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 Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft

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MessageSujet: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyVen 9 Oct - 18:59




Charlène T. Ravencroft

Don't fight for the gods, don't fight for glory. Fight for your freedoms, for your own life !

NOM •• En dépit du fait qu'elle s'est appelée Dumas pendant quelques années durant l'enfance, comme sa mère, elle a finalement été adoptée par son beau-père et hérita dès lors de son nom famille, Ravencroft. Ce nom n'est pas sans dépourvu d'une certaine notoriété, toute relative soit-elle. En effet, l'institut Ravencroft, un établissement psychiatrique de Houston, au Texas. Elle a pourtant horreur de ce nom. PRÉNOM(S) •• Sa mère étant française d'origine, elle tenait à ce que sa fille hérite d'un prénom français, ainsi elle nomma sa fille Charlène. Son second prénom, Tessa, sonne bien plus américain. SURNOM(S) •• Si elle en a un, elle l'ignore. La plupart de ses camarades ont conscience qu'il serait dangereux d'affubler la fille de Mars d'un charmant petit surnom et surtout, de lui dire, mais il y aura sûrement, un jour ou l'autre, quelques audacieux pour tenter le coup. ÂGE •• Dix-neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Née le quatorze janvier à Houston, dans l'état du Texas. NATIONALITÉ •• Sa mère étant française, Charlène acquiert dès sa naissance une double nationalité franco-américaine. ORIGINES •• De par son ascendance semi-divine, Charlène possède des origines romaines, elle possède également quelques racines françaises de sa mère. OCCUPATION •• Proche de l'idée que l'on pourrait s'en faire, Charlène occupe la majorité de son temps à l'entraînement, mais contrairement à l'image qu'elle dégage, elle ne travaille pas que sa capacité à utiliser ses pouvoirs et au combat armé, mais travaille également sa tactique et son intellect autant que le reste. Centurion de la troisième cohorte de la légion dans laquelle elle essaye de faire régner l'ordre et la discipline pour en faire l'une des meilleures, elle délaisse plus ou moins son post depuis l'attaque du camp, durant laquelle elle perdit plusieurs de ses amis les plus anciens et les plus proches. ORIENTATION SEXUELLE •• Elle se considère comme étant homosexuelle, mais n'a aucune expérience avec le genre masculin, elle n'a, pour ainsi dire, jamais été attirée par les hommes, mais bien plus par les femmes. STATUT CIVIL •• Célibataire depuis longtemps, Charlène n'a jamais su tenir une relation et surtout, n'a jamais été très ouverte à l'amour. PARENT DIVIN •• Mars, le dieu de la guerre, de l'agriculture, de la fertilité et de la végétation. POUVOIR(S) •• En bonne fille de Mars, le premier pouvoir de Charlène et non des moindres, est la Bénédiction de Mars qui, lorsque la jeune femme l'utilise, la rend virtuellement invulnérable, elle acquiert alors une force, une vitesse, une résistance et une capacité à agir et à réagir bien au-delà de la norme, elle ne ressens alors plus la douleur et devient inépuisable. Néanmoins, son pouvoir est limité dans le temps et la jeune femme ne peut l'utiliser plus de dix minutes, se retrouvant alors totalement épuisée. Lorsqu'elle utilise la Bénédiction de Mars, une aura rougeoyante se dégage de la demi-déesse et des flammes dansent dans son regard. Son second pouvoir consiste à induire une rage incontrôlable chez les autres, afin qu'ils attaquent tant alliés qu'ennemis. Elle peut exercer son pouvoir sur une masse ou sur un individu ciblé, pouvant ainsi diriger la rage de celui-ci vers une personne précise. ARME FÉTICHE •• L'arme fétiche de Charlène porte deux noms distincts, un kopis chez les grecs, une falcata chez les ibériens, toujours est-il que le concept reste le même, il s'agit d'une lame courbe permettant de frapper d'estoc et de taille. Faites en fer stygien, Charlène l'a récupérée durant l'une de ses quêtes DÉFAUT FATAL •• L'impulsivité est le pire défaut de Charlène, que ce soit dans les actes comme dans les paroles, il lui arrive parfois, voir même souvent, de foncer tête baissée ou de dire des choses qu'elle ne pense pas et regrette finalement. AU CAMP JUPITER DEPUIS •• 9 ans. NUMÉRO DE COHORTE •• Ayant fait sa période de probatio dans la troisième cohorte, Charlène fut une légionnaire respectée durant longtemps avant de devenir centurion, il y a deux ans.
CARACTÈRE •• Malgré un tempérament frôlant parfois la froideur et l'inconscience, Charlène est, en réalité, une jeune femme bien plus complexe que cela. Naturellement douée de courage, de bravoure et de témérité, elle ne recule pas face au danger et va même à sa rencontre avec un certain plaisir. Elle aime relever les défis et prouver aux autres autant qu'à elle-même qu'elle est digne et brave. Instinctive et impulsive, c'est une fonceuse qui privilégie généralement l'action aux palabres, néanmoins et aussi surprenant que cela puisse être, c'est une femme intelligente et perspicace qui brille d'ingéniosité et d'audace. Perpétuellement sur la défensive et réservée, l'impulsivité de la demi-déesse joue souvent contre elle, il n'est pas rare que ses actes ou ses actions dépassent sa pensée et elle le regrette la plupart du temps. C'est aussi quelqu'un de persévérant, qui ne baisse pas facilement les bras avec un tempérament de battante, compréhensive et intuitive, elle fait de son mieux pour protéger les autres, quitte à risquer sa vie. Sa loyauté indéfectible s'accompagne d'une rancune sans borne qu'il n'est pas aisé de calmer, elle ne pardonne pas facilement et n'hésite pas à se venger. Intimidante, autoritaire et droite, elle passe pour froide aux yeux de ses camarades en raison de son tempérament discipliné. Franche et honnête, elle ne met pas de gants et ose dire ce que les autres pensent tout bas, quitte à parfois s'attirer les foudres de ses pairs. Si elle peut parfois se montrer d'une rudesse et d'une violence inhumaine, Charlène est néanmoins quelqu'un de discrète et un brin mystérieuse, ne s'ouvrant pas facilement aux autres et ne parlant que très peu d'elle-même ou de son passé. En dépit de ses nombreux défauts, elle est douée d'un talent certain de commandement, sachant se faire obéir, c'est avant tout une oratrice talentueuse qui sait motiver et inspirer les gens, faisant preuve d'une verve pleine d'éloquence, de charisme. Si elle paraît dure et inébranlable, ce qu'elle se prétend être par fierté et par orgueil, c'est en vérité quelqu'un de sensible qui a profondément été marquée dans sa vie et encore plus dernièrement, lorsque le camp a été attaqué et que certains de ses plus proches et plus anciens amis sont morts. Depuis, elle s'est davantage renfermée sur elle-même et ne parle que très peu, s'occupant l'esprit à l'entraînement pour ne pas ruminer sa colère et sa haine. Elle nourrit depuis l'attaque une aversion pour les humains qui se dénote par une méfiance exacerbée, au mieux.


QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE.
01. Même avant sa naissance, la jeune femme était déjà une guerrière, sa mère lui a toujours dit que, pendant sa grossesse, Charlène était très vigoureuse et active et qu'elle lui donnait souvent des coups. 02. Mars et sa mère n'ont eu qu'une et unique relation, après quoi sa mère n'a jamais revu le dieu. 03. Plus tard, lorsque sa mère épousa un autre homme, celui-ci l'adopta et elle porte son nom, depuis. 04. A l'intérieur du bras droit, elle porte le tatouage S.P.Q.R. qui signifie Senatus Populusque Romanus ou le Sénat et le Peuple Romain, surmonté de deux lances entrecroisées et de neuf barres, reflétant son ancienneté dans la légion. 05. Elle adore manger chinois et serait capable d'engloutir un buffet à elle seule, quitte à s'en rendre malade. 06. Au cours d'une quête qui l'a conduisit à la nécropole d'Alyscamps, en France, elle récupéra une épée kopis en fer stygien, qu'elle n'a plus jamais quittée depuis. 07. Elle adopte toujours une coiffure plus pratique lorsqu'elle doit se battre, soit une queue-de-cheval haute, soit elle tresse les côtés de sa chevelure afin que ses cheveux ne lui reviennent pas dans le visage. 08. Elle a une sainte horreur des insectes volants, quels qu'ils soient, mais plus particulièrement les guêpes. 09. Elle est très amie avec l'un des pégases des écuries du camp, qu'elle considère d'ailleurs comme étant le sien, l'affublant du nom de Tempête. 10. Lorsque la brume commença à ne plus agir sur elle et qu'elle découvrit le monde mythologique, son beau-père l'a cru folle et persuada sa mère qu'il était mieux pour elle qu'elle séjourne à l'institut Ravencroft. Charlène y resta plusieurs semaines avant de s'enfuir et de rejoindre la Maison du Loup. 11. Quand elle s'ennuie, elle taille machinalement dans un morceau de bois, au fil du temps, ce morceau de bois à pris des allures de Rudis, où elle inscrit les noms de ses camarades tombés au combat. 12. Depuis qu'elle a fuit l'institut, elle n'a plus revu ni sa mère ni son beau-père, elle a quand même informé sa mère, dans un courrier, qu'elle était toujours vivante et qu'elle cesse de la chercher. 13. Elle s'est largement illustrée, sur le champ de bataille, durant la guerre contre Gaïa. 14. Elle fait de gros efforts pour écrire sans faire de fautes et pour lire également. 15. Même si ce n'est pas une meurtrière de sang-froid ni un tortionnaire impitoyable, elle est prête à faire le nécessaire, à tuer si c'est la meilleure solution et à torturer pour obtenir les informations qu'elle désire, mais elle ne déclinerait pas ces tâches à quelqu'un d'autre et le ferait elle-même, pour ne pas entacher l'âme de ses camarades.

