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 Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)

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X. Isaure I. Ilser
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MessageSujet: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyLun 28 Déc - 13:07



L'idée de rendre visite à sa mère lui était venue quelques semaines après s'être fait attaqué par son voisin de pallier, et deux jours avant la nouvelle mission du DLCEM à laquelle (à sa grande surprise) il avait été convié. Lui qui n'allait jamais sur le terrain, cela allait être une nouveauté pour lui. Il n'avait pas revue sa mère depuis son installation à New York. Depuis des années et des années donc. Tout les deux se contentait d'échanger des lettres, même si Madame Ilser souhaitait voir son fils depuis des années. Isaure l'avait volontairement tenu à l'écart de sa vie New Yorkaise. Sa mère s'en était toujours trop fait pour lui. Elle l'avait toujours vu comme un gamin à qui il manquait une case, incapable de se débrouiller seul. Elle aimait son fils, il aimait sa mère, mais il voulait plus de liberté. Quand il était arrivé en ville avec Isabelle, la vie avait commencé enfin à lui sourire. Il correspondait toujours avec sa mère. Elle avait été tenue au courant de tout. De lui, de son histoire avec Isabelle, se ses études, de ses réussites... Sa mère avait tenté de venir le voir pendant les vacances, à de nombreuses reprises quand son travail le lui permettait. Mais il l'avait évité. Parce qu'il avait peur qu'elle recommence à le materner comme un enfant de six ans. Et Isabelle était morte. Assassiné. Il ne lui avait pas dis tout de suite. Et puis elle avait appris, elle l'avait supplié de venir la voir pour lui remonter le moral. Et des mois et des mois après il s'était enfin décidé à venir la voir.

Boston était loin de New York. Il aurait pu prendre l'avion, mais sa confiance en Zeus était limité. Il s'était toujours dis que si le dieu des dieux apprenaient qu'un type qui voulait voir son monde s'écroulait voyageait dans les airs, il ne se priverait pas pour faire chuter mystérieusement l'avion. Il n'avait toujours pas de voiture (et pourtant, il avait bel et bien son permis depuis ses vingt et un ans) et il n'avait jamais aimé le train. Il avait donc du se résoudre à prendre le bus. Le voyage allait être long, il le savait, mais quelque part au fond de lui, il sentait que sa mère en avait besoin. Cela faisait déjà quatre heures que le bus roulait quand le chauffeur déclara qu'il était temps de faire une petite pause. Ce fut avec joie qu'il accepta de se dégourdir les jambes et de trouver de quoi se sustenter. Il mangea rapidement et le temps de fini leur pause, glana dans les magasins du centre commerciale de l'air de repos. Ses pas le guidèrent dans une boutique d'habits de luxe. La musique When the rain begins to fall qui retentissait dans le magasin lui faisait presque oublier ses états d'âmes. Au rythme de la musique, il se surpris à essayer à peu près tout les couvre chefs du magasin. Bon sang, ce qu'il pouvait paraître crétin quand il faisait ça.

CLAC. D'un seul coup les lumières semblèrent se tamiser avant de s'éteindre complètement. Ils étaient plongé dans le noir. Quelqu'un affirma que le générateur de secours allait prendre le relais mais rien ne vint dans les minutes qui suivirent. C'était le pompon. Isaure avait compté une dizaine de personne présentes dans le magasin. Quelqu'un tenta d'ouvrir les portes, en vain. Le courant en panne, les portes automatiques étaient verrouillées. Et, dans le noir, un cri déchira le silence qui s'était installé. Quelqu'un tenta d'allumer son téléphone afin d'y voir quelque chose mais la lumière sembla disparaître au moment où la personne se réfugia sous la caisse. Drôle de réflexe.

« Laissez moi ! »

Et la panique s'installa. D'après ce qu'il cru comprendre, c'était la vendeuse. Un homme (ou yen femme) tentait de braquer la caisse ou un truc dans le genre. Ou peut-être voulait-il juste voler des chapeaux ? En tout cas, si le coup de la panne était de son cru, il y avait d'autre manière de braquer bien plus simple et rapide. Des flash de téléphones brusquèrent la population présente dans la boutique. Bon sang, un homme était en train de brusquer tout le monde, en frappant certains. Avait-il des complices ? Dans un élan d'héroïsme (qui l'étonna) il se jeta sur une femme, esquivant pour elle un coup de ce qui semblait être un porte manteau (ou un parapluie). C'était la meilleure, les gens se battaient. Tout ça pour des bijoux. Ou la caisse. Ou des chapeaux peut-être...

« Ça va, vous allez bien ? »


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Dernière édition par X. Isaure I. Ilser le Jeu 6 Oct - 16:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyMar 16 Fév - 21:34


When the rain begins to fall


Et quand il commence à pleuvoir, tu chevauches mon arc-en-ciel dans le ciel et je t'attraperais si tu tombes. Tu n'as jamais à me demander pourquoi. Et quand il commence à pleuvoir, je serai le soleil dans ta vie. Tu sais qu'on peut tout avoir et que tout ira bien. When the rain begins to fall - Jermaine Jackson
Isaure & Elin


Depuis les récents évènements, je n'avais qu'une idée en tête : voir ma mère. J'avais besoin de quelque chose d'inéchangeable, de réconfort, de normal. Et tout cela, ma mère me l'apportait. Surtout la connaissant, elle serait contente de me voir même si je ne la prévenais de ma visite surprise. À moins que ce type, un certain Marvin, ne la monopolise même si je doutais fermement qu'elle me délaisse au profit de cet homme. Dans tous les cas, ma décision était prise. Ainsi, quand la chaleur de la lumière du soleil me chatouilla le visage, mes yeux papillonnèrent un instant. La première chose que je vis quand j'ouvris les yeux, fut comme toutes les autres fois, le plafond du bungalow des enfants du dieu de l'amour Eros. Un rouge profond. Comme l'amour. Cette couleur me fit grincer les dents une seconde. Du rouge, il y avait partout dans ce bungalow. De la toile aux décorations. Comme dirait ma mère trop de rouge tue le rouge. Seuls les meubles, aux couleurs de bois, semblèrent casser cette atmosphère de sentiment. Ce n'était pas parce que votre père était le dieu de l'Amour qu'il fallait supposer que ses enfants adoraient l'amour. Ou du moins, pour mon cas. Mon père s'il me voyait, ce que j'en doutais fermement vu que celui-ci ne s'était jamais daigné se déplacer pour me voir en vingt-trois ans d'existence, devait en faire une syncope que l'une de ses filles ne croyait pas en l'amour. Même si, en passant, c'était bien de sa faute si je ne croyais pas aux relations durables et aux sentiments. Mais passons. Toujours est-il, la décoration de mon lieu de vie me faisait toujours grincer les dents, et cela, même si ça faisait depuis mes huit ans que je me réveillais dans ce lieu. Soupirant, je me levais et partis me préparer. En passant devant mon lit, mes yeux tombèrent sur mon sac qui vu la grosseur ne signifiait qu'une chose : il était rempli. Un sourire se dessina sur mon visage quand je réalisai que c'était aujourd'hui que je partais de la colonie des sangs mêlés pour aller voir ma mère. Cette pensée de voir ma mère et d'être loin d'ici me fit chaud au cœur. Pas que je n'aimais pas la colonie, non, je l'adorais, mais depuis l'attaque qui s'était produite et ma fuite pendant un mois dont la conclusion était la même, perdre des camarades, j'avais énormément besoin de stabilité. Et d'être loin de la magie et de tout ce qui tournait autour même si j'avais très peu de chance d'y parvenir. C'était ça d'être une sang mêlée, vous voyez à travers la brume et si par malheur vous offenser un quelconque dieu, celui-ci se faisait toujours un plaisir de faire de votre sortie un champ d'obstacle. Ce n'était pas pour rien que je n'allais pas dans certains endroits. Je ne voulais pas finir transformer à cause du fait qu'Aphrodite, déesse de la beauté et de l'amour, prenne mal que j'ai offensé l'une de ses filles. Ce n'était pas de ma faute si ses filles étaient de véritables cruches, superficielles et qui ne pensait qu'au maquillage et charmer les gens. Même si dans ce dernier point, je ne préférais rien dire vu mon pouvoir d'envoûtement et que j'aimais charmer les hommes. Un sourire naquit sur mon visage quand je rencontrais l'une de mes demi-sœurs qui avait eu la même idée que moi, allé sous la douche. Cette dernière me fit énormément de bien et c'est presque avec regret que je la quittai pour enfiler mes vêtements. Habits qui se résumaient à un jean avec un top blanc qui allait contraster avec ma veste en cuir noire. Je glissais mon poignard, offert ma mère, à ma cheville après avoir enfilé mes chaussures. Une fois prête, je sortis du bungalow.

