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 J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)

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MessageSujet: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyMar 2 Aoû - 18:04

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

Hillel s’était baladé dans le camp. Enfin plutôt, il essayait de filé les centurions et autres hauts gradés, devant être présent à ses entrainements plutôt que d’errer sans rien faire. Alors d’habitude c’était par flemme ou pur provocation, mais parfois, comme à cet instant c’est qu’il n’avait vraiment pas la tête à ça. Il revenait tout juste d’une petite permission de cinq jours. Ca n’avait pas été de tout repos, mais heureusement que Jules, sa petite soeur était là pour lui changé les idées. Il était alors un peu trop à cran et fatigué pour se rendre à ses entrainements. Et pourtant qu’est-ce que ça aurait pu lui faire du bien. Peut-être demain, ou dans quelques jours. Il savait bien que s’il en parlait, peut-être qu’on ne le sévirait pas ou ne prendrait pas son manque d’assiduité en compte pour cette fois. L’air de rien, il voulait continuer de s’expérimenter et évoluer.

Il s’était rendu vers les forges. Il était par contre d’humeur à aller faire un petit « coucou » à Charlie. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Deux semaines et même plus. Après, ils se croisaient sans se voir, ou alors un simple salut de la tête ou de la main. Ils avaient beau être au même endroit, les légionnaires n’avaient pas forcément toujours le temps de se voir et se parler. Surtout Hillel qui s’isolait ces derniers temps et faisait honneur de sa présence qu’à Kenan ou Abby avec qui il était proche. Il entra sans un bruit et arriva à pas de loup derrière la demoiselle. Il resta un instant dans un coin de la pièce, derrière un meuble qui créait une zone d’ombre. Sans bouger, on ne le voyait littéralement plus. Et il l’observa en silence. Elle allait et venait dans la salle, concentrée. Mais il attendit le bon moment et se faufila derrière elle. Il inspira profondément et lâcha un « Peak-a-boo » bien sonore.

Il espérait bien lui avoir fait peur. C’était le but. Puis il s’installa, les fesses sur un bout de table libre et regardait le vide. « Ca va ? » lui dit-il seulement. Il ne savait pas ce qu’il faisait là. Il cherchait un peu un endroit pour se cacher des centurions et de ses noires pensées. Puis de tout les plus couillon de légionnaire qui ne se sont pas lassé de me faire chier avec ses histoires ! La rumeur courrait que Hillel était gay et n’assumait pas du tout, car il le démentait. Ce qui n’était pas tout à fait faux puisque j’aime bien les gars, mais les filles aussi. Et que j’assume pas beaucoup. Il lui fit un bref sourire un peu exagéré et attrapa déjà un marteau qu’il s’amusait à lancer et rattraper. L’outils tournait lourdement sur lui même, avant d’être un peu maladroitement attrapé par la main du fils de Mercure. Il ne connaissait pas assez bien l’objet, son mouvement ni son poids pour le faire encore son assurance légendaire avec ses couteaux par exemple. Mais ça allait venir ! Faut juste… que… je… Et l’objet tomba lourdement sur le sol. Hillel se figea pour retrouver son sourire le plus coupable du monde et ce regard de regarde-comme-je-suis-mignon-et-innoncent.

Il finit par regarder ailleurs. Il n’allait pas la fixer alors qu’il ne savait vraiment pas quoi dire. « En fait je voulais juste être là je crois… » s’adressait-il à lui même. Il arborait sur son arcade sourcilière gauche deux points de suture américain. « Un accident à la maison » comme il l’intitulait souvent pour dire qu’il y avait eu une confrontation avec la partie malade de sa mère. Et il se gonfla d’un « haaaaannnn » révélateur et bruyant, mais surtout soudain : « J’ai envie de faire des bêtises. Viens on va échanger d’place les affaires des gens dans une casernes. Ou un autre truc dans l’genre. On vole tout les sous-vêtements des légionnaires quand ils vont à la douche ! leva t-il le bras conquérant. Ah non, pas les douches faut que je les évites en ce moment » se gratta t-il le menton pensif. Avec ses rumeurs qui courraient… Et cette fois-ci elle eut droit à son sourire qui disait : « Aller, sil te plaaaaiiiiiit ! »

Il se baissa alors pour ramasser le marteau qu’il avait fait tomber et reprit joyeusement ses cabrioles. Très concentré, il en attrapa un deuxième plus petit et ne quittait pas les deux outils des yeux. Il n’était vraiment pas très à l’aise. Il fallait dire qu’il jouait avec deux poids différents qu’il ne maitrisait pas entièrement.  
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Dernière édition par Hillel Davis le Mer 3 Aoû - 8:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyMer 3 Aoû - 3:21