CAMP JUPITER.
01. •• Que pensez-vous des dieux ? Et des grecs ?
Mon avis sur les dieux est fortement mitigé. En effet, en tant que romaine qui se revendique comme telle et qui en est fière, je respecte les dieux et, par certains aspects, les craints également. Pourtant, je n'ai jamais cru qu'une force supérieure pouvait décider de ma destinée et qu'elle dépendait de moi, de ce que je voulais et des choix que je voulais. L'idée qu'ils puissent régir ma vie, régir mon avenir et mes choix me dérange prodigieusement, je ne veux pas être une marionnette, je veux être libre de mes choix et de mes actions. Je n'accepte pas, je ne veux pas, que ma vie soit un enchaînement d’événements me conduisant à un avenir, à une fin prédéterminée. Quant aux grecs, je n'ai rien contre eux, certes, nos deux peuples ont eu des griefs dans le passé, mais nous sommes tous dans le même, que nous soyons grecs ou romains, nous sommes tous des enfants des dieux et si j'ai bien appris une chose il y a trois ans, c'est que notre unité fera notre force.

02. •• Que faisiez-vous et où étiez-vous la nuit de l'intrusion de la bande armée de mortels au sein du Camp ?
J'étais là, cette nuit-là, quand ils sont arrivés, quand ils ont commencé à nous massacrer. J'ai déployé ma cohorte pour affronter l'adversaire dans une lutte vaine et inégale, j'ai combattu  auprès de mes frères d'arme, j'ai envoyé mes soldats, mes amis à la mort. Aujourd'hui encore, je porte le poids de leurs morts sur mes épaules, j'ai échoué à les sauver et depuis lors, je brûle d'une colère qui ne s'éteindra que lorsqu'ils seront vengés, qui ne s'éteindra que lorsque ma lame sera teintée du sang de ses monstres. Aujourd'hui, je m'entraîne sans relâche pour être à la hauteur, pour ne plus faire défaut à ma légion et anéantir l'ennemi, coûte que coûte. Je ne faillerais plus.

03. •• Que pensiez-vous des mortels jusqu'alors ? Et maintenant ? (Votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels.)
Jusqu'à cette nuit qui a tout changé, j'avais de la pitié pour les mortels, vivre dans un monde remplit de danger dont ils n'ont même conscience, dont ils ne savent même l'existence, c'est.. Je ne sais pas, ça doit être déroutant, parfois, de ne pas comprendre ce qu'il se passe, de ne pas trouver d'explications à certaines choses, à certains événements. J'essayais de mon mieux de les protéger d'un monde qu'ils ne peuvent pas comprendre ni même maîtriser, de les préserver. Mais tout a changé maintenant, depuis l'attaque. Les mortels ne méritent pas notre protection, pas plus qu'ils ne méritent notre confiance, depuis toujours, les demi-dieux protègent et sacrifient anonymement leurs vies pour défendre et préserver le monde dans lequel ils vivent, pour préserver l'illusion qu'ils se font de ce monde. Les mortels ont toujours été des destructeurs, les livres d'Histoire nous le montre assez bien, quand ils ne peuvent pas comprendre quelque chose, quand ils ne peuvent pas le maîtriser, ils le détruisent, purement et simplement, sans même essayer de vivre en harmonie. Désormais, je me méfie d'eux comme jamais je n'aurais cru devoir le faire et je tuerai sans hésitation et sans remords le premier d'entre-eux qui essayera de me faire du mal à moi ou à n'importe quel demi-dieu, faune ou nymphe. Je protégerai mon monde de la véhémence des mortels.

04. •• Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue ? Oui, mais je n'ai pas peur pour moi ou pour ma vie, même si elle est en danger, ce n'est pas ce qui m'effraie. Non, c'est mon monde qui est en danger, mes amis, mes camarades, ma légion. Nous avons déjà tellement sacrifié il y a trois ans et voilà qu'une nouvelle menace nous guettent. Ne vous y méprenez pas, j'aime le combat, j'aime le danger, j'aime faire la guerre, mais je me demande si notre monde connaîtra un jour la paix, si les demi-dieux pourront vivre une vie calme et tranquille, dans la mesure de ce qu'une vie calme et tranquille peut être pour un demi-dieu et j'ai peur de connaître la réponse à ma question. Et oui, quelque part, je me sens démunie, depuis le jour où ils ont attaqué et que j'ai vu mes camarades mourir sans pouvoir y faire quoi que ce soit, je me sens démunie face à ce que représente cette nouvelle menace : la mort de personnes qui me sont chères et je ne veux plus ressentir ça. Je ne veux plus ressentir cette impuissance qui m'a frappée durant l'attaque, je veux les tuer, tous jusqu'aux derniers et venger mes amis. Je le ferai, qui qu'ils soient, où qu'ils soient, peu importe leur motivation, j'enfoncerai mon poing dans leurs poitrines et arracherai leurs cœurs encore palpitants.