Dehors, le soleil battait son plein sur la colonie des sangs mêlés. Mais malgré ça, peu de personnes étaient dehors. Ils avaient tous encore la vision des mystérieux attaquants qui avaient pu pénétrer la colonie et faire des massacres par millier. Beaucoup de monde, moi comprise, avait perdu des amis. De la famille. Car c'était ce qu'on était la colonie, une famille. Et c'était pour cela que chaque jour, j'essayais d'en savoir davantage sur qui nous avait occupés. Pour me venger. Et malgré le peu d'informations que j'avais, je ne baissais pas les bras. Pas avant d'avoir trouvé ses hommes et de les tuer un par un. Comme ce qui avait fait ici et au camp Jupiter. À ce constat, je devais aller, voir, comment aller les Romains. Même si au début, quand on avait appris leur existence, je ne les avais portées dans mon cœur s'était une chose résolue. J'avais des amis là-bas comme Jude et je n'avais pas eu des nouvelles d'elle et des autres. J'aurais pu demander à Ailam, son demi-frère grec, mais je ne voulais pas le déranger avec ça. Tout le monde était en période de deuil même si cela faisait déjà plusieurs semaines que l'attaque était passée. Et je préférais voir de mes propres yeux plutôt que d'attendre des paroles. L'envie de les voir s'éveilla en moi tandis que je marchais en portant mon sac sur l'épaule. Le camp Jupiter pouvait être sur ma route même si ça me fera un sacré détour. Mais n'ayant pas tenu ma mère au courant de ma visite, je pourrais bien faire ce détour. Ce n'était pas la volonté et l'envie qui me manquait. C'est sur cette décision que je sortis de la colonie après avoir avalé un solide petit déjeuné. La route allait être longue un moment et j'avais besoin de force pour faire mon trajet. J'aurais pu appeler le taxi des sœurs grises, mais voir celles-ci ne m'enchantaient guère. La solution du bus arriva quand mes prunelles tombèrent sur un arrêt de bus. Et vu leur trajet et l'argent que j'avais en poche, je pouvais me le permettre. Je n'attendais pas longtemps avant que le bus n'arrive. Ce dernier était peu occupé et je pus m'installer seule à une place. C'est assis et la tête appuyée contre la vitre, que mes yeux se fermèrent un moment.

Sans le savoir, je m'étais assoupi et ce n'est que l'appel du chauffeur et le bruit aigu des sièges qui m'indiquèrent qui me réveilla. Je m'habituai vite au nouveau paysage qui se faisait face quand je descendis du bus. J'étais au milieu de nulle part. Il était arrivé à sa destination finale et je devais soit prendre un autre bus ou aller à pied pour rejoindre le camp des Romains. Un panneau indiquant une aire de repos m'interpella. Je ne savais combien de temps, j'étais resté dans le bus, mais j'avais bien besoin de me défouler les jambes et de faire quelques emplettes avant de me remettre en chemin. Je trouvai bien vite mon bonheur dans la supérette que disposait l'aire. Des provisions en plus de celles que j'avais emmenées avec moi. C'est en sortant du magasin, que mon regard fut attiré par une boutique d'habits de luxe. J'avais de quoi me permettre ce genre de magasins et je pourrais trouver un cadeau pour ma mère. Décidée, je pénétrais dans ce magasin où la musique m'accueillit. Si mes yeux pouvaient avoir des étoiles à l'intérieur, il y en aurait plein. Le magasin disposait de nombreux choix et je savais en glanant dans les rayons, que j'allais trouver mon bonheur. C'est une main sur un manteau que je ne sentis pas le danger venir. J'allais regarder le prix du manteau quand tout d'un coup, le magasin fut plongé dans la pénombre. Perplexe, j'essayais de voir pourquoi l'une des personnes avait étend le magasin alors qu'on était la journée. Ce n'est que l'hurlement d'une femme ou d'un homme qui me fit comprendre que ce n'était pas un manque de regarder les horaires qui avaient produit cette noirceur. Les propriétaires de la boutique de luxe se faisaient attaquer ou plutôt cambriolés. Avant que je n'aie pu faire un geste, mes fesses rencontrèrent le sol de l'établissement. C'est un bruit à côté de moi, qui m'indiqua que quelqu'un m'avait sauvé la vie. Ou du mieux éviter que je ne perde connaissance à cause de je ne sais quel objet meurtrier. Ou pas. La voix du héros du jour me parvint aux oreilles m'indiquant qu'il était près de moi. « Ça va, vous allez bien ? » Tout aurait pu être à merveille si la malchance me tomba dessus. Là où j'allais, il y avait une attaque. Il ne manquait plus que les attaquants soient des monstres où je tombe sur cet Isaure qui avait tué mes amis et ça serait le pompon. Mais cela, il valait mieux que je garde ça tout pour moi. Celui qui m'avait parlé n'était qu'un mortel et me prendrait certainement pour une folle si je lui parlais d'attaque ou de monstres mythologiques. Me passant une main dans les cheveux et restant assise, je lui répondis le plus doucement du monde. « Bien, et cela, grâce à vous, merci. Et vous, vous ne vous êtes pas fait mal en me sauvant ? » Mieux valait jouer la prudence que plutôt de foncer tête baissé dans ses voleurs. Ravalant ma salive, j'essayais de distinguer ceux qui tentaient d'ouvrir la caisse du magasin ou je ne sais quoi d'autre. Vu la noirceur, il m'était difficile de distinguer quiconque dans la pièce. Et encore moins d'agir. S'il n'y avait pas eu autant de monde, j'aurais pu user de mon pouvoir d'envoûtement et de mon poignard à ma cheville. Mais là, je ne pouvais pas ou du moins pas pour le moment. Trouver d'autres solutions. Et rester calme. « Mais qu'est-ce qui font bon sang ? Vous pensez que ce n'est qu'un cambriolage où ils prévoient d'autres choses ? » Du genre attaqué, les gens du magasin. Si c'était ça, j'avais de quoi riposter et je pourrais toujours m'enfuir ou utiliser le fait que ce n'était qu'un geste de défense si j'utilise mon poignard. Ce n'était pas des mortels qui allaient me faire peur. J'avais bien vu pire que ça. En tout cas, une chose était sur, un Dieu m'avait maudit. Ou alors c'était le destin qui prenait un malin plaisir à me mettre une nouvelle fois sur un champ de bataille. Mais surtout sur sa route à lui. Pas moi en tout cas et la surprise ne serais que plus grande quand la lumière s'éveillera à nouveau.





Dernière édition par Elin R. Keynes le Sam 2 Juil - 12:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyDim 6 Mar - 11:13



« Ça va, je m'en suis sortis... » murmura t-il.

C'était fou comme un simple braquage pouvait aussitôt le faire changer. Il avait tendance à parler beaucoup plus quand il se retrouvait dans ce genre de situation. Mercedes pouvait en attester, au bureau, il était loin d'avoir la langue bien pendu avec ses collègues. Un de leur challenge était d'ailleurs de voir combien de temps une personne tenait en face d'Isaure sans que celui ci réponde à ses questions. Oui, lui et Mercedes avaient parfois de drôles de passe temps au travail. Que leur patron ne l'apprenne jamais.

« Je crois que c'est juste une panne, et que certains en profite... »

Comme quoi les gens étaient parfois sacrément stupides. Comment pouvaient-il imaginer s'en tirer ? Lui aurait choisis une autre option si l'envie lui était venu de braquer ce type de boutique. Les portes étant verrouille, Isaure soumit l'idée à la jeune femme de se planquer le temps que tout se calme. Dans la pénombre, il l'entraîna un peu plus à l'écart, loin de la cohue et des coups de parapluies et autres choses inattendu. Tout à l'heure, il n'avait pas réellement prêté attention à un petit détail. La voix de la jeune femme. Étrangement, il la connaissait. Il avait une bonne mémoire auditive. D'où ? Ce détail ne lui était pas encore revenu. Mais il devait la connaître un minimum pour pouvoir reconnaître le son de sa voix. Il était à présent tout occupé à chercher où il avait bien pu la connaître. Mais rien ne lui revenait. Il s'assit en tailleurs derrière un stand qui visiblement, avait échappé au fou furieux.

« On devrait rester là le temps qu'ils remettent le courant », lui proposa t-il.

