine qui elle, avait eu la chance de l'avoir comme père. Quant à elle, elle avait toujours gardé cette profonde frustration. Si toutefois la jeune femme en venait à lui en demander plus sur ses dons, ou sur la colonie, elle était bel et bien grillé. Quoi que sur le dernier point, elle avait la chance de bosser à la DLCEM, qui connaissait les bases. Et sa connaissance du monde mythologique allait peut-être la sauver.

« Après toi... » murmura t-elle.

Elle suivit la jeune femme un peu plus loin. Loin de l'agitation, elle se sentait plus à l'aise. Son collègue devait se demander où elle était encore passée. Il fallait dire que leur dernier contact radio avait plus ou moins tourné court à la suite d'une attaque de monstre totalement imprévu. Monet allait reprendre ses brillantes explications quand soudain un immense filet qui ressemblait un peu à ceux des pêcheurs s’abattit sur sa tête et sur celle de la jeune femme. En une fraction de seconde elle se retrouva à un mètre du sol, pendu dans son filet, agglutiné à l'autre pauvre fille. Toujours en se débattant, l'agent cherchait des yeux sont attaquant, en vain. Elle ne pouvait pas réellement voir qui était l'homme au commande de la machine qui les avait attaqué à coup de filet et qui maintenant, semblait se diriger vers les entrepôts de la ville. « C'est pas vrai c'est, pas vrai ! » Secoué dans tous les sens, elle tentait de se dépêtrer du filet tandis que le véhicule s'engouffrait dans un vaste hangars. Elle cru halluciner en voyant l'homme descendre car ce dernier n'était ni plus ni moins son propre collègue qui semblait l'avoir... complètement confondu avec l'ennemi.

« Mais mais... »

Elle se retint de demander ce qu'il fichait (parce que vraiment elle se posait la question) quand une femme aux allures inquiétantes fit à son tour son apparition.

« C'est tellement plus simple d'utiliser les mortels pour pêcher, vous ne trouvez pas ? On attire moins... l'intention. » siffla t-elle.

Elle sentait ses muscles se raidir. Elle s'était fait attrapé par un monstre qui, par elle ne savait port quel moyen, avait visiblement dupé, ensorcelé, hypnotisé son collègue. Et maintenant, elle était coincée dans un filet de pêcher avec une demi-déesse qui pensait avoir avec elle une fille d'Arès, donc, une alliée. La situation était tellement pleine d'ironie ! Au point où elle en était, Monet était en effet plus une alliée qu'une ennemie. Son but n'était pas de finir mangé avant la fin de la soirée. La mystérieuse femme, enfin, le monstre, renvoya son collègue dans un coin et sous le regard ébahi de Monet celui-ci opina d chef avant d'aller s'installer dans un coin la tête baissé. Et enfin la vraie tête du monstre se dévoila. Ce qui était sûr, c'est que sous toutes les couches de maquillages, elle était bien moins jolie la femme habillé en peau de croco.
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MessageSujet: Re: [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine   [Etats-Unis / Salt Lake City] Fous nous sommes, à voir au travers de la brume. ▬ Monet & Sixtine Empty

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