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 Rien de tel qu'un petit remontant. (lyllian-aaron, terminé)

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MessageSujet: Re: Rien de tel qu'un petit remontant. (lyllian-aaron, terminé)   Rien de tel qu'un petit remontant. (lyllian-aaron, terminé) - Page 3 EmptyJeu 20 Oct - 21:28



Rien de tel qu’un petit remontant.
Ft. Maisie Cooper et Lyllian-Aaron McLochlainn


Avec l’alcool qu’elle avait bu rapidement, Maisie n’avait plus vraiment les idées claires. Elle avait écouté ce que Lyllian avait à lui dire. Elle en avait donc conclu qu’il ne voulait surtout pas d’enfant. La jeune femme savait très bien que s’ils se voyaient, ce n’était pas pour parler de sa vie. Lyllian ne travaillait pas gratuitement et après une bonne journée de consultions, il avait très probablement envie de passer à autre chose. Ce qui était tout à fait légitime quand on y pensait. Cet homme avait l’air d’être blasé de tout. Mine de rien, ça touchait quand même Maisie sans qu’elle le fasse exprès. Elle savait très bien qu’elle ne devait pas s’attacher à lui, mais au fond d’elle, elle était attachée à lui. Quand elle se sentait mal ou qu’elle avait besoin de parler à quelqu’un, ses pensées se tournaient automatiquement vers lui. Le plus drôle, c’est qu’elle avait l’impression que ce dernier lisait dans ses pensées. Le nombre de fois où elle avait pensé à lui et où il s’était manifesté. Autant dire que le hasard fait parfois bien les choses. Lyllian, s’était sa drogue, elle avait besoin de lui pour se sentir bien. Elle faisait des choses avec elle qu’elle n’aurait jamais pensé faire avec qui que ce soit. Et elle était persuadée que pour lui s’était exactement pareil. Même si ce dernier ne voulait pas le reconnaître. Les conseils qui lui avaient donné jusqu’ici lui avaient toujours été utile. Elle savait donc qu’elle pourrait lui parler de son père sans le moindre souci. Mais elle ne savait pas du tout qu’en réalité, les deux hommes s’étaient déjà fréquentés. Le jour où son père allait le savoir, ça allait être la catastrophe. Mais nous n’en sommes pas là pour le moment. Quand Lyllian parlait, Maisie ne pouvait pas s’empêcher de le dévorer du regard. Elle commençait à avoir envie de plus en plus de lui. Elle comprenait mieux pourquoi ce dernier jugeait que parler devenait inutile et chiant à force. Tout en écoutant ce qu’il était en train de lui dire, elle se servit un nouveau verre et fit un nouveau cul sec. Elle avait besoin, et envie, de se changer les idées. QU’est-ce qu’il était chiant de changer de sujet tout le temps ! Elle était certaine qu’il lui cachait quelque chose. Mais elle ne pourrait malheureusement pas lui tirer les vers du nez. Elle ne le savait que trop bien. Il pouvait être une véritable tombe quand il s’y mettait. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Si tu me dis ce que tu sais sur mon père, je ne parlerai pas de toi. Mais dans le cas contraire, j’y serai peut-être forcée. Elle l’avait juste pensé mais elle ne l’avait pas dit. Car elle ne voulait pas le perdre. « Oui je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Je ne dirais rien soit en sûr. »

La jeune femme savait très bien que tout ce que lui disait Lyllian avait vraiment de l’or. Il fallait qu’elle fasse bonne usage de toutes les cartes que ce dernier lui mettait dans les mains. Elle était aussi d’accord avec lui quand il lui disait qu’elle devait se renforcer un peu et faire en sorte que rien ne la touche moralement parlant. Mais contrairement à Lyllian, Maisie ressentait des émotions dont elle ne pouvait se débarrasser. Elle aimerait bien pouvoir prendre un air aussi détaché que lui sur certaines choses. Elle se demandait vraiment comment il faisait ou quel avait bien pu être le phénomène déclencheur de son comportement. Avait-il eu une enfance difficile ? Probablement que oui. Mais le plus drôle c’est qu’il était assez contradictoire. Il disait ne pas aimer les gens, mais sa profession prouvait totalement le contraire. Si on n’aime pas les personnes, il est impossible d’être psy. Car on passe la plupart de ses journées à les écouter. Maisie ne pourrait pas faire cette profession même si elle adorait être à l’écoute des personnes, elle n’aurait pas les épaules pour encaisser toutes les histoires dramatique et horrible que les personnes vivaient. Elle admirait les personnes qui étaient capable de travailler dans ce domaine. Un peu comme les aides-soignantes. Métier qu’elle ne pourrait pas faire non plus. Il fallait avoir les nerfs relativement bien accroché. Ce qui n’était pas vraiment son cas. Mais il faut de tout dans toutes les professions.