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Charlie essuya les gouttes de sueur qui perlaient sur son front - plus de fatigue que de chaleur, cette dernière ne lui faisant pas grand-chose. Cela allait faire une heure maintenant qu'elle s'était enfermée aux forges afin de s'occuper d'un glaive abîmé qu'un camarade de cohorte lui avait confié - elle avait vu grand, et avait tenté d'améliorer ce dernier. Ainsi, sa garde était plus grande et la lame plus épaisse - et donc causerait plus de dégâts. Mais elle était aussi plus lourde - tant mieux, ça le forcerait à prendre un peu de muscles car le romain qui lui avait confié son glaive était un véritable cure-dent. Sans vouloir être dure.
Une fois qu'elle eut terminé, elle se remit à ce sur quoi elle travaillait depuis plusieurs jours maintenant - une arme pour son frère mortel, Diego. Ce dernier voyait à travers la brume et elle n'était pas sereine de le savoir sans rien pour se défendre - pas contre les monstres, mais en général. On ne savait jamais. C'était pour cette raison qu'elle avait prévu de lui forger un stylet - léger, discret, simple à manier - à moitié or impérial et acier mortel. Mais la bonne dose pour le mélange était difficile à trouver, et elle avait était forcée de recommencer une bonne douzaine de fois - elle voulait en plus ajouter une fonction qui permettrait au stylet de se rétracter en un stylo histoire qu'il ne se le fasse pas confisquer bêtement dans un lieu public.

Charlie était si plongée dans son travail qu'elle ne remarqua pas Hillel - de toute façon, elle n'aurait pas pu car il était totalement indétectable à ses yeux. C'est pour cette raison qu'elle sursauta violemment et lâcha ses outils, qui tombèrent au sol dans un bruit sourd. « HILLEL! » hurla-t-elle automatiquement, en colère - et vexée de s'être laissée avoir aussi facilement. Son regard lançait des éclairs. En rogne, elle plongea la main dans les flammes pour récupérer le marteau qui était tombé dans sa surprise. Après s'être installé comme s'il était chez lui le fils de Mercure lui demandait si ça allait. Sérieusement? Elle le foudroya du regard.
Grognon, la fille du dieu des forges reposa le marteau là où était sa place tandis qu'Hillel se mettait à jouer avec un autre, qui traînait sur la table où il s'était assit. « J'vais t'foutre la tête dans le feu si tu me refais ce coup j'te préviens. » lui siffla-t-elle, le regard toujours aussi électrique - elle ne lui pardonnerait pas de si tôt. Son regard se fit moins noir et plus agacé quand le blond se mit à lancer le marteau dans les airs. « Et pose moi ça tu vas te blesser. » lança-t-elle, lasse. Une seconde plus tard, le marteau tombait par terre dans un bruit sourd: la brune soupira et leva les bras au ciel. « Qu'est-ce que je disais... » râla-t-elle, sans chercher à se montrer agréable. Hillel la connaissait et savait comment elle se comportait - il savait aussi qu'elle n'hésiterait pas à le cogner s'il allait trop loin.

La jeune femme haussa un sourcil quand Hillel sembla parler tout seul - elle fit mine de ne pas avoir entendu en levant les yeux au ciel. Il était bizarre, par moment, mais elle avait fini par s'y habituer. Elle l'aimait bien quand il n'était pas trop chiant. Charlie ne fut même pas surprise quand il lui proposa d'aller jouer des tours aux autres romains - elle avait l'impression qu'il ne vivait que pour ça: rendre la vie impossible aux autres. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres quand il mentionna les douches: l'histoire avait fait le tour du camp Jupiter et elle avait explosé de rire quand elle l'avait entendue. Non pas qu'elle avait quelque chose contre les homosexuels - elle-même avait eu quelques aventures sans lendemain avec des filles, mais Hillel avait été grillé comme un bleu et c'était hilarant. « Ah oui j'ai entendu parler de cette histoire. Sois plus discret la prochaine fois que tu veux mater les mecs sous la douche. » Moqueuse, la fille de Vulcain se doutait bien que le blond n'apprécierait peut-être pas mais elle s'en fichait - il lui avait fichu la trouille quelques secondes plus tôt, il méritait bien qu'elle se foute un peu de lui. C'était donnant-donnant, il l'avait bien cherché.
Un brin plus sérieuse, elle fit une fausse moue blessée avant de répondre à la proposition du fils de Mercure. « Moi qui pensais que tu voulais venir m'emmerder parce que tu m'aimes, je suis blessée. » La bonne blague. Elle n'était même pas surprise qu'il soit venu la chercher pour aller faire une blague à quelques malchanceux - il avait de la chance, elle était dans un de ses bons jours et était complètement partante. « J'pense que j'peux me libérer une heure ou deux. » Elle épousseta son jean bleu sombre et chassa quelques mèches de devant son visage un peu tâché de poussière. « On n'a qu'à faire une farce aux nouveaux. » Il y avait eu un arrivage massif de nouveaux demi-dieux ces derniers temps, et Charlie devait avouer que leur jouer un petit tour était tentant. Rien de bien méchant, ou de trop violent - juste de quoi les faire hurler comme des fillettes. Qu'ils puissent rigoler un peu. « Leur faire croire que tu m'as fait brûler vivante ou une connerie du genre, j'ai envie de les entendre hurler de terreur ça peut être drôle. » ajouta-t-elle, le regard malicieux. Elle était totalement insensible au feu - son pouvoir de pyrokinésie faisait qu'elle était impossible à brûler. Et elle avait réussit à ignifuger tous ses vêtements avec l'aide de quelques enfants de Trivia - le feu ne pouvait plus rien lui faire.