Combien de temps cela allait-il prendre, il n'en avait pas la moindres idées. Mais contrairement à certaines personnes présentes dans la boutique, il n'était pas vraiment stressé ou énervé. On lui avait appris au DLCEM à ne pas l'être. Du moins, à faire semblant de ne pas l'être. Il avait suivis comme beaucoup une formation censé les rendre un peu plus imperméable au épreuves comme celle-ci. Il n'avait été très bon qu'à ses test d'ailleurs. Sur le terrain, il ferait un pitoyable agent, sans doute parce que tuer n'était pas sa passion,e encore moins des mioches, à une exception près. Lui même avait du mal à oublier la tuerie qu'il avait fait dans les bois. Ils n'étaient pas armés. Et ils leur avait tiré dessus froidement. Une fois de plus, à une époque ou sa Isabelle lui manquait. Non, en temps normal, il était mieux derrière son écran à concevoir les armes que ce type d'agent utiliseraient une fois sur le terrain. Il était mieux en stratèges, à élaborer des plans de combats. Analyser la psychologie de l'ennemi, c'était plus ça son job. Pourtant quand on le voyait, on voyait tout sauf un fin psychologue. Certains voyait un jeune adulte resté enfant dans sa tête. D'autres un être complètement ou à fond dans son monde, au choix. Sa propre mère n'avait jamais su voir qui il était vraiment. Sans qu'il s'en aperçoive, les « combats » avaient cessé. Les gens semblait s'être calmés, sans doute parce que de l'autre côté de la porte, la sécurité était intervenue pour les calmer. Ils étaient en train de remettre le courant. Il se tourna vers sa compagne d'infortune.

« Ah, je crois qu'on va enfin pouvoir sortir d'ici ! »

Et la lumière fut.

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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyJeu 24 Mar - 19:28


When the rain begins to fall


Et quand il commence à pleuvoir, tu chevauches mon arc-en-ciel dans le ciel et je t'attraperais si tu tombes. Tu n'as jamais à me demander pourquoi. Et quand il commence à pleuvoir, je serai le soleil dans ta vie. Tu sais qu'on peut tout avoir et que tout ira bien. When the rain begins to fall - Jermaine Jackson

Isaure & Elin



Je n'aurais pas dû sortir du bus qui m'aurait emmené chez ma mère fut la première pensée que j'eu quand un cambriolage se fit dans la boutique où je faisais du shopping éclata. Et qu'un mystérieux inconnu me sauva d'un coup d'un quelconque objet meurtrier. La deuxième pensée fut de maudire ma chance. Il n'y avait qu'à moi que ce genre de chose arrivait. J'avais déjà pas mal d'attaques au compteur et j'aurais espéré qu'une fois en dehors de la colonie et loin de leurs missions, j'aurais pu avoir une journée tranquille. Mais c'était bien trop demandé. Je gardais en moi un juron. Mes pensées malchanceuses partirent quand l'inconnu me proposa de se planquer le temps que le cambriolage se termine. Proposition que j'acceptai et je poussais un soupir de soulagement quand je me laisser glisser contre un mur d'un stand encore debout. De là où j'étais, je pouvais entendre les cris des clients. Comme il avait dit certains en profitaient de la situation pour ramasser ce qu'ils pouvaient cacher. Ils me surprendraient toujours. « On devrait rester là le temps qu'ils remettent le courant. » Bonne idée. Dans ce noir, il fallait mieux attendre que se faire frapper par un parapluie qui coûtait une petite fortune. Je préférais sortir vivante de cette attaque. Ça serait un comble pour une demi-déesse de mourir d'une attaque de parapluie de luxe. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que j'élevai la voix « En espérant qu'ils le remettent rapidement. On dirait une vraie jungle de l'autre côté du stand. » Je commençais doucement, mais surement à avoir un mal de tête à cause des cris des clients de la boutique. C'était encore plus calme quand on était en période de solde. Comme quoi voler dans le noir procurait une grande excitation.

Puis d'un seul coup, les cris se turent pour être remplacés par d'autres. On dirait que des personnes cherchaient en vain d'accéder à un endroit tandis qu'un autre disait quelque chose d'incompréhensible. Un bruit métallique inconnu se fit entendre dans la boutique de luxe. Qu'est-ce qui pouvait dire et faire ? Les cambrioleurs voulaient autre chose que le butin de la caisse ? Pourtant, j'avais cru comprendre qu'ils étaient repartis. La question à ma réponse me fut donnée par mon sauveur. « Ah, je crois qu'on va enfin pouvoir sortir d'ici !» et avant que je ne puisse dire un mot le magasin s'éclaira. Me faisant tomber sur le visage de mon interlocuteur. Un inconnu pas si inconnu que ça. Je le connaissais que trop bien. Le souvenir de son sourire s'éclaira dans mon esprit avec celui de mes camarades morts sous mes yeux. Tués par lui. Quelqu'un qui avait dû être là pendant l'attaque de la colonie du sang-mêlé et du Camps Jupiter. Une pointe de colère s'alluma dans mon regard tandis que mes yeux s'écarquillèrent.

Combien y a-t-il de chance que vous tombez sur la personne que vous détestiez le plus ? Peu. Voir aucune à moins que tous les dieux sont contre ou avec vous. Ce qui en passant était loin d'être mon cas. La seule qui me pourrissait la vie était Aphrodite, déesse de la beauté et de l'amour qui n'aimait pas que je fisse vivre un enfer à ses enfants chéris. J'étais sûr que si Hadès me voyait, il me féliciterait de l'acharnement que je faisais preuve à ses sangs mêlés. Ce qui devait être loin être le cas de mon géniteur, Eros dieu de l'Amour. À moins que celui-ci n'entretien pas de bonne relation avec sa collègue et ce n'était pas demain la veille que j'irais lui poser cette question. Je ne lui avais jamais parlé de ma vie et la seule fois où il s'était montré s'était pour me reconnaître quand j'étais arrivé à la colonie des sangs-mêlés. Enfin, montrer était bien un grand mot vu qu'il n'était pas venu en personne à la colonie grecque et dans tous les cas, il aurait reçu un refus de ma part. Il ne faisait pas partie de ma vie. Il était qu'un inconnu avec qui je partageais un lien de sang. Rien de plus, rien de moins. Je n'aimais pas de père et c'était surement pour cette raison que je ne croyais absolument pas aux histoires d'amour. Car si le dieu lui-même de l'amour ne restait pas avec une femme qu'il prétend aimer comment croire à l'amour ? Du moins, c'était l'avis que j'avais sur la question. Un avis qui n'avait rien à faire maintenant. « Toi ! » hurlais-je en écarquillant les yeux. Entre les milliards de personnes qui vivaient sur cette Terre, il fallait que je tombe sur lui. Isaure. Celui qui avait assassiné de sang-froid mes camarades pendant mon exil hors de la colonie qui avait été attaqué par ses confrères.

A ce souvenir douloureux,  une colère sourde hurla de me la laisser exploser. C'était de sa faute que nombre de mes amis grecque et romains avait été tués. Bon, peut-être que ce n'était pas lui le tueur de l'attaque de la colonie mais ses camarades l'avaient fait à sa place. C'était tout comme. Je l'avais volontairement laissé filer après une devinette stupide sur qui était mon père. J'aurais pu le tuer mais je trouvais que la mort était une solution trop douce pour un homme comme lui. Ou alors, c'était ce petit battement de cœur qui avait penché la balance sur sa vie. Battement que je niais en bloc. Toujours est-il, je n'allais pas laisser cette chance de l'avoir pour moi. Une fois la surprise passée, un rictus s'installa sur mon visage tandis que je fonçais sur lui. En moins de temps de dire Zeus, je l'assommai. La tournure que prenait mon envie de shopping ressemblait étrangement à ce qui était passé dans les bois. A part qu'on n'était pas seul dans le magasin de luxe ce qui était un problème que je devais régler. Mais en priorité, il fallait que je trouve de quoi l'attacher. Mes yeux parcoururent la pièce où on s'était caché. Je rayais dans le coin de ma tête que c'était grâce à Isaure que j'étais vivante de ce cambriolage. Ma rancune était bien trop tenace comparé à son sauvetage, si on pouvait ça sauvetage. Mes prunelles tombèrent sur une ceinture de luxe dont son présentoir avait volé suite au cambriolage. Cela allait faire affaire. M'approchant d'Isaure inconscient pour le moment, je le détaillais quelques secondes. Il aurait pu être mon type d'homme s'il n'était pas un assassin. Secouant la tête, j'attrapais ses mains et les attachèrent. Une fois ses mains menottées par une ceinture, je me levais pour aller contester les dégâts de l'attaque.