Elle plongea ses yeux bleus dans ceux de Lyllian. « Je ne te dis pas le contraire. Mais je ne le fais pas exprès. Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi détaché de tout. Je ne sais pas si je dois t’admirer ou te plaindre pour le coup. Je sais très bien que tu ne me souhaites aucun mal par rapport à cette rencontre. Il a vraiment du se passer quelque chose de terrible dans ta vie ou dans ton enfance pour que tu sois aussi détaché de toutes émotions. En ce qui me concerne, je ne me vois pas vivre toute seul et encore moins sans enfant. Je trouve que c’est vraiment bien d’être deux » Elle croisa les bras. « Donc si je comprends bien, si un jour tu t’échoues sur une île déserte sans personne, tu serais le plus heureux des hommes ? Moi je pense que je finirai par devenir folle. J’ai trop besoin de me sentir entourée. Je ne pourrai jamais finir ma vie seul. » Elle haussa les épaules. « C’est peut-être un brin égoïste. Je ne sais pas. Après tu finiras peut-être par changer d’avis qui sait. » Elle lui fit son plus joli sourire. « C’est tout ce que je te souhaite d’ailleurs. Je n’ai pas envie que tu finisses ta vie en étant malheureux. Je t’assure qu’être deux c’est vraiment super. Après, je suis un peu fleur bleue. Mais je suis une fille que veux-tu. »

Puis, vint le moment où la conversation commençait à agacer Lyllian. Maisie le connaissait par cœur. Mais elle était contente de la conversation qu’ils avaient eue. Elle se sentait carrément mieux à présent. Vu la manière dont il était parti, Maisie avait compris ce qu’il voulait. Il était venu pour coucher avec elle, et elle comptait bien le satisfaire. Ils avaient perdu bien assez de temps comme ça sans encore en rajouter d’avantage. Et puis, la jeune femme en avait de plus en plus envie. L’alcool l’avait détendue d’avantage et elle non plus n’avait plus envie de parler. Elle finit donc son verre et alla prendre celui de Lyllian qu’elle prit le soin de poser dans levier. Oui, elle était un peu maniaque mais qui pourrait lui en vouloir ?

Maisie avait toujours des bouteilles d’alcool dans son bar. Elle savait très bien que Lyllian pouvait venir à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Elle voulait le recevoir correctement. Alors elle faisait en sorte que le bar reste plein, non seulement pour lui, mais aussi pour elle. Quand elle rentrait après une dure journée ou qu’elle avait eu une déception, elle ne pouvait s’empêcher de se boire un petit verre. Bon d’accord, il lui arrivait parfois de se finir la bouteille à elle toute seul. La jeune femme savait très bien l’effet qu’elle faisait aux hommes et elle ne s’en privait pas. Elle étouffa un petit rire lorsqu’elle vit la tête que Lyllian faisait. Heureusement, ce dernier rattrapa la bouteille de justesse. Tout en roulant des hanches, elle lui prit la bouteille qu’elle posa sur la table. Elle lui retira ensuite la cigarette des lèvres et tira dessus avant de l’écraser dans le cendrier de son salon. « Non, pour le moment la bouteille ne nous sera pas d’une grande utilité, crois-moi. » Maisie le laissa faire et s’abandonna complètement à lui. Elle lui rendit son baiser. Il avait une haleine de vin et de cigarette. Ce qui ne lui posait aucun souci. Les mains de Lyllian connaissaient parfaitement le corps de Maisie. Elles savaient parfaitement où elles devaient aller. Cette dernière était chaude comme la braise et elle avait plus que jamais envie de lui. Mais elle ne se doutait pas vraiment de ce qui allait suivre. Elle était en train de lâcher prise. Et s’ils couchaient dans son salon ? Ce ne serai pas la première fois que ça se produirait. Elle aimait bien faire l’amour ailleurs que dans son lit. Ca mettait un peu de piment. La soirée promettait d’être chaude. Maisie espérait qu’ils feraient l’amour toute la nuit et qu’elle dormirait dans ses bras. Etrangement, elle se sentait en sécurité dans ses bras.

Mais le bruit du portable de Lyllian vint troubler le silence qu’il y avait dans la pièce. Elle hallucina quand elle remarqua qu’il regardait de qui il pouvait bien s’agir. Mais elle se ravisa lorsqu’elle se dit qu’il s’agissait probablement d’un patient qui avait peut-être besoin de son aide. S’il avait son numéro, c’est que ça devait vraiment être un cas important. Maisie savait très bien qu’il ne pouvait pas faire du non-assistance à personne en danger. Lorsqu’il regarda son portable, elle en profita pour aller lui embrasser le cou. Elle s’amusa aussi à le mordiller. Mais suffisamment doucement pour ne pas lui faire de marque. Ils n’étaient pas ensemble après tout.

Et la plus grande crainte de Maisie lui tomba dessus comme une baffe qu’elle reçut en plein visage avec élan. Il devait partir, là, maintenant, tout de suite. Mais pourquoi tant de haine ? Elle imaginait déjà la suite de la soirée. Pourquoi fallait-il que quelqu’un vienne tout gâcher ? Le sort venait vraiment de s’acharner contre elle. Il lui fit ses excuses et lui promit de se rattraper. Étrangement, elle savait qu’il lui disait la vérité sur ce point-là. Après, elle ignorait qui lui avait écrit. Mais elle n’avait rien à lui dire. Elle ne pouvait pas exiger quoi que ce soit de lui. Elle en avait parfaitement conscience, mais elle ne put s’empêcher de lui faire un regard de chat potté. « D’accord, mais fait attention à toi ok ? » Il embarqua la bouteille et elle ne dit rien. Il allait sûrement en avoir besoin. Elle referma la porte derrière lui. Elle soupira et alla se rhabiller et ranger un peu son intérieur. Une fois que cela fut fait, elle décida de comater devant une série emmitouflée dans son plaide sur le canapé de son salon. On ne sait jamais, il allait peut-être revenir ? Elle finit par s’endormir et retrouva son amant dans ses rêves.


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