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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyMer 3 Aoû - 18:40

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

Bon ce qui était bien dans sa petite visite surprise, c’est que l’effet de surprise avait marché. C’était déjà ça pour lui remonter un peu le moral. Elle aurait pu se faire mal ou lui faire mal, mais ça jamais il n’y réfléchissait. L’outils était tombé dans le feu et elle était allée le récupérer sans crainte, ni douleur. Sur le coup, Hillel sentit son coeur s’arrêter et voulait l’arrêter dans son geste, mais ne la voyant pas faillir, il se rappela de ses dons et soupira. Il venait de s’angoisser pour rien, reprenant son souffle comme s’il venait de taper un sprint. Ce qu’il avait adoré dans sa mauvaise blague c’est qu’elle avait su tout de suite de qui il s’agissait. Il était flatté et fier, ce qui n’avait fait qu’agrandir encore plus un sourire qu’il ne quittait presque jamais. Même quand on lui demandait pourquoi il s’était fait mal et qu’il répondait « ma mère… ».

Ensuite il erra sans but comme une âme en peine dans la forge. Enfin surtout une âme en plein ennui. Charlie le menaça – pour ne pas changer… C’est bizarre ces filles n’ont jamais de mot gentils pour moi, je ne comprends pas. Et lui pour ne pas changer, il avait trouvé de quoi jongler un petit peu. Forcément, la fille de Vulcain le somma d’arrêter avant qu’il ne se fasse mal. Puis le marteau tomba lourdement mais sans mal. Hillel esquissa un rictus insolent : « T’es trop mignonne, dit-il avec ironie. C’est gentil de penser à moi avant ton matos. Car j’ai peur qu’il soit mort là » jaugea t-il le marteau au sol, lui assit sur la table, les pieds qui touchaient à peine le sol. Il était grand, mais les établis étaient hauts aussi. Le silence revint dans la pièce, mais jamais pour très longtemps avec lui. Enfin ça dépendait des jours et de ce qui parcourrait son sang. Il lui confia alors l’envie, non le besoin même de faire une blague. Charlie n’acceptait pas toujours, mais ce qui comptait c’est que parfois elle était de mèche avec lui ou l’y aidait par n’importe quel moyen. Inconsciemment, il était peut-être venue la voir pour ça. Il aurait pu demandé à Kenan, mais vu que la dernière fois qu’on les as vu ensemble il était allongé sur lui, il préférait l’éviter le temps que les histoires se calme. On se battait car s’il y a des rumeurs c’est de sa faute ! On est tombé, j’étais sur lui. Point. Et pourtant qu’est-ce que son ami lui manquait. Il y aurait pu avoir Abby mais comme il lui avait demandé un énorme service, il essayait de pas être trop chiant et la mettre dans la merde. Et Charlie, ce n’était pas pareil. Elle avait ce pep’s qu’il ne trouvait pas partout en elle, et cette personnalité qui faisait qu’à eux deux, soit ça explosait de prouesse soit implosait de colère. Mais ça, jamais il lui dirait. Il ne faudrait pas qu’elle est les chevilles trop grosses car sinon elle s’autoriserait trop de liberté envers lui. Déjà qu’elle s’en autorisait pas mal. Ouais, y’a des jours où je prends vraiment cher. Ouesh ! J’ai pas souvenirs qu’on soit aussi proches pour qu’elle se permette de me balancer certaine chose à la figure. Je parle de parole ou d’objet hein ! Mais bon, je pense surtout à ses chevilles pour qu’elle puisse enfiler ses chaussures de sécurité et continuer son travail. Ca me désolerait qu’elle arrête de faire son travail si reposant et délicat… Et si on en revenait à nos moutons ? Je découvrit donc que même elle était au courant pour les histoires alors que je pensais qu’elle passait sa vie ici, entre les flammes et le fer. Putain… Je suis sûr qu’ils en ont entendu parlé chez les grecs ! J’allais pas la laisser m’vanner comme ça ho !