À PROPOS DU JOUEUR.
PSEUDO/PRÉNOM •• J'utilise les pseudos _Memories et Lodbrok, mais mon prénom c'est, et accrochez-vous bien... Loïc ! Alors, surpris, hein ? What a Face ÂGE •• Vingt-deux ans, mais comme je suis du seize novembre, disons bientôt vingt-trois.  Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 150811060  COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE •• Grâce à votre pub sur Bazzart, les commentaires étaient très élogieux et je cherchais un forum sur cet univers, alors j'ai été conquis. Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 3612009664  COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Le contexte est hyper original, le header trop beau, les membres super sympas ! J'avoue, le seul reproche que j'aurais à faire, c'est le fond du forum qui, je trouve, n'est pas particulièrement beau et ne colle pas forcément avec l'univers, je trouve. Ne me frappez pas, pitié..  Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 1499617307  AVATAR •• Marie Avgeropoulos. UN DERNIER MOT •• Le prochain qui dit que les romains sont des romaines, je lui encastre ses dents sur la table du réfectoire. Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 2793399399




Dernière édition par Charlène T. Ravencroft le Dim 11 Oct - 20:50, édité 36 fois
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyVen 9 Oct - 20:45




I am the daughter of Mars.

The story of an half-blood.


☞ - Extrait du journal de Charlène, préface, 11 Octobre 2015.

Si j'écris ses lignes, ce n'est pas pour qu'on me célèbre, qu'on me considère comme une grande figure de mon temps. Non, j'écris ses lignes pour la prospérité, pour que mon histoire, notre histoire, ne soit pas perdue. À vous qui lisez mon journal, sachez-ceci : ce que vous vous apprêtez à lire changera votre perception du monde à tout jamais.

Mon nom est Charlène Tessa Dumas-Ravencroft, je suis née le 14 Janvier  1996 à Houston, dans l'état du Texas, en Amérique, fille de Viviane Dumas, adoptée par Henry Ravencroft, mais surtout, je suis la fille du dieu de la guerre, Mars. Cela peut vous paraître improbable, j'en conviens, mais c'est la réalité. Mon père est le dieu romain de la guerre Mars, dans la mythologie grecque, il est également connu sous le nom d'Arès, mais ses deux personnalités sont bien différentes l'une de l'autre. Cela fait de moi une demi-déesse, mais je ne suis pas la seule dans ce cas. À travers le monde, il existe des centaines, peut-être même des milliers de demi-dieux et de demi-déesses, nés des dieux antiques frayant avec les mortels et croyez-moi, cela arrive plus souvent que vous ne vous l'imaginez. Vous vivez dans un monde où les monstres existent, où nous, les demi-dieux, affrontons le danger et sauvons le monde pour que vous, mortels, puissiez vivre dans la crédulité la plus convaincante.

Pour ce que j'en sais, à l'époque ou ma mère rencontra mon paternel divin, elle arrivait de France pour poursuivre sa carrière dans le mannequinât. C'était une belle et plantureuse jeune femme, à l'époque, peut-être est-ce cela qui attira Mars vers elle, peut-être se languissait-il de Vénus et voyait en ma mère un pâle reflet de son ancienne conquête, aussi éphémère soit-il. Quant à mon père, ma mère me l'a toujours décrit comme un bel homme, loin des minets de notre époque, homme viril et droit, à la mâchoire carrée et aux traits sévères, impeccablement sculpté pour faire honneur à sa tenue de militaire. Sans même un mot, il séduisit ma mère par sa prestance et son charisme inébranlable, ses yeux brillaient, paraît-il, d'une flamme sauvage et ravageuse, il avait cet air austère, cette autorité et cette fermeté qui caractérisent les vétérans d'une guerre millénaire. Leur amour brûla pendant une seule et unique nuit durant laquelle je fus conçue, le fruit d'un amour éphémère, comme beaucoup de mes pairs. J'ignore si ma mère à un jour su la véritable nature de mon père, mais si c'est le cas, elle ne m'a jamais laissé entrevoir la vérité, elle me parlait de lui comme d'un militaire en permission, s'apprêtant à retourner sur le champ-de-bataille, cherchant à s'enorgueillir dans les bras d'une femme pour sa dernière nuit de liberté. La vérité m'est apparue bien plus tard, au camp Jupiter.

Neuf mois plus tard, je venais au monde à Houston. La carrière de mannequin de ma mère avait brutalement pris fin suite à sa grossesse, alors elle avait déménagé à Houston et faisait la seule autre chose qu'elle savait faire : elle soignait les gens. Avec du recul, je pense que ma mère m'a toujours tenu rigueur pour la fin de sa carrière de mannequin, même si elle ne me l'a jamais ouvertement dit. Parce qu'elle voulait que je reste connectée avec mes racines françaises, elle me donna un prénom français : Charlène. Ainsi, un quatorze janvier banal, je vis le jour, Charlène Tessa Dumas venait de naître. Je n'ai que des souvenirs flous de mes premières années de vie, des images, le visage de ma mère au-dessus de mon berceau, la couleur aveuglante du soleil, les odeurs qui émanaient de la cuisine, le son intemporel de sa voix lorsqu'elle me parlait français. C'est durant ces années-là que ma mère rencontra Henry, c'était un thérapeute reconnu qui venait d'ouvrir son propre institut à Houston. Il démarcha ma mère pour qu'elle travaille dans son centre, c'est comme ça qu'ils commencèrent à se fréquenter. Lorsqu'ils se marièrent, trois ans après leur rencontre, j'avais cinq ans. Ma mère ne m'avait jamais mentis au sujet d'Henry, je savais qu'il n'était pas mon véritable père, je savais que mon père était parti avant même de savoir que j'allais venir au monde. Henry me proposa alors de m'adopter, c'était un homme bien, il était gentil avec moi et s'occupait de moi comme un père, un vrai père, l'aurait fait, alors j'acceptais de devenir sa fille et je devins Charlène Ravencroft, fille de Viviane et Henry Ravencroft.