Dans la boutique, bon nombre de clients étaient encore par terre et certains vendeurs étaient encore sous le choc de l'attaque. Pourtant, vu la qualité de leur vêtement ils devaient avoir plutôt l'habitude de se faire cambrioler. Mais passons. Mes yeux se baissèrent pour voir les dégâts sur mon jean. Des trous s'étaient formés et mon top blanc virait sur le gris. Certains diraient que j'avais acheté un jean à la mode troué mais moi je poussais un soupire à ce constat. Ce n'était certes qu'un simple vêtement mais je tenais à mes habits. Je me promis qu'une fois cette histoire résolue, j'irais faire une après-midi shopping avec ma mère. Ma tête se releva à cette pensée. Mon projet d'aller voir ma mère allait attendre un peu. Désoler maman mais j'avais une vengeance à mettre en application. Et pour cela il fallait qu'il n'y a personne dans le magasin. Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres tandis que je regardais les clients qui commençaient tous à avoir l'air béat. Comme si ils étaient possédés par quelque chose. Envoûter était le mot précis. J'adorais mon pouvoir d'envoûtement. En quelques minutes, je vis le dernier employé du magasin fermer boutique. J'avais eu l'intelligence de demander à l'un des vendeurs d'éteindre les caméras de surveillance et d'appeler la police pour leur dire que c'était un canular. Au moins, j'étais tranquille pour ce point. « Une bonne chose de faite, maintenant à nous deux. » soufflais-je en me tournant. Il me fallait quelque chose pour le faire s'installer et je trouvais un fauteuil dans une cabine d'essayage rapidement. Maintenant, il fallait juste que j'arrive à sortir Isaure de la pièce où je l'avais laissé et avec un peu de chance il serait encore dans les vapes.

Un soupire de soulagement sortit de ma bouche quand mes yeux tombèrent sur Isaure encore inconscient. Après de dur effort car mine de rien il n'était pas un poids plume, j'arrivais à l'installer sur le fauteuil au milieu du magasin, tourner menotté d'une ceinture de luxe. J'en trouvais une autre que je l'attachais par ses chevilles autour des pieds du fauteuil. Et pour plus de sécurité, je laissais échapper quelques ondes de mon pouvoir sur lui. Je savais de quoi il était capable alors autant être prudent. Du moins, la pour le moment il "dormait" encore. J'avais frappé un peu trop fort je crois. En attendant de le voir réveillé, je posais mes fesses sur le comptoir qui se trouvait en face de mon otage. Je passais une jambe sur l'autre et un sourire malicieux sortit de ma bouche quand je vis cet humain papillonner des yeux. Je ne pu m'empêcher de lui souffler un « On se réveille enfin, Beau au bois dormant. » tout en lui gratifiant d'un sourire amusé sur les lèvres. Les mêmes premières paroles que je lui avais dite quand je l'avais fait pour la première fois mon prisonnier. Finalement, j'avais bien fait de m'arrêter ici. Ma vengeance était bien plus rapide que je l'avais pensé. Merci les Dieux.




Dernière édition par Elin R. Keynes le Sam 2 Juil - 12:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyDim 27 Mar - 19:18



Elin. Parce qu'il ne connaissait pas son prénom, il était bien obligé de s'arrêter là. Comment faisait-il pour toujours se trouver au mauvais endroit au mauvais moment déjà ? Il avait une sacré malchance. Ça, on pouvait le dire. Il avait bien envie de prendre les jambes à son coup, sauf qu'en ce moment même, Isaure était paralysé. Il resta alors bloqué sur place, la bouche légèrement entrouverte. Avec n'importe quel agent de terrain de la DLCEM qui se serait retrouvé là par hasard, la situation aurait était totalement différente. D'abord, parce qu'un agent type Monet ou Aramis n'aurait pas hésité une seconde avant de lui sauter dessus pour lui faire la peau. Non, Isaure, c'était différent. Il l'avait déjà fait. Une fois. Avec les proches amis de cette fille. Il les avait tué comme des... Bêtes. Dans un accès de rage totalement incontrôlée qu'il avait lui même toujours autant de mal à définir et à expliquer. Non, Elin la fille d'Eros était toujours en face de lui et quand elle lâcha un « toi » de surprise, Isaure sut que la situation tournerait mal pour lui. Il n'entendait plus les cris ou les pleurs des autres gens qui l'entouraient. Non, il ne voyait plus qu'elle. Hélas. Toute son attention était porté sur comment sortir d'ici au plus vite. Ou comment répliquer en cas d'attaque ? Et avant même qu'il ai pu dire quoi que se soit, il se retrouva dans les vappes.

Il avait quitté New York pour les environs. Il faisait nuit noir, déjà à cette heure là. Il avait laissé son colocataire seul dans l'appartement pour cette soirée. Il lui faisait confiance pour en pas tout mettre en bazar. L'envie lui avait pris au début de sa journée. Des agents avaient localisé un groupe itinérant de demi-dieux grecs qui semblaient bien loin de chez eux. Et à ce moment là, il avait les yeux rivés sur cette photo. Celle de cette femme plus belle que les autres. Parce qu'elle était exceptionnelle, douce, aimante et unique. Isabelle était la seule qu'il avait jamais aimé. Il aurait presque pu donner sa vie pour elle. Elle était morte trop tôt. Il n'avait ps été là. Et quand la nouvelle lui arriva aux oreilles, il sentit la haine l'envahir. L'attaque n'avait pas suffis. D'autre tentaient de fuir. Il allait le faire lui même. Il allait faire leur sale boulot. Alors il s'était retrouvé là, marchant dans les bois, son arme à la ceinture. Et tandis qu'il s’enfonçait dans les ténèbres, il revoyait les images de l'attaque du camp. Une vraie boucherie. Il entendait toujours leur cris, affolés, désespérés et paniqués. Et là il vit la lueur. Il se rapprocha, d'un pas plus pressant. Et il les vit. Trois autour du feu. Il n'avait pas hésité une seconde. C'était eux. Il le savait. Il avait alors braqué son arme et sans qu'ils comprenne quoi que se soit, Isaure avait déjà tiré trois coups dans leur crânes. Et quelques minutes après, Elin était apparu les bras chargés de branchages, les cheveux ébouriffés. Seule rescapée.

Ses paupières s'ouvrirent doucement et la première chose qu'il vit ft ses pieds. L'analyse de la situation fut très rapide. Il était menotté sur un fauteuil avec une ceinture qui devait coûter les yeux de la tête. Autour de lui les gens n’avaient pas vraiment l'air dans leur état habituel. Et là il se souvint qu'il était face à une demi-déesse. Et que les demi-dieux étaient souvent dotés de dons particulier qui pouvait leur rendre la vie infernale. Lui aussi d'ailleurs. Il se sentait... drôlement apaisé. Alors que la situation ne laisser présager rien de bon. Il leva les yeux pour voir la jeune femme assise sur le comptoir un sourire malicieux sur le visage. Elle s'en était servis sur lui. Les mots qu'elle lui adressa résonnèrent quelques secondes dans son esprit avant de faire mouche. Évidement il les avait déjà entendu. Il avait là tout de suite comme une vague impression de déjà vu et cet effet lui était particulièrement désagréable.

« Comme on se retrouve... »

Il n'avait rien à dire. De toute façon, que pouvait-il dire ? Il ne s'était jamais excusé et ne le ferait jamais. Elle l'avait déjà maintenant en otage plus d'une semaine, elle le connaissait un peu, il n'était pas un grand bavard. Et que lui dire de toute manière ? Elle allait sans doute s'amuser avec lui. Encore. Tenter de le faire craquer. Encore. Et ils tourneraient en rond. Ils avaient de forts caractère, là était tout le soucis.

« Tu comptes me regarder encore longtemps avec ce sourire béa ? »

Il n'était pas réellement béa, mais il n'arrivait pas à le qualifier. Charmeur aurait été plus approprié, mais il n'allait certainement pas la gratifier d'un tel compliment. Pas Elin.

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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyVen 6 Mai - 21:07


When the rain begins to fall


Et quand il commence à pleuvoir, tu chevauches mon arc-en-ciel dans le ciel et je t'attraperais si tu tombes. Tu n'as jamais à me demander pourquoi. Et quand il commence à pleuvoir, je serai le soleil dans ta vie. Tu sais qu'on peut tout avoir et que tout ira bien. When the rain begins to fall - Jermaine Jackson
Isaure & Elin



Si un dieu m'avait pris en affection aujourd'hui, je le remercierais en lui portant une offrande quand j'en aurais fini ici. Car je ne voyais que ça pour être en présence de lui. Sur les nombreuses villes, routes et aires d'autoroute des Etats-Unis, il a fallu que je tombe sur celui qui avait assassiné mes amis. Et ça s'était une chance sur un million que je sois au même endroit que lui. D'où ma reconnaissance à un quelconque dieu qui m'avait donné un coup de pouce. Peut-être l'un des parents dont leur enfant avait été tué par les mains d'Isaure et de ses camarades. Oui, ça devait être ça. Un dieu m'aidait et je n'allais pas cacher cette occasion de torturer une nouvelle fois le jeune homme qui dormait attaché sur un fauteuil. Dormait était un grand mot vu que je l'avais assommé avant qu'il comprenne ce qu'il lui arrive. Comme la dernière fois. À ce souvenir, tandis que j'attendais qu'Isaure se réveille et assise sur le comptoir, je me perdis dans mes pensées.