Hillel avait ramassé le marteau et pris un deuxième avec lequel il commençait à jongler. Il s’arrêta subitement, faisant mine de lui en jeter un et répliqua : « Je ne mate pas les mecs sous la douche ! s’énerva t-il en brandissant son fidèle doigt menaçant et accusateur. Je me compare juste à eux… Et c’toujours moi le plus canon. Eh, mais je suis sûr que ce n’est que de la jalousie cette histoire. J’y avais pas pensé ! Tu me diras, je crois pas qu’je pense beaucoup. » et il reprit son jeu, avant de poser précipitamment les marteaux sur la table et fouilla ses poches arrières. Il en sortit un de ses couteaux de lancé qu’il soupesait dans ses mains tout en écoutant la bonne nouvelle : Charlie avait du temps. Puis surtout elle était motivée à faire des bêtises avec lui. Son air d’enfant venait illuminé son visage. « T’sais très bien que j’t’aime pas… A moins que t’aies envie de coucher avec moi, je veux bien t’aimer pendant une heure. Même toute une nuit si tu veux. » lui lança t-il un clin d’oeil avant de lui lancé cette fois-ci un de ses couteaux de lancé « Attrape ! Il est cassé en deux. Attends je trouves pas l’autre morceau, fit-il toutes ses poches avant de pousser un cri de victoire. Quand t’auras le temps, tu pourras me le reprendre ? Je suis tombé. Je semais un connard de fils d’Apollon de première cohorte, je suis tombé. Si tu voyais l’entaille que j’ai sous la fesse, mais t’inquiète j’ai nettoyé le p’tit bout… S’il te plait ! »

Il s’étira et sauta de son perchoir se frottant le nez du pouce : « [color=teal]Okay ! J’aime bien ton idée. Tu veux organiser ça comment ? Comment les faire venir ici ? On pourrait jouer une dispute et je pousse dans le four ? Ou la cheminée, je sais pas comment t’appelle ça. Faut les amener ici car si on doit faire un feu, je me faire buter. T’sais j’devrais être à l’entrainement là, mais j’ai séché et y’en a un qui m’a vu, il a rien dis. Ils sont assez cool avec moi en ce moment. Mais si j’fais un feu ils vont l’être beaucoup moins. Mais qu’est-ce que j’raconte ! J’vais m’faire démonté si on parle de ce qu’on a fait aux bleus. Quoique, ça bizuterait les nouveaux et ils aiment bien ça… Ohlololo attends. Je. Crois… que ça va… Exploser ! PAF ! [/volor]» se tenait-il la tête avant de mimer l’onde de l’explosion avec ses mains. Je réfléchis vraiment trop à mon gout. Les gens vont jamais me reconnaitre ou découvrir qu’en fait je le fais et se méfieront de moi. Faut pas croire de passer pour un idiot ça aide beaucoup dans la vie. Sauf pour les filles ! « Non mais go, je suis motivé. On fait ça. J’aime quand t’es ingénieuse comme ça pour faire des farces. Ca te rend si sexy, je pensais pas ça possible ! » ouvrit-il la bouche avec un air simplet avant de lui donner un petit coup de hanche contre la sienne pour la taquiner, un sourire plein de charme et d’innocence sur le visage, rien qu’à l’idée de préparer un plan machiavélique.
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyVen 5 Aoû - 3:39

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Comme Charlie s'y attendait, Hillel prit très mal son petit commentaire - et elle le comprenait. Mais elle aimait bien le titiller, c'était tellement drôle de le voir perdre ses moyens comme ça.. merveilleux même. Savourant son petit instant de gloire, les bras croisés sous sa poitrine d'un air sarcastique, le regard brun de la jeune femme était posé sur son compagnon qui s'était embarqué dans une explication farfelue de la raison de sa présence dans les douches des légionnaires masculins, sous camouflage. Et il s'embourba encore plus. La fille de Vulcain secoua la tête, excédée par le fils de Mercure. Il ne changerait jamais. Imperturbable, elle fixa le doigt accusateur d'Hillel pointé sur elle avait de le décaler du bout de l'index, une petite moue moqueuse collé au visage. « T'es flippant. Et malsain. Et gênant. » laissa-t-elle alors tomber, le regard profondément sérieux. Elle imaginait la scène; Hillel, allant de légionnaire en légionnaire pour comparer la taille de leur euh.. virilité. Frisson d'horreur. Par tous les dieux. Elle n'arrivait plus à s'ôter l'image de la tête non! Panique à bord! Aaaaah! La fille de Vulcain secoua la tête d'un air frénétique en faisant une grimace écœurée - cette image la suivrait jusqu'à la fin de sa vie. Eh merde. Elle en avait la nausée.
Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres quand le fils de Mercure s'exprima sur sa capacité à penser. Hochant de la tête, complètement approbatrice, la forgeronne le toisa d'un air faussement compatissant comme elle savait si bien le faire. « Au moins t'en es conscient, c'est un grand pas. » Ton cassant, amer comme toujours - fidèle à elle-même, Charlie ne faisait jamais dans la dentelle. Brosser ses camarades dans le sens du poil? Jamais de la vie. Elle était plutôt du genre à les enfoncer dans le malaise - l'amie dont tout le monde rêve, en soit.