Les années qui suivirent le mariage de ma mère et d'Henry furent aussi banales que l'on pouvait s'y attendre. Grâce aux revenus d'Henry, nous avions une grande maison dans la banlieue de Houston, j'avais tout ce dont une petite fille pouvait avoir envie. Mais les poupées, les diadèmes de princesse, tous ses jouets de fille, ce n'était pas pour moi. Je préférais jouer avec des épées et des pistolets, j'aimais jouer aux petites voitures et jouer dehors avec les garçons de mon quartier, m'imaginer en train de combattre des monstres imaginaires, c'est d'ailleurs assez ironique, quand on sait que j'ai réellement affronté de ses monstres quelques années plus tard. Le seul point noir au tableau, c'était l'école. J'étais une élève catastrophique, à cause de mon hyperactivité et de mes TDAH, tenir plus d'une demi-heure assise sur une chaise à écouter un professeur, c'était un véritable calvaire. Ma dyslexie n'aidait en rien, je subissais les moqueries des autres élèves, qui eux, y parvenaient de mieux en mieux, alors parfois, il m'arrivait de les cogner un peu, pour me venger, on m'affubla donc de l'appellation d'élément perturbateur.  Au début, Henry essayait de m'aider, quand il rentrait du travail, il passait une heure ou plus avec moi, dans ma chambre, pour essayer de m'apprendre à lire et à écrire convenablement, mais au fur et à mesure, il ne vint plus du tout, il se lassa, peut-être qu'il avait compris que c'était une cause perdue. Ma mère, quant à elle, me hurlait dessus, me demandait toujours ce qui n'allait pas chez moi, quand elle recevait mes notes.

Vers l'âge de huit ans, la Brume cessa d'avoir un effet sur moi et, doucement, j'appris à découvrir le monde auquel j'appartenais réellement. Mais je n'étais qu'une gamine, je ne comprenais pas ce qui se passait, je ne comprenais pas ce qu'il était en train de m'arriver. Parfois, dans les magasins, dans les rues, je croisais des gens qui, en apparence, avaient l'air tout à fait normaux, mais quand je les détaillais, ils se transformaient, ils m'apparaissaient tels qu'ils étaient réellement : des monstres.  Eux pourtant, ne semblaient pas me prêter attention, ou alors, c'était une attention fugace, comme s'ils avaient senti l'odeur alléchante d'un pain au chocolat tout chaud, un bref instant, avant que l'odeur ne soit emportée par le vent. J'appris plus tard que le fait que j'ignore à l'époque ma condition rendait mon odeur de demi-déesse plus difficile à détecter que, par conséquent, je pouvais encore me dissimuler parmi les mortels. Je commençais à faire des rêves, des visions. Dans mes visions, je voyais la Maison du Loup, Lupa et sa meute, elle m'enjoignait de la rejoindre, d'affronter mon destin, sans que je ne comprenne ce que ça ne signifie.

Toute effrayée que j'étais parce que je voyais, je pris l'initiative d'en parler à ma mère et à Henry, mais bien sûr, ils ne me crurent pas, alors ils me firent examiner par plusieurs médecins, supposant que j'étais la proie de terreurs nocturnes ou quelque chose qui s'en rapprochait.  Durant un an, ils cherchèrent à me faire soigner pour une maladie imaginaire plutôt que de ne me croire. Ma mère décida d'arrêter de m'envoyer à l'école et me fit suivre des cours à domicile, aujourd'hui encore, je me demande quelle en était la véritable raison : était-ce pour me protéger ? Ou bien parce qu'elle me croyait devenue folle ? Peut-être était-ce parce que j'effrayais les autres enfants ? Je pense, au final, que c'est un mélange d'un peu tout cela à la fois. Henry changea, lui aussi, je crois que ma condition l'agaçait, qu'il ne supportait plus de devoir s'occuper de moi en permanence. Tout d'un coup, je n'étais plus la petite fille sans père qu'il avait choisi d'adopter par amour, j'étais un obstacle sur sa route, un obstacle pour sa carrière et pour son mariage, alors il décida de m'évincer.

Il convainquit lentement ma mère que je commençais à devenir paranoïaque, folle et que, le meilleur pour moi était de me placer dans son institut, où des médecins compétents pourraient me prendre en charge, pendant quelques temps. C'était bien sûr un mensonge, la vérité, c'est qu'il cherchait à se débarrasser de moi, qu'il en avait marre de mes frasques. Ma mère se laissa convaincre et ils m'envoyèrent dans le centre Ravencroft. Si voir Henry me trahir comme ça fut un coup dur, ce fut un véritable coup de poignard lorsque ma mère accepta, j'étais la chair de sa chair, elle m'avait mise au monde, comment pouvait-elle accepter ? Etait-elle désespérée au point de me croire folle, elle aussi ? L'aile dans laquelle ils m'envoyèrent était réservée aux enfants et, croyez-moi, ils sont plus nombreux que vous le pensez.  J'étais tellement en colère contre ma mère et Henry, mais je n'avais aucun moyen d'exprimer cette colère, aucun moyen de leur rendre la pareille, alors pendant plusieurs semaines, j'ai refusé de manger, d'adresser la parole à qui que ce soit. Si j'en avais l'occasion, je frappais les médecins et essayait de m'enfuir, vainement.