La colonie des sangs-mêlés et le camp Jupiter avait été attaqués. Je courrais avec des amis. On était loin de notre camp et on avait décidé d'un commun accord de partir. Pour oublier les massacres de nos amis. De notre famille. Au bout d'un moment, on s'était arrêté pour poser le camp. Chacun avait sa tâche, la mienne était de récupérer du bois pour faire du feu. Après avoir trouvé une quantité suffisante de bois, je rejoins mes amis. Un silence de mort m'accueillit. Mes yeux tombèrent immédiatement sur le corps de mes proches. Une balle était logée dans leur front. Leurs yeux étaient vides. Ils avaient perdu la vie. Un homme se tenait vers eux tenant une arme. Ils les avaient tués de sang-froid sans aucune noce de remords. Comme ceux qui avaient attaqué la colonie. Il faisait partie d'eux. Mon sang ne fit qu'un tour et je l'assommai.

Je fus sorti de mes pensées quand je vis Isaure se réveiller. Il comprenait qu'une nouvelle fois, je l'avais eu. Que j'avais été plus rapide que lui. Que je le tenais à ma merci et qu'il allait passer un sale quart d'heure. Comme une impression de déjà vu. « Comme on se retrouve... » Au fond de moi, une partie était contente de le retrouver. Certes, le fait que je veuille me venger de ce qu'il avait fait à mes amis était en partie responsable du fait que j'étais contente de le voir. Mais il y a une petite voix dans ma tête qu'il y avait une tout autre raison. Une de celle que je niais en bloc. Vicieuse et prête à me sauter à la gorge quand je ne m'y attendrais pas. Mais il était hors de question, que je laisse cette partie de moi m'attendre. Jamais. Le seul rapport que j'aurais avec lui ça serait de la colère. De la haine d'avoir tué des sangs-mêlés qui étaient devenu à force des années ma famille. On ne tuait pas les gens que j'aimais pour la raison qu'on était différent. C'était racial. Comme autrefois avec Hitler, mais maintenant, c'était nous les demi-dieux les Juifs. La peur de l'inconnu. Bien sûr si je n'avais été qu'une terrestre, j'aurais réagi de la même façon. On avait tous peur de l'inconnu, tous sans exception. J'aurais ressenti certainement une jalousie qu'eux étaient différents, mais de là à tuer. Mon regard se voila au souvenir de ma famille morte. C'était pitoyable. Lâche. Et j'allais les venger. Je penchais la tête en regardant Isaure menotté sur un fauteuil de la boutique. Oui, j'étais contente de le voir, car j'allais une nouvelle fois le torturer, comme je l'avais fait la dernière fois. Juste ça. Rien que ça. Et non parce que je commençais à ressentir quelque chose pour lui. Et si c'était le cas, ma vengeance passerait avant n'importe lequel des sentiments aussi amoureux soit-il. « Tout le déplaisir est pour moi également. » Mon sourire se fit plus sarcastique à mesure que je le détaillais de la tête au pied. Je savais que la ceinture qui valait une bonne petite fortune allait céder à un moment à un autre. Ce n'était pas pour rien que j'utilisais l'un de mes pouvoirs pour l’envoûter. Car je savais que si je rompais mon pouvoir, il lui aurait été facile de se détacher. Mais vu qu'on était dans une boutique de vêtement et non une boutique de sport, je n'avais trouvé que ça sous la main. On faisait avec les moyens du bord et ça faisait l'affaire pour maintenant. Non pas sur qu'Isaure apprécie la façon qu'on parle, lui attacher à un fauteuil et moi le dominant sur le comptoir telle une reine assise sur son trône. Il avait l'habitude de se faire prisonnier aussi facilement. Les humains perdaient toujours contre les demi-dieux. Certes, ils avaient gagné une bataille, mais pas la guerre, c'est ce que je me disais chaque fois en regardant la colonie des sangs-mêlés. L'atmosphère était différente. Les gens étaient différents. On était loin de l'avant attaque où les sangs-mêlés riaient. Maintenant, ils avaient tous une lueur nostalgique dans le regard. Et ça m'énervait. On avait blessé ma famille, j'avais leur blesser la leur. Œil pour œil dent pour dent. « Tu comptes me regarder encore longtemps avec ce sourire béa ? » Je haussais les sourcils face à sa question. Il n'était pas béa et si c'était le cas, il ne le restera plus pour longtemps.

Je sautais du comptoir et partis vers Isaure. J'accentuai doucement mon pouvoir sur lui. Je savais que si quelqu'un entrait dans la boutique, la personne serait directement victime de mon pouvoir. Mais j'avais bien pris soin de tout fermer pour que personne ne nous chope. Car si quelqu'un nous voyait et filait, je devrais partir. Les flics des humains m'avaient déjà dans le collimateur, ce qui était le cas de nombreux sangs-mêlés. Le pire était Loïs et Tristan. Mais ce n'était pas le sujet. Arrivé près de lui, je levais l'une de mes mains pour lui attraper le menton. Avec insistance. « Tu sais que si je le voulais, je pourrais te faire tomber amoureux de ce sourire que tu qualifies de béa. Ou pire t'inciter à te suicider et tu le ferais, tu le sais, je suis beaucoup plus forte que toi Isaure. » Tout en lui parlant, j'avais accentué mon pouvoir sur lui au point qu'il aurait eu mal à respirer. Si je continuais ainsi, je savais que je pourrais lui demander d'aller m'arracher la lune, il le ferait. Mais, je trouvais trop facile d'utiliser mon pouvoir. Aussi bizarre que cela l'était, j'appréciais nos duels. Et je trouvais bien plus amusant de le torturer que d'avoir ma réponse en seulement une minute. Et je savais qu'au fond de moi que dès qu'il m'aurait donné ce que je voulais, j'allais devoir le tuer. Et cette idée ne m'enchantait guère. Oui, c'était bizarre et je préférais l'oublier que de me demander pourquoi ça me dérangeait de le tuer. C'était ce qu'il méritait de toute façon. Lui n'avait pas hésité à assassiner mes camarades de sang-froid. Chaque soir, je revoyais les yeux vides de mes amis, le sang coulant de leur front. J'espérais que leur âme n'aille pas au purgatoire. Ils ne le méritaient pas tout comme ils ne méritaient pas d'être morts, ils étaient si jeunes. Ma main qui avait attrapé le menton d'Isaure se resserra à ce souvenir. Je m'en fichais de lui faire mal. Il le méritait. « Mais je ne le ferai pas, ça serait trop doux pour toi. Tu mérites mieux qu'une balle entre les deux yeux comme tu as fait à mes amis. Je te réserve bien pire et tu regretteras de n'avoir pas été assez vigilant et malin pour ne pas t'apercevoir qu'on était quatre. » Je le fusillais du regard et lui relâchais le visage. Je lui tournais le dos et partis chercher une chaise. J'avais ralenti mon pouvoir un peu pour retrouver le Isaure que je connaissais. Une fois la chaise en main, je l'installai à l'envers en face d'Isaure et m'y installa à califourchon dessus. « Maintenant que tout est clair entre nous, parlons ou plutôt répond à mes questions gentiment et je te ferais le moins souffrir possible. » Bon, j'étais certaine qu'Isaure allait en faire qu'à sa tête et montra une résistance à mes questions. A force de l'avoir torturé pendant une semaine, je savais qu'Isaure n'était pas un grand bavard et était loyal envers sa cause. Comme je l'étais envers la mienne. « Est-ce que ta présence ici est synonyme d'une nouvelle attaque ? » Première question, première résistance ?




Dernière édition par Elin R. Keynes le Sam 2 Juil - 12:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptySam 21 Mai - 14:56



Le problème avec cette fille était qu'il ne savait toujours pas quoi en penser. Et à propos de ne pas savoir, il ne savait pas non plus ce qu'elle pensait exactement en ce moment même. Elle avait eu la possibilité de le tuer plus d'une fois mais ne lui avait jamais donné le coup de grâce. Pourquoi, mystère. Elle était comme tous les autres de son « espèces », elle obéissait à des règles qui le dépassaient complètement et dont il n'avait que faire. Toujours était-il qu'il était encore aujourd'hui en position de faiblesse face à elle, et qu'il commençait à en avoir ras la casquette. Ce n'était pas dans ses habitudes de se faire enfumer de la sorte et son égaux, certes léger mais toujours présent, n'avait pas digéré cette défaite face à la demi-déesse. Il état grand temps que quelqu'un lui apprenne les bonnes manières. Quand elle sauta du comptoir, il évalua ses possibilités de fuite. Avec elle, il y en avait moins. Notamment parce qu'elle avait des aptitudes, comme tous les demi-dieux, et qu'avec ça, elle avait l'avantage quand elle le désirait.