Voilà qu'il faisait mine de lui faire des avances maintenant. Mine horrifiée, bouche étirée en une grimace dégoûtée, l'espagnole balaya les parole du blond d'un geste de la main frénétique en secouant la tête. Hillel et elle dans le même lit, par le marteau de Vulcain, c'était un spectacle atroce. « Mes dieux non merci j'ai déjà assez à faire avec tes conneries si je dois en plus supporter tes gémissements... brrr. » Frisson s'étirant le long de sa colonne vertébrale jusqu'au bout de ses doigts. Jamais. De. La. Vie. La jeune femme en aurait presque frappé le fils du dieu des voleurs pour avoir osé dire ça. Cet imbécile au sourire angélique.
Deux secondes plus tard il lui lançait un couteau - ou plutôt une moitié de couteau - dans la figure. Heureusement, elle avait de bon réflexe; elle rattrapa la moitié d'arme au vol. En entendant ses paroles, elle fronça légèrement les sourcils d'un air ironique. « T'essayes de me tuer c'est ça? » marmonna-t-elle tandis que son camarade fouillait dans ses poches pour chercher l'autre moitié de l'arme. Elle savait déjà ce qu'il allait lui demander - il aurait fallu être stupide pour ne pas anticiper la demande d'Hillel. Il était terriblement prévisible - enfin, Hillel quoi. La légionnaire avait fini par apprendre à le cerner après tout ce temps passé à le côtoyer. « Pas de soucis j'te ferais ça. Dès que j'ai du temps libre. » répondit-elle en posant les deux bout du couteau en or impérial sur son atelier, avec soin, de manière à le retrouver dès qu'elle reviendrait. De toute façon personne ne touchait jamais à son plan de travail - ils avaient trop peur d'elle. Car Charlie en colère finissait toujours par faire de grosses explosions - dans tous les sens du terme. Son pouvoir puisait énormément dans ses émotions, même après toutes ces années passées à perfectionner le contrôle de sa pyrokinésie qui était un pouvoir très dangereux s'il n'était pas maîtrisé correctement.

Voilà qu'ils étaient revenus au sujet de la petite farce aux nouveaux. La mine pensive, la brune s'appuya sur son plan de travail afin de soulager son genoux douloureux - cette foutue blessure ne la quittait jamais. La douleur revenait toujours de manière aléatoire - c'était assez agaçant, surtout en plein entraînement ou quand elle était occupée aux forges. Une vraie plaie. Il allait falloir qu'elle trouve un moyen de régler ce petit problème - elle irait en parler aux soigneurs de l'infirmerie de la Légion. « C'est pas une mauvaise idée de les attirer ici. » répondit-elle, posant son regard sur Hillel. De toute façon il était hors de question de déclencher un feu dehors - ils risqueraient de passer devant leurs prêteurs pour ça, en cours martiale, et elle n'en avait vraiment pas envie. « Tu passes ta vie à sécher les entraînements ou quoi?! » lança-t-elle d'un ton acide à Hillel quand ce dernier repartit dans de longues explications sans fin. Bien sûr qu'il passait sa vie à éviter les entraînements - c'était le demi-dieu le plus paresseux qu'elle ait rencontré de toute sa vie. Il dépassait même les enfants de Somnus!
Une idée germa alors dans la tête de Charlie. Son regard s'illumina d'un coup, tandis qu'elle tournait la tête vers son partenaire. « J'pourrais les appeler pour leur demander de m'aider à déplacer des armes que je viens de forger. Et de là t'arriverais, tu fais la dramaqueen comme tu sais si bien la faire et boom. Tu me pousses dans le feu. » Sourire machiavélique. Elle cachait une nature blagueuse sous ses airs bougons - car Charlie avait énormément d'humour. Il en fallait beaucoup pour la vexer car elle était aussi maîtresse dans l'art de l'auto dérision, et ce malgré sa fierté maladive. C'était assez paradoxal. « Et je me la jouerais Jeanne D'Arc mais dans la version qui a survécu au feu - paix à ton âme Jeanne. » ajouta-t-elle en faisant semblant d'embrasser le bout de ses doigts et les levant vers le ciel comme si elle rendait sincèrement hommage à la défunte française. C'était totalement exagéré comme réaction mais elle n'en avait absolument rien à faire - cela faisait longtemps qu'elle n'accordait plus d'importance à ce genre de choses. Elle vivait sa vie sans se soucier de l'avis des autres - sinon, elle n'était pas prête de faire ce qu'elle voulait. « T'es prêt chico? C'est toi la star du coup. » L'espagnole eut un nouveau sourire tandis qu'elle donnait à son tour un coup de hanche de fils de Mercure, l'air complice - elle était prête à causer un petit peu de trouble parmi les rangs de leurs jeunes recrues. Qu'ils puissent avoir un avant-goût de ce qui les attendait, maintenant qu'ils avaient mis les pieds dans le monde mythologique.
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Dernière édition par Charlie S. Hernandez le Ven 12 Aoû - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyLun 8 Aoû - 14:13