Mes rêves devinrent de plus en plus pressants, Lupa m'apparaissait de plus en plus souvent dans mes rêves pour m'intimer l'ordre de venir à la Maison du Loup et, petit à petit, un sentiment d'oppression s'installa en moi, ne me quittant plus. J'avais toujours cette impression d'insécurité au-dessus de moi. Dans mes rêves, Lupa m'expliqua ce que j'étais, qui j'étais. Même si elle restait vague dans ses explications, c'est elle qui m'appris ma condition de demi-déesse, elle m'expliqua que les choses que je voyais n'étaient pas des hallucinations, qu'elles étaient bien réelles et que, bientôt, très bientôt, elles deviendraient une menace pour moi. Au fur et à mesure de mes rêves, j'appris à lui faire confiance, à la croire et à croire en ce monde qu'elle me faisait découvrir. Petit à petit, l'idée de m'évader de l'institut s'imposa à moi comme une obligation, comme le seul chemin qu'il me restait encore. Un jour, alors que j'étais dans la cour de l'institut, je suis passée à l'action, j'ai couru, aussi vite que je le pouvais, vers la porte du centre, échappant aux gardes et frappant ceux qui arrivaient à me cueillir, mais devant la porte du centre, un dernier obstacle m'attendait.

Devant la grande porte du centre se tenait deux femmes en habit d'infirmières, un masque chirurgical recouvrant leurs bouches, dès mon arrivée dans le hall, elles se tournèrent d'un même mouvement vers moi, leurs yeux perçants rivés sur moi. La Brume s'effaça alors pour de bon et les deux femmes se transformèrent en démons ailés, à moitié humaines, à moitié oiseaux, des stryges. Dans un cri perçant, elles foncèrent sur moi, les serres de leurs avants-bras  en avant, prêtes à me percer le cœur et à me dévorer. Sans que je ne m'explique pourquoi, mon instinct prit le contrôle de mon corps et me fit esquiver, tandis que j'envoyais un coup de pied dans les côtes de l'une d'elles, l'envoyant s'écraser sur sa sœur. Ni une ni deux, je fonçais vers la porte, mais elles étaient plus rapides que moi et me barrèrent le chemin. L'action s'engagea de nouveau et elles fondirent sur moi. Je n'étais pas entraînée, je n'étais pas encore la guerrière que je suis aujourd'hui, mais j'avais déjà suffisamment de ressources pour esquiver leurs attaques. L'une d'elle pourtant parvint à m'atteindre et, d'une force surprenante, m'envoya contre le mur d'un coup de pied de sa patte d'oiseau, le choc m'étourdit et elles en profitèrent pour foncer sur moi de nouveau. Et là, alors qu'elles étaient à quelques mètres de me tuer, mon pouvoir s'activa,  je tendis les mains vers elles. Elles se tournèrent aussitôt l'une vers l'autre, fumantes de rage, commençant à se disputer pour savoir laquelle allait me dévorer. La dispute s'envenima tant et si bien qu'elles finirent par se battre entre elles, oubliant ma présence. Profitant de cette diversion que je venais de créer, je m'enfuis de l'institut pour ne jamais y revenir, laissant les deux stryges derrière moi, même si j'avais l'intime conviction que ce n'était que la première manche.

La route pour la Maison du Loup fut longue et semée d'embûches, surtout que je ne savais pas où me rendre, mais Lupa m'avait dit de me fier à mon instinct, de le suivre, alors c'est ce que je fis. Alternant marche à pied et trajet en taxi, je remontais les états du Texas, du Nouveau-Mexique et de l'Arizona pour me rendre en Californie. Comme je manquais de ressources et que je n'avais pas d'argent, j'avais appris à voler, je volais dans les étalages pour manger, je délestais les gens de leurs porte-feuilles, dans la rue, pour prendre leur argent et pouvoir prendre le taxi. Ma mère et Henry avaient prévenu la police de ma disparition et j'étais recherchée, il fallait que je sois prudente, parfois, il fallait que je m'échappe, que je fuis pour ne pas me faire attraper. Les deux stryges de l'institut continuaient de me poursuivre et, depuis Houston, plusieurs affrontements m'avaient opposée à elles, mais si elles étaient amochées, je l'étais aussi et j'étais toujours incapable de les vaincre définitivement. Mon instinct me guida jusqu'à Sonoma, où le dernier affrontement avec les stryges eut lieu. J'avais essayé de les fuir en courant sur plusieurs kilomètres, mais en vain, elles étaient plus rapides que moi et même si j'étais plus maligne et que je conservais une petite avance sur elles, elles finissaient toujours par me rattraper, alors j'ai cessé de courir et j'ai affronté mon destin. Si c'était là que je devais mourir, alors c'est ici que je mourrais.