« Tu sais que si je le voulais, je pourrais te faire tomber amoureux de ce sourire que tu qualifies de béa. Ou pire t'inciter à te suicider et tu le ferais, tu le sais, je suis beaucoup plus forte que toi Isaure. » 

Elle marquait un point. Mais si il avait eu une arme du DLCEM, elle aurait sans doute moins fait la maligne. Mais ça... ce n'était pas le cas. Un jour il verrait ce charmant sourire s'effacer. Il se le jurait. Pourquoi avait-il fallu qu'il tombe sur une fille d'Éros, pourquoi ? Était-ce son ex-fiancé qui lui envoyait de grands signaux depuis le ciel ? Certainement pas. Il avait juste fini par croire qu'il était un aimant à demi-dieux depuis le temps. Au moins pour son job, c'était pratique. S'il pouvait ramenait les fesses d'Elin dans leur laboratoire, il connaissait deux ou trois scientifiques qui se feraient un plaisir de l'étudier après l'avoir mise en sourdine. Et il se sentait tellement... Pas lui. Elle s'en servait en ce moment même, il le sentait. Sa respiration était plus lente, et l'envie d'inspirer une grande bouffée d'air frais était plus forte que jamais. Houla, elle l'avait agrippé. Mauvais point. Elle ne le savait peut-être pas encore, mais le garçon qu'elle avait sous les yeux était loin, très loin d'être tactile. Il avait envie de lui cracher au visage et de lui flanquer un coup de pied, mais il ne pouvait pas. Maudit... enjôlement ? Quoi qu'il en soit, ses muscles refusaient de lui obéir. À moins que cela ne soit du au fait de sa grande concentration. Il était trop occupé à évaluer ses chances de fuites. Elle recula, attrapa une chaise et se cala en face de lui, un air déterminé sur le visage. Elle passait à un interrogatoire maintenant. Allons bon. Il aurait tout vu avec elle. Mais il devait avouer que c'était bein la dernière chose à laquelle il s'attendait.

« Non», répondit-il sèchement.

Et pour une fois, c'était honnête. De toute façon, inventer une attaque imminente ne l'amènerait à rien, il le savait. Au fond de lui, qu'elle lui pose cette question lui faisait plaisir. La DLCEM avait réussis. Ils avaient semé la terreur chez eux et maintenant, ils guettaient le moindre mouvement de leur part. Ils étaient sur leur gardes, sans doute prêt à craquer. Avant de s'éterniser sur le sujet (de toute façon il n'en avait pas envie et ne dirait rien de plus) il continua dans ses explications.

« Je venais rendre visite à ma mère, contente ? »

Qui l'eut cru, hein ? Il était loin du fils collé à sa maman, mais puisqu'elle l'avait à moitié supplié de venir lui rendre une petite visite...

« Et tu vas me mettre en retard. »

Et être en retard, il avait horreur de ça. Lui qui était toujours à l'heure partout, qui mettait toujours un point d'honneur à se pointer à tous ses rendez vous avez de l'avance... Et une fois de plus sa malchance était venu s'en mêler, posant le pion demi-déesse en colère sur son chemin. Et là, pas de collègues du DLCEM pour l'aider à s'en sortir. Il allait devoir gérer sa crise tout seul, peut-être en attendant que les gens sortent de leur états actuels, que la police débarque que... bref, que les choses bougent et que la demi-déesse soit obligé de capituler ou de prendre la fuite. Elle ne pouvait pas tenir le siège éternellement ! Que croyait-elle...

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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptySam 2 Juil - 15:14


When the rain begins to fall


Et quand il commence à pleuvoir, tu chevauches mon arc-en-ciel dans le ciel et je t'attraperais si tu tombes. Tu n'as jamais à me demander pourquoi. Et quand il commence à pleuvoir, je serai le soleil dans ta vie. Tu sais qu'on peut tout avoir et que tout ira bien. When the rain begins to fall – Jermaine Jackson
Isaure & Elin




Pourquoi je ne le tuais pas ? C'était probablement la question qu'il devait se poser et que des sangs-mêlés m'auraient posés s'ils me voyaient dans cette situation. C'était la deuxième occasion qui me présentait et dans aucune d'elle, j'avais dans l'optique de le tuer. Pourtant, il le méritait. Il avait tué bon nombre de mes semblables et méritaient le même sort. C'était ce que voulait bon nombre de sangs-mêlés leur faire la même chose et j'avais eu cette possibilité. Que je n'avais pas saisi. Comme je n'allais pas me rattraper aujourd'hui. Non. Comme je lui avais dit, il méritait plus que ça. La mort était trop douce comparé à ce qu'il avait fait. Je n'avais pas encore décidé de ce que j'allais faire de lui, mais je savais qu'au fond de moi, l'idée de le ramener à la colonie comme prisonnier ne m'enchantait guère. Et encore moins de le tuer. Que faire de lui ? C'était une question qui revenait sans cesse dans mon esprit et j'avais choisi l'optique de l'interrogatoire. J'aurais pu le torturer, mais j'en avais décidé autrement. Il devrait être surpris que je choisisse cette solution plutôt qu'une autre, mais je préférais m'assurer que les camps soient en sécurité. Que je sois en sécurité. D'où ma première question de savoir s'ils prévoyaient une nouvelle attaque aux camps. Mon pouvoir aidant, j'eus sa réponse plutôt rapidement.« Non. » Devais-je le croire ou mentait-il ? Les deux solutions étaient possibles. Une partie de moi voulait croire qu'Isaure était honnête sur ce point. Une autre sur ses gardes ne voulait pas le croire. Il pouvait mentir en couvrant ses arrières. C'était possible. C'était eux. Un dilemme que je ne devais pas montrer. D'une parce qu'il devait croire que son organisation nous faisait peur, ce qui était au passage un peu vrai. Et de deux, c'était moi qui menais la danse et je ne voulais pas que la situation s'inverse. Mes yeux se braquèrent un moment sur l'objet qui tenait prisonnier Isaure du fauteuil. Une pauvre ceinture de luxe qui pour le moment tenait bon. Si ça avait été une contrefaçon, il y aurait longtemps qu'elle aurait cédé vu la force d'Isaure. Un bon point pour la boutique. « J'espère pour toi que tu disses vrai, je n'aime pas que les gens mentent. » A part quand vous êtes des sangs-mêlés, là, c'était obligé qu'on ment sur notre véritable nature. C'était une question de sécurité. Le mensonge avait du bon de ce côté. J'allais lui poser une nouvelle question quand il me coupa dans ma lancée. Il se justifia de lui-même sans que je lui demande la vraie raison de sa venue ici. Étonnant, il avait pris mes menaces aux pieds de la lettre. Ou alors c'était mon pouvoir qui le poussa à justifié. À voir. « Je venais rendre visite à ma mère, contente ? » Comme c'était surprenant. On avait eu la même idée de rendre visite à notre maternelle, le même jour. Ce qu'il nous faisait un point commun aussi bizarre fut-il. Un fait qu'il n'avait pas besoin de savoir. Déjà parce qu'avoir des points communs avec ce type ne m’enchaînait guère et vu le regard noir qu'il me lança, c'était réciproque. Ou alors c'était parce que je l'avais une nouvelle fois prise par surprise et capturé à ma façon que ses yeux me lançaient des éclairs. Oui. Ou probablement les deux. Et ça m'amusa.