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

A peine quelques minutes dans la forge ou en tout cas en présence de Charlie et cette dernière lui envoya des mots durs et blessant. Hillel grimaça de mécontentement mais ne préféra rien dire. Il avait espérer se sauver la mise avec son explication, mais non, elle le trouvait « flippant ». Le jeune australien eut un mouvement las de la tête, se retenant de frapper quelque chose. Il y avait des mots comme ceux là qui même dit avec innocence ne passait pas. Or, cela ne lui resta pas longtemps en tête. Il oublia vite qu’elle l’avait qualifié ainsi. Le malsain passait mieux, le flippant mettait un doigt sur ses failles psychologiques. Il ne savait même pas pourquoi il continuait d’en parler, ce n’était même pas vrai. « Mais bordel… » claqua t-il sa langue après sa voix avec son accent australien encore plus marqué. « Oh ça va ! » avait-il répliqué alors qu’elle agréait à l’idée qu’il réfléchissait trop. S’il l’avait dit c’était pour l’empêcher qu’elle le frappe à nouveau. Certes, il tendait le bâton pour se faire battre, mais c’était facultatif. Il venait de l’utiliser lui-même. Il reprit : « Tu sais que c’est pas vrai n’est-ce pas. Je me compare pas non plus. Je vais me doucher comme tout le monde. C’était une putain de vieille blague que j’ai sorti à Kenan. Ce con il y a cru, et pour faire court maintenant les gens pensent que c’est vrai… » en vrai ce qu’il ne comprenait pas c’était pourquoi les gens s’étaient réveillés maintenant. Il avait toujours joué sur les deux tableaux exprès pour perturber le monde et qu’il était comma ça. Câlin et blagueur. Tout le monde devait douter, mais maintenant il passait pour un pervers voyeur.

Les marteaux en main, il continua de parler et Charlie de lui répondre. Cette dernière était en forme. Hillel haussait les sourcils et grimaçait à la fois d’étonnement et d’agacement. Il la blasait. Il ne trouvait même pas de quoi répondre, il était fatigué. Dans le fond, il appréciait beaucoup, car ils avaient toujours été comme ça et que ça lui faisait du bien d’oublier ses autres soucis que de savoir ce qu’il préférait vraiment au camp aux yeux des autres : filles ou garçons. « Mes gémissements ? Mais alors toi !!! » se mordit-il la langue pour se taire. S’il continuait, il savait qu’elle allait continuer et le faire courir. Non c’était plus fort que lui. Levant les yeux au ciel, il ajouta « moi au moins j’ai déjà gémit de plaisir… » sous-entendait-il qu’elle n’était qu’une pucelle !

Il préféra alors changer de sujet et après avoir posé les marteaux, il lui lança sa lame cassé. Elle fit une remarque sur la délicatesse avec laquelle il l’avait fait. L’ignorant, il lui expliqua comment il avait réussi à briser sa petite lame et elle accepta de le lui réparer. Il espérait bien. Il ne connaissait qu’elle à la forge et vu les ennemis qu’il s’était fait, il n’avait confiance qu’en elle. Et comme il ne fallait pas perdre de temps, il avait bondit de son perchoir en se frottant les mains. Il aimait beaucoup la petite farce de Charlie. En plein brainstorming, il lui balança ce qu’il en pensait et comment il le voyait, en lui renvoyant la balle sur les éléments qui lui manquait pour bien construire le scénario. Elle l’avait stoppé dans ses grandes réflexions, alors qu’il avait repris les pas dans le forge pour réfléchir. « Euuuh, avait-il l’air de se poser vraiment la question de s’il passait son temps à sécher les entrainements ou non. Bah non. J’y vais de temps en temps… Puis là j’ai une excuse, je suis dépressif. » exagéra t-il son ton, les dents serrés avec un sourire coupable. Ce qui n’était pas vraiment une blague, mais on lui accordait quelques jours de repos au camp. Ce n’était pas montré avec la compassion qu’on aimerait lui porter, mais ils avaient su voir qu’il ne serait peut-être pas en état. Il était revenu un jour plus tôt de sa permission et son arcade sourcilière c’était bien ici qu’elle avait été soigné. « Tu ferais mieux de pas bouger de ta caserne pendant trois jours » lui avait-on ordonné pour lui faire comprendre qu’il pouvait prendre le temps de se poser un peu. Pour la peine, il ne comptait pas faire de blague – pas des grosses en tout cas ! – et il irait à ses entrainements plus assidument. Puis il avait levé les mains en l’air en toute innocence, mais avec sa touche d’humour on n’y croyait pas du tout. Ce qui était voulu. Tout le monde savait qu’il n’était pas bien, pas stable, mais personne n’en parlait car Hillel ne voulait pas en parler. Sans parler que c’est ce qui avait tendance à le rendre friable.