Quand elles arrivèrent et se plantèrent devant moi, j'étais prête, je tenais la vieille batte de base-ball que j'avais volé quelques semaines plutôt pour me défendre. Sans m'adresser un seul mot, comme elles en avaient l'habitude, elles foncèrent sur moi dans un cri perçant. Je fis jouer ma batte, frappant les stryges tout en esquivant de mon  mieux leur attaques. Ni elles ni moi n'arrivions à prendre le dessus, mais seule, je me fatiguais plus rapidement qu'elles et les enrager l'une contre l'autre n'était plus une solution, j'y avais eue recours plusieurs fois depuis l'institut, mais ça ne suffisait pas à se débarrasser d'elles.  Au fond de moi, la colère grimpa, j'étais si près du but et j'allais mourir maintenant ? C'était absurde, je refusais d'avoir fait tout ça pour rien, je refusais de m'avouer vaincue et de me sentir faible. C'est alors que ma vision vira au rouge, une aura rougeoyante commença alors à se dégager de moi et mes forces me revenaient, plus encore, je me sentais plus en forme que jamais, je me sentais plus forte. Les deux stryges s'immobilisèrent devant moi, hésitantes. Moi, je n'ai pas hésité, je leur aies foncé dessus, les cognant de ma batte de base-ball, encore et encore, aidée par la Bénédiction de Mars qui me rendait invulnérable, plus forte que je n'aurais jamais pu l'être. Dix minutes plus tard, quand la Bénédiction cessa et que je tombais au sol, épuisée et au bord de l'inconscience, il ne restait des stryges qu'un tas de plumes qui s'évanouirent en cendres, elles étaient vaincues.

Après avoir pris le temps de me reposer, de récupérer des forces, je me rendis à la destination finale de mon voyage : la vallée de Sonoma, où la Maison du Loup m'attendait.  A mi-chemin entre la cabane en rondins et le château, elle était abîmée, délabrée, presque en ruine, des pans rouges et gris de murs gisaient ça et là. Mais pourtant, elle se tenait là, à l'entrée de la bâtisse, la louve sacrée, entourée de sa meute : Lupa. Un sentiment de soulagement m'envahit à cet instant, j'avais réussi, après l'institut, après les moqueries, après les stryges, j'étais encore vivante, j'avais atteint la Maison du Loup.

Les cinq mois qui suivirent furent une suite d'entraînements et d'épreuves imposées par Lupa, l'entraînement était dur, mais me rendait plus forte. J'avais appris à me battre, à tenir un glaive et à m'en servir, j'avais un meilleur souffle, j'étais plus réactive, plus musclée, elle m'apprenait aussi à connaître le monde dans lequel j'allais évoluer désormais, m'expliqua que j'étais une demi-déesse romaine, conçue par la personnalité romaine de l'un des dieux antiques. Il n'y a pas un seul jour qui passait sans que je ne rentre à bout de force. Plusieurs fois, je faillis craquer, accusant Lupa de mes maux. J'avais vu en Lupa un guide, un mentor, dans mes rêves, mais jamais je n'avais réalisé tout ce que cela impliquait et combien j'avais vu juste. Lupa était un mentor, un guide, aussi dure et sévère soit-elle, elle était là pour m'apprendre, pour faire de moi une demi-déesse digne de ce nom, digne de rejoindre la légion et si à cette époque je l'ai détesté pour ce qu'elle m'a fait subir, aujourd'hui, je l'en remercie. Au terme de ses cinq mois d'entraînement, Lupa me jugea digne de rejoindre la légion et me répudia, désormais, c'était à moi de trouver le camp Jupiter.

Mon voyage pour arriver au camp Jupiter fut plus calme que ce que j'imaginais, je fus attaquée quelques fois par des monstres, mais j'arrivais a les fuir ou les mettre en déroute avec plus de facilité que ça n'avait été le cas avec les stryges. Peut-être parce que j'étais mieux préparée à l'affrontement que je ne l'avais été contre elles. Guidée par mon instinct, j'ai voyagé à travers la Californie à la recherche du camp Jupiter et de la Nouvelle-Rome et après une semaine de voyage, je finis par le trouver. Le tunnel Caldecoot se tenait devant moi, gardé par deux demi-dieux portant un t-shirt violet à l'effigie du camp. Ils me barrèrent la route et je leur expliquais alors mon périple depuis Houston, mon séjour à la Maison du Loup, ma rencontre avec les stryges et les attaques que j'avais essuyées pour parvenir jusqu'ici. Ils échangèrent un regard et me conduisirent alors dans le tunnel. Après une longue marche, nous arrivâmes finalement dans une grande vallée jalonnée de montagnes. Devant moi s'étendait des tentes et des baraquements militaires, le camp Jupiter, puis plus haut, une ville aux allures de la Rome antique, étincelante et éblouissante de beauté, la Nouvelle-Rome. Je me sentis immédiatement chez moi, à ma place. J'avais trouvé ma nouvelle maison, enfin.