Un sourire flotta sur mes yeux tandis que je penchais la tête sur le côté. Je pourrais peut-être user de son information plus tard pour avoir ce que je voulais. Je le notai dans un coin de ma tête tandis qu'il protesta à nouveau. « Et tu vas me mettre en retard. » Je rigolais à sa remarque. Pas étonnant qu'un homme comme lui détestât le retard. Il transpirait l'homme qui mettait un point d'honneur à venir à l'heure tous les jours voir même en avance. Un fait que j'appréciais chez quelqu'un, mais que je préférai effacer de mes pensées. Ce n'était ni le lieu ni le bon moment et encore moins la bonne personne pour trouver des choses positives sur lui. Lui n'avait pas cherché à connaitre qui était mes amis. Il les avait vus inoffensif et vulnérable et n'avait pas hésité une seconde à les tuer de sang-froid. Ma main se serra sur ma chaise en repensant à l'image de mes amis. Mort. L'une d'elles avait été l'une des premières personnes à m'avoir accueilli à la colonie des sangs-mêlés et était devenu au fil de temps ma meilleure amie. Elle faisait partie de mon passé maintenant comme les autres. Un passé que j'avais promis de les venger coute que coute. Et Isaure ici présent allait m'aider à mettre à profit mon défaut fatal, mon esprit rancunier. « Je crois qu'elle peut dire adieu à te voir aujourd'hui, Isaure. Comme qui dirait certain, je t'ai trouvé, je te garde. Pour un bon et long moment. » Du moins, je l'espérais. J'avais certes convaincu toutes les personnes présentes ici à partir et incité à oublier le braquage, il serait idiot que je ne reste pas sur mes gardes. D'autres personnes auraient pu entendre ce qu'il s'est passé dans la boutique de vêtements de luxe et auraient pu appeler la police. Si cela avait été le cas, il ne me laissait pas énormément de temps à questionner Isaure. Une bonne demi-heure en comptant la circulation. Ou beaucoup plus si personne n'avait appelé la police. Ce que j'en doutais les dieux pour une raison que j'ignore était contre moi aujourd'hui. Et la chance de ne pas voir la police débarquée ici était faible. Je ne devais donc pas perdre de temps.

Me concentrant à nouveau sur le mortel, je continuais d'user de mon pouvoir sur lui. Autant ne prendre aucun risque avec lui. On ne sait jamais. Il serait idiot de le voir comme un être vulnérable. Il ne l'avait pas été cette nuit-là et j'avais eu de la chance d'avoir agie la première sur lui. Comme aujourd'hui. « Et c'est plutôt imprudent de dire que ta mère se trouve dans le coin. On ne sait jamais ce qu'il pourrait lui arriver. Tu sais un accident peut arriver si vite… » Menace à peine voilée. Comme dirait le proverbe c'était œil pour œil dent pour dent. Il avait tué des personnes qui étaient devenu ma famille au fil du temps et ça ne serait que justice de lui rendre la pareille. Au fond de moi, je savais que j'en serais probablement incapable de tuer une innocente personne car celle-ci avait mis au monde un homme qui avait tué des sang-mêlés. Et c'était bien la dernière chose qu'il devrait savoir Isaure. Certainement pour lui, on était tous des montres qui se fichaient pas mal des mortels. Et j'allais lui laisser croire cette pensée. Autant qu'il reste dans leur bêtise humaine plutôt que de chercher à lui enlever. C'était humain d'avoir peur à l'inconnu et avec ce genre de personne comme Isaure, personne ne pourrait enlever leur idée qu'ils se faisaient de nous. Ça aurait été beaucoup plus simple s'il avait été manipulable. Plus intelligent pour croire qu'on était pareil qu'eux mais avec des capacités en plus. Mais on n'avait pas toujours ce qu'on voulait. Malheureusement pour lui. Et toujours les mêmes questions qui revenaient dans mon esprit. le concernant. Concernant cette organisation mystérieuse. C'était la situation parfaite pour récolter des réponses à mes questions. Il fallait juste qu'il me réponde sincèrement. Pas sur qu'il le fasse. « Comment as-tu su qu'Eros était mon père ? Ce n'était pas la question que je voulais lui poser. Pourquoi Hadès cette question  avait franchit mes lèvres. « Je ne fais rien qui prouve que le dieu de l'amour est mon paternel alors comment tu l'as deviné Isaure ?  » rajoutais-je en le regardant droit dans les yeux. Certes. Depuis qu'il avait découvert mon parent divin, j'avais été curieuse de comprendre comment il avait vu juste. Il ne me l'avait jamais dit. Juste souris en me rappelant mon accord de le lâcher s'il trouvait qu'Eros était mon père. Un marché étant un marché, je l'avais délivré sans connaitre cette réponse à ma question. Au moins me dis-je, j'allais quand même avoir une réponse à cette question qui me torture l'esprit depuis notre rencontre. Et je resserrai un peu plus mon pouvoir sur lui pour être sur qu'il me réponde.


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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyMer 10 Aoû - 13:58

Il devait s'y attendre et pourtant le jeune agent avait eu un mince espoir. Mais elle ne le cru pas. Ou du moins, elle ne prêta aucune attention à la raison de sa présence ici. C'était décidé, la prochaine fois (s'il y en avait une après cette mésaventure) il prendrait l'avion pour rejoindre sa mère à Boston. Histoire de ne pas tomber sur une Elin en colère une seconde fois. Une fois lui suffisait amplement. Isaure était quasiment dans les vapes. Ou la tête complètement ailleurs, au choix. La demi-déesse exerçait un il ne savait trop quoi sur lui, et son esprit était incapable de réfléchir vite et convenablement. Au lieu de ça une flopée de pensée inutiles et toutes plus niaises les unes que les autres envahissaient son esprit embrumé. Maudite demi-déesse. Il la trouvait même attirante et désirable mais il le savait, tout ça venait d'elle. Ce qu'il ressentait était faux, elle jouait tout bêtement avec ses nerfs tant que son énergie le lui permettait. Il le savait les demi-dieux n'étaient pas sans failles, ils se fatiguait comme tout bon mortel. Et à ce moment là il en profiterait. La question qui suivit, Isaure ne s'y attendait pas. Pas venant d'elle du moins. Il s'attendait d'avantage à être questionné sur ses motivations, celles qui les avait poussé à tuer ses camarades cette nuit là, dans les bois. Mais non. Au lieu de ça la jeune femme lui demanda comment il avait su pour son père. Ah, il se doutait bien que depuis cette nuit elle n'avait à cœur que de connaître le pourquoi du comment. Après tout, Isaure avait misé sa libération contre une simple réponse. Elle avait tenue sa promesse, il avait deviné qui était son parent divin, elle l'avait libéré. Il avait joué gros ce soir là, il s'en souvenait, mais il était déjà sur de gagner. Il ne pariait jamais à la légère.

Ça te perturbe, hein ? Je vais mettre fin à tes questionnements si il n'y a que ça qui puisse me faire sortir d'ici. Disons que, j'ai un lien particulier avec les divinités de l'amour. Ce sont celle que j'ai le plus étudié. Avec leurs enfants.

Et... ce n'était pas tout à fait faux. En réalité il maudissait Eros, Cupidon, Anthéros, Aphrodite, Venus, toutes ses conneries, ses déesses et ses dieux ailés qui chantaient dans les nuages et déversaient de l'amour un peu partout dans le monde en attendant les ravages que cela ferait. Pour lui la seule déesse digne de respect était Athéna. La sagesse. Point barre. Le reste c'était... Mais Aphrodite en particulier. C'était elle qui avait mise la femme de sa vie en travers de son chemin. Et il était tombé amoureux de la mauvaise personne. Elle n'avait pas cherché à le berner pourtant. Mais quelque part, il avait toujours cette rancœur envers cette déesse. Et toutes les divinités lui étant rattachés. Elle n'avait rien fait pour sauver sa fille, ni son enfant à naître. Elle était morte par sa faute. Parce qu'elle était lâche, inutile , faible et que le sort de ses enfants ne l’intéressait pas. Et aujourd'hui il se faisait une joie d'aider le DLCEM à détruire son monde pour lui remémorer un peu chaque jour sa peine. Il avait les yeux perdu dans le vide à présent. Devant lui il imaginait encore le visage de sa belle enfant d'Aphrodite. Isabelle avait eu une vie si courte. La vie était injuste. Il la sentait toujours auprès de lui. Cette bague qu'il avait autour du coup, sa bague. Celle qui avait prévu de lui donner.

Donc je vous repère vite.

Il s'était repris, conscient que son silence la pousserait à se poser d'avantage de question.