Il continua les idées qu’il lui venait après s’être lui même fait un constat sur s’il était à ce point un fumiste ou non. Il y avait un peu de oui. Il eut un sourire lorsqu’il sentait que l’esprit de Charlie chauffait avec le sien pour mener à bien leur plan. Sa boutade sur Jeanne d’Arc le fit bien sourire aussi, secouant la tête face à la demoiselle tellement fêlée à sa façon aussi. Hillel finit par hocher la tête et donna un coup de poing ferme et d’une amitié un peu brutale sur l’épaule. « Je vais aller par là, fait les entrer de l’autre côté ! Ils ont quartier libres en ce moment en plus, juste avant le déjeuner je crois. Ca va être parfait ! » et il sortit de la forge, attendant que le groupe arrive. « C’est booooon je suis caché ! » avait-il crié dans son élan.
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyMer 10 Aoû - 1:06

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Hillel s'était offusqué du fait que Charlie ait laissé échappé qu'il gémissait lors de ses ébats au lit. Et il avait répondu que lui, au moins, avait déjà poussé des sons de plaisir. Un large sourire s'était étiré sur les lèvres de l'espagnole, qui s'était penchée dans sa direction, comme si elle s'apprêtait à lui donner le secret de la vie éternelle. Son regard croisa le sien, malin, taquin. La romaine souffla sur une mèche qui s'était mise en travers de sa vision - cette dernière rebiqua, et se posa sur le sommet de sa tête. Et, mine de rien, elle finit par souffler à l'attention du fils de Mercure; « Je ne gémis pas, je crie. » La forgeronne soutint le regard du voleur pendant quelques secondes avant d'exploser de rire face à la tête qu'il avait faite quand elle lui avait balancé sa réplique. Le regard que lui lançait actuellement Hillel valait tout l'or du monde - ça valait la peine de se payer sa tête, franchement. Le regard pétillant, la fille du dieu des forges finit par secouer doucement la tête l'air de dire "ah putain qu'est-ce que je suis drôle" (le commentaire le plus humble qui puisse être, en soit). Charlie était plutôt du genre orgueilleuse, de toute façon.
La jeune femme était toute excitée à l'idée de leur plan. Elle était, certes, sérieuse la plupart du temps. Certains la qualifiaient même de rabat-joie - elle prenait la Légion très à coeur et avait tendance à rabrouer ses camarades de cohorte quand ces derniers faisaient les idiots. Une grande soeur un peu chiante que beaucoup avaient du mal à supporter - sans compter son caractère explosif qui ne la mettait pas dans les faveurs de tous. Charlie, il fallait avoir de la patience pour la supporter - ou alors être maso. Ce qui était certainement le cas d'Hillel. Sinon pourquoi se serait-il entêté à rester ami avec elle, alors qu'ils passaient leur temps à se battre comme des sauvages? La fille de Vulcain n'avait pas une côte de popularité énorme à la colonie - certains l'évitaient, et c'était sans compter les nouveaux qui avaient souvent peur d'elle. Pourtant, elle n'était pas une fille de Mars au regard de glace! Seulement, elle était bourrue, acide et cassante - un regard de sa part suffisait à stopper un bébé net dans ses pleurs. Ou a le faire chialer de plus belle, selon les cas.

Voilà que son complice s'était caché. Parfait. Charlie avait toujours été secrètement jalouse du don de son ami - il était trop cool! Elle aurait bien aimé pour se camoufler aussi rapidement - comme ça, personne ne viendrait l'emmerder quand elle avait envie d'être seule. Mais bon, elle n'était pas si mal lotie avec sa peau de fer qui lui avait déjà sauvé un grand nombre de fois la vie, de même que sa pyrokinésie qui était un don très puissant (elle en était bien consciente, et c'était pour cette raison qu'elle avait pris le contrôle de con pouvoir très au sérieux). Elle n'avait pas envie de mettre le feu à la Nouvelle-Rome accidentellement, bien qu'avec tous les demi-dieux possédant des pouvoirs ça n'aurait pas été bien difficile de stopper un incendie - sans compter sur ce casse-pied de Terminus qui passait son temps à hurler "PAR D'ARMES DANS L'ENCEINTE DE LA NOUVELLE ROME". C'était à se demander où il était le jour où ces mortels avaient attaqué l'enceinte du camp Jupiter - il n'aurait pas pu donner un coup de main, non?
Tout ça pour dire que le champ était enfin libre pour leur farce qui resterait longtemps dans la mémoire des pauvres victimes. Super. La fille de Vulcain adressa un signe de la tête en direction de l'endroit où Hillel s'était masqué. « Ok j'y vais, reste caché Rambo. » Pourquoi Rambo? Bonne question. Disons que Charlie avait paniqué et donné le premier surnom qui lui était passé par la tête. Les bras croisés sous la poitrine, les sourcils froncés, l'air austère; c'est ainsi que la jeune femme quitta les forges pour aller à la pêche aux nouveaux.