Ma vie, ma vraie vie, a commencé ce jour-là, au camp. Je me suis fait des amis, quelques ennemis aussi, j'ai appris à connaître un nouveau monde, un monde auquel je tiens, un monde qui, malgré ses dangers, me plaît, où je me sens à ma place. Mon année de probatio à été couronnée de succès, j'ai d'abord été reconnue par mon père lorsque j'ai gagné mon premier jeu de guerre avec ma cohorte, seulement quelques mois après mon arrivée, puis au terme de cette année, j'ai intégré de manière permanente la troisième cohorte et reçue mon tatouage, deux lances s'entrecroisant surmonté des lettres S.P.Q.R. Au fur et à mesure des années, j'ai participé à quelques quêtes, dont une là où se trouvent mes racines, en France et j'en ai ramené un kopis en fer stygien dont je ne me sépare jamais. J'ai participé à la guerre contre Gaïa, même si je ne faisais pas partie des Héros de la Prophétie, j'ai combattu les sbires de Gaïa vaillamment et les aient renvoyés au Tartare.  Au terme de cette guerre, j'ai été nommée Centurion de la troisième, ce qui fut une grande fierté pour moi. Et cette année, tout a basculé, une nouvelle attaque, mais nos ennemis étaient des mortels cette fois. Je n'y étais pas préparée, je n'ai pas su réagir, j'ai essayé de me battre avec ma cohorte, mais nous n'avons pas emporté la victoire, ce jour-là... Beaucoup de mes amis sont morts dans cette attaque et je m'en veux de ne pas avoir été à la hauteur, alors depuis, je m'entraîne sans relâche, pour ne plus jamais ressentir ce sentiment d'impuissance. Je tuerai ceux qui ont tué mes amis, tous sans exception, quitte à y perdre la vie.

C'est ici que mon récit, le vrai, celui pour lequel vous parcourez les pages de ce livre, commence. Vous y lirez peut-être des choses atroces, des choses que j'ai faites, des choses que d'autres auront peut-être faites, mais au terme de cette guerre qui se prépare, il n'y aura qu'un seul vainqueur, et de l'issue de cette guerre dépendra l'avenir de mon monde, ou du votre.

Je suis Charlène Tessa Ravencroft, et ceci est mon histoire.




Dernière édition par Charlène T. Ravencroft le Dim 11 Oct - 20:51, édité 18 fois
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Loïs I. Clinton
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyVen 9 Oct - 20:55

Notre nouvelle petite Romaine *-* Je suis ravie que tu nous ai rejoins, en plus avec la jolie Marie ta fille de Mars est trop parfaite  Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 2793399399 Bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésites pas ! Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 2213877147
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyVen 9 Oct - 21:12

Bienvenue sur MD ! bril
J'accroche déjà à ton personnage de ce que j'en ai vu en partie invités. J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire par la suite ! Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 1573464409 Bon courage pour ta fichette ! yeah:
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptySam 10 Oct - 9:40

Une frangine de l'autre côté de la fooorce What a Face
Bienvenue, très bon choix d'avatar! c:
Bon courage pour la suite de ta fiche Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 1737477489
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptySam 10 Oct - 17:01

Merci à vous tous ! J'espère que mon personnage continuera de vous plaire et de vous intéresser au fur et à mesure que j'avancerais ma fiche ! Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 3612009664

Oooh une sœur grec ! Merci ! Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 1737477489
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Logan Jackson
Logan Jackson
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptySam 10 Oct - 20:41

Jsuis amoureux de l'avatar yeah Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 2793399399 :pastouche: : Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 3920480542
J'aime bien le nom
Bonne chance pour ta fiche :woot:
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyDim 11 Oct - 20:55

Merci Logan ! Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 150811060

Ton avatar est chouette aussi, on le voit pas beaucoup sur les forums, c'est dommage ! hem
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X. Isaure I. Ilser
X. Isaure I. Ilser
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MessageSujet: Re: Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft   Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft EmptyDim 11 Oct - 21:15




Bienvenue Charlène

tu es des nôtres !


Sois la bienvenue sur Malum Discordiae, Charlène T. Ravencroft ! Te voilà donc validée ! Je suis tellement contente de voir une nouvelle romaine, fille de Mars en plus, débarquer parmi nous ! N'hésite pas à participer à l'intrigue, je sens que la présence de notre Charlène sera non négligeable ~ J'aime bien ton petit personnage, et j'ai bien hâte de voir son évolution. Je sais pas pourquoi, mais je sens qu'elle va faire des vagues au camp  Daughter of Mars + Charlène T. Ravencroft 1211080569

Maintenant que tu fais partie des nôtres, voici ce que tu en dois surtout pas oublier   Si ton personnage est un sang-mêlé, rendez vous juste et enfin, ici. Si ton personnage fait partis de la dlcem, rendez vous juste . Pour recenser le travail de ton personnage, c'est juste .

Ensuite n'oublie pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets juste là. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est toujours plus agréable pour les gens avec qui tu rp !  

Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Tristan E. Langley ou bien Loïs I. Clinton. Tes administrateurs qui sont là pour toi !  

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