Maintenant, sois maligne, et fais nous sortir d'ici avant que la cavalerie débarque.
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MessageSujet: Re: Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé)   Elin ~ When the rain begins to fall. (terminé) EmptyMer 21 Sep - 12:58


When the rain begins to fall


Et quand il commence à pleuvoir, tu chevauches mon arc-en-ciel dans le ciel et je t'attraperais si tu tombes. Tu n'as jamais à me demander pourquoi. Et quand il commence à pleuvoir, je serai le soleil dans ta vie. Tu sais qu'on peut tout avoir et que tout ira bien. When the rain begins to fall – Jermaine Jackson
Isaure & Elin



J'aurais pu poser n'importe quelles questions. Par exemple, pourquoi il nous détestait au point de nous massacrer un par un. Faisant les colonies des abattoirs géants pour ses mortels. Le pire, c'était qu'ils n'étaient que de simples mortels. Ils n'avaient aucun pouvoir, peut-être avait-il des instruments pour voir à travers la brume, mais rien de plus. Et pourtant, ils avaient fait de nombreuses victimes et en faisaient encore. Et cette situation me lassait. M'énervait. Je voyais leur attaque basée comme une vulgaire jalousie. Ça ne pouvait que ça. L'humain avait peur de l'inconnu et on l'était pour eux. Mais de là à nous tuer, ils auraient pu envisager d'autres stratégies moins violentes. Comme nous parler, pour nous comprendre. Mais non. Ils n'avaient rien à faire de ça et je me maudissais de ne pas l'avoir tué ce soir-là alors que j'en avais l'occasion. Il avait été ma merci. Prisonnier. Avec le sang de mes amis sur les mains. Mais je n'avais rien fait et je l'avais laissé filer s'il trouvait qui était mon parent divin. Et bizarrement, il avait trouvé. Du premier coup. Et il était parti comme je lui avais promis. La question de comment il le savait m'avait hanté. Au point de lui avoir posé celle-ci comme question. Lui aussi sembla surpris de mon choix de question. Il pensait que j'allais lui poser d'autres biens différents, mais il joua le jeu. S'en amusa même. Ça s'entendait dans le ton qu'il usa pour me répondre. « Ça te perturbe, hein ? Je vais mettre fin à tes questionnements s'il n'y a que ça qui puisse me faire sortir d'ici. Disons que, j'ai un lien particulier avec les divinités de l'amour. Ce sont celle que j'ai le plus étudiée. Avec leurs enfants. » Un lien particulier ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire par là. Cette question me traversa l'esprit au même moment où il enchaîna sur sa lancée. « Donc je vous repère vite. » Les des divinités de l'amour étaient connues pour répandre de l'amour. Certains de leurs enfants faisaient la même chose allant même jusqu'à en jouer sur les mortels. Peut-être, c'était ce qui lui était arrivé d'où son savoir sur ses divinités. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que j'inclinai la tête. Radieuse d'avoir percé un peu l'homme mystérieux qu'était Isaure. « Oh, je vois. Tu t'es entiché de l'une de leur fille et méchante comme elles sont, elle t'a brisé le cœur. Pauvre Isaure. » Ironisais-je avec un sourire amusé sur les lèvres. Bon, ce n'était pas classe venant d'une enfant d'une divinité de l'amour de faire ça, mais ce n'était pas de notre faute. C'était dans notre caractère et certains même avait ce pouvoir sans s'en rendre compte ou presque. Comme Orion, mon demi-frère. Et vu son changement d'attitude, il était le plus affecté émotionnellement. Et il n'avait tué personne pour ça.

Un silence s'était abattu entre nous que je ne calculais pas avant qu'Isaure le rompre. Trop occupé à être dans mes pensées. J'en suis sorti par l'homme dont j'avais fait prisonnier, une nouvelle fois. « Maintenant, sois maligne, et fais nous sortir d'ici avant que la cavalerie débarque. » Il avait raison. Je ne savais combien de temps je retenais Isaure contre son gré. Une vingtaine de minutes si ce n'est plus. Une chose était sur, la police avait reçu le message comme quoi des voleurs avaient braqué la boutique de marques. Et vu la distance qui séparait le poste de gendarmerie et ici sans compter le trafic, il ne leur fallait un peu de temps pour venir. Du temps. C'était ce qu'il m'en restait plus beaucoup et il le savait. « On a encore quelques minutes avant que la cavalerie débarque. J'aurai filé d'ici bien avant qu'il ne débarque, question d'habitude. » Clin d'œil oblige, je me relevais de ma chaise. C'était une habitude pour tous les sangs-mêlés de partir avant les flics. A part Lois et Tristan, mais ça s'était autre chose. « Content hein ? » Lui lançais-je ironiquement en me passant une main dans mes cheveux. Il devait me rester à tout cassé dix minutes pas plus avant que je parte. Il fallait que je fasse vite. « Bref, revenons à nos satyres enfin à nos moutons, tu avais compris sans doute. » Il n'était pas idiot et il serait idiot de le lui faire remarquer. Je remettais la chaise à sa place et me dirigeai lentement vers le membre de la DLCEM. « Une fille d'Aphrodite t'a brisé le cœur et c'est pour cette raison que tu nous détestes. Les sangs-mêlés. Tu ne trouves pas que la raison qui t'a poussé à tuer mes amis, non, je devais dire des membres de ma famille, ce soir-là est complètement… absurde ? » Leurs morts étaient absurdes. Pas digne de héros. Et tout ça, à cause de lui. Et d'Aphrodite, car c'était sans doute l'une de ses filles qui lui avait fait ça. Je n'allais pas lui dire que moi aussi, je ne portais pas dans mon cœur ma chère tante. Je ne voulais pas nous faire un point commun. Et dans tous les cas, ce n'était pas une bonne raison qui justifiait son geste. Ses gestes. « Tu n'es pas le seul mortel, et mêmes demi-dieux voir dieu à avoir été victime des charmes d'une divinité de l'amour et à ce que sache, ils n'ont pas été jusqu'à tuer des personnes innocentes juste pour assouvir leur putain égo et de tristesse. » Criais-je en me rapprochant de sa position tout en exerçant mon pouvoir sur lui. L'utilisait me fatiguait. Il fallait que je fasse vite. J'avais envie de le gifler, mais je ne le fis pas. « Dis-moi Isaure, est-ce qu'on te dégoûte ? Qu'à chaque fois que tu croises un de leur chemin, tu files directement sous la douche pour te désinfecter car sait-on jamais, on est peut-être porteur d'une maladie quelconque qu qu', nous sommes sommes des enfants de dieu. » L'ironie se sentait dans mes mots. On était certes différents des mortels, mais on l'était à moitié. On n'était pas la peste incarnée, ils devaient le savoir. Ou pas vu le regard qu'il me jetait. Et qui justifia mes nouvelles paroles. « Hein Isaure ? Je suis sûr que ça doit être le cas. » J'étais arrivé si près de lui que j'avais envahi son espace et que je l'avais attrapé sous le menton.  

Je levais une seconde les yeux vers l'horloge murale qui était disposée sur l'un des murs de la boutique. Je devais faire vite. Ce n'était pas dans mes projets de finir en prison pour avoir kidnappé un civil dans une boutique de vêtements de marque. Même si passé plus de temps avec le tueur de mes amis en valait la peine. Presque la peine. « Tu as de la chance Isaure, comme tu la si bien dit la cavalerie ne va pas tarder à débarquer. Dommage, j'avais encore envie de te parler. » Le verbe questionné ou interroger serait le plus juste. Mais peu importe. Un sourire mutin s'afficha sur mes lèvres quand je reculais de quelques pas. Plus que quelques minutes avant qu'il n'arrive. Si c'était avec quelqu'un d'autre, j'aurais filé depuis un moment alors qu'est-ce qui me retenait de partir ? Mon regard croisa le sien. Isaure. C'était lui qui me retenait du moins, je le niais fortement. Je fermais les yeux et me retournais avec l'intention de partir, mais une idée de génie me frappa à l'esprit. C'était une idée géniale. Sans réfléchir du pourquoi et du comment cette idée est apparu dans ma tête, je m'étais retourné et précipitée vers Isaure. Avant qu'il ne comprenne ce qu'il lui arrivait, mes lèvres s'étaient posées sur les siennes. Je l'embrassais. J'embrassais l'assassin de mes amis, celui dont je voulais me venger. Je mis cela sur le compte d'une petite vengeance. Je le dégoutais. L'embrasser était un bon moyen pour le répugner. Ce qui devait être le cas vu qu'il ne bougeait pas, à moins qu'il soit surpris par mon geste. Il devait s'imaginer à tout sauf à ça. Même moi, je l'étais.

Après qui semblait être une éternité, je me reculais et relâchais ma main qui s'était fourrée dans ses cheveux. C'était juste pour le retenir, juste que ça. Je me le faisais entrer dans mon crâne du moins que je le pouvais. Un sourire qui se voulait malsain aux lèvres, je reculais. « A bientôt Isaure. » Un dernier clin d'œil et je partis du magasin en claquant la porte derrière moi. Laissant un Isaure seul, attaché par une ceinture de marque sur l'un des fauteuils du magasin. Sans l'influence de mon pouvoir, il n'aurait aucun mal à se détacher avant que les flics arrivent. Et même s'ils arrivaient avant, ça lui ferait du bien de se faire questionner par de vrais agents de police. Je me fichais qu'il leur balance mon nom, j'avais l'infime conviction qu'il ne le ferait pas. Au même moment où le taxi où j'étais monté tournait en direction de New-York, les voitures de la gendarmerie arrivaient. Et c'est sans un regard en arrière que je partis avec la seule pensée en tête : pourquoi j'avais envie de ré-embrassé Isaure bordel ?


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