Hillel avait raison - ils étaient juste là, libres comme des petits oisillons. Intérieurement, la jeune femme eut un petit sourire machiavélique - extérieurement, elle était ferme et stoïque. Elle leur accordait ces regards qui faisaient pâlir les plus jeunes - d'ailleurs, ils semblaient déjà intimidés. Charlie ne leur laissa pas le temps de fuir, ça aurait été bien trop facile pour eux. « Hé les bleus! » cria-t-elle, histoire d'être sûre qu'ils l'entendraient - et aussi pour ne leur laisser aucune porte de sortie. Les mettre au pied du mur, sans aucune échappatoire, c'était ce qu'il fallait faire. « Oui vous, vous voyez quelqu'un d'autre à part vous au milieu du terrain?! » Cassante, brusque, elle aboyait comme un bouledogue - elle avait tout du chien de garde brutal qui faisait sursauter tous les passants par ses aboiements hargneux et agressifs. Un bouledogue. C'était sûrement son animal totem. « J'ai besoin d'un coup de main pour déplacer des caisses dans mon atelier, mon genoux me fait des siennes. » leur lança-t-elle quand ils se furent approchés, hésitant. Il leur avait fallu quelques bonnes secondes pour se concerter du regard l'air de dire "c'est une bonne idée d'y aller?" puis finalement, à partir du moment où un membre du groupe s'était approché, tout le reste du troupeau avait suivi. La loi du mouton, comme se plaisait à l'appeler Charlie. Cette dernière leur tourna alors le dos, tout en leur faisant signe de lui emboîter le pas. « Suivez-moi, un peu de nerf! » Sans leur jeter un regard, elle se dirigea vers les forges - elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qu'ils étaient en train de la suivre. Elle les entendait. Ils faisaient un boucan monstre.
Quand ils furent à l'intérieur, la fille du dieu des forges désigna automatiquement les cartons - à vrai dire, ils n'avaient pas tant que ça besoin d'être bougés. C'était juste pour donner un peu plus de vrai à la farce. Un peu plus de matière. Et aussi pour ne pas que les mômes se posent trop de questions - tout avait été soigneusement préparé par les soins des deux farceurs. « Ils sont là. Prenez-en un chacun, ensuite je vous montrerais où les mettre. » lança-t-elle à l'attention des légionnaires qui regardaient les alentours, devenus silencieux tout d'un coup. C'était sûrement la première fois qu'ils voyaient les forges d'aussi près - Charlie les laissa admirer, pour le coup, leur laissant quelques minutes de répit. « Et ne touchez à rien! » grogna-t-elle quand un des gosses fit mine de se pencher au-dessus du feu pour voir d'un peu plus près tandis qu'un autre tendait la main en direction d'une arme suspendue. « J'ai déjà un abruti de fils de Mercure qui a déjà failli briser mon meilleur marteau - si je le retrouve celui la... » Elle fronça les sourcils et secoua la tête tout en poussant un grognement digne du plus agressif des chiens de chasse. Intimidante, le regard agacé, elle finit par faire claquer sa langue contre son palais d'un air hautain, méprisant, comme si elle insultait ledit fils de Mercure. « Je lui casse la gueule. » Sourire masqué, la jeune femme tournait le dos à l'endroit où Hillel s'était camouflé - main sur les hanches, le regard dur, elle toisait les petits nouveaux qui s'étaient chacun emparés d'un carton. Debout, devant le feu qui brûlait derrière elle en crépitant, la fille de Vulcain attendait l'entrée en scène de son complice.

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Dernière édition par Charlie S. Hernandez le Ven 12 Aoû - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyJeu 11 Aoû - 0:48

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

Il ne put tenir en place très longtemps. Il était allé à l’autre ouverture, par là où était Charlie et observait. Enfin il guettait ce qu’il pouvait car rapidement, elle s’évapora au tournant d’un buisson. Il ne vit que quelques jeunes passés, voire des plus vieux, et se cacha derrière un pan de mur lorsqu’il aperçut un couple de centurion qui faisaient sûrement une rondC’était un peu comme un jeune délinquant dans son quartier qui croisait les flics, il venait lui demander systématiquement lui demander ses papiers. Là, ils allaient me faire chier, me poser mille questions et notre petite connerie allait tomber à l’eau. Pire encore, j’avais pas envie que Charlie se fasse punir… Enfin pas avec moi car j’allais payer cher ! Je dis pas, elle aurait été bonne et gentille, je me serais sacrifié pour elle…

Il se plaqua une main sur la bouche pour ne pas ricaner alors qu’il entendait sa chère amie donner des ordres aux probatio. Il n’aurait pas aimé être à leur place. En plus je suis sûre qu’à leur place, elle m’aurait bien foutu les jetons ! Je l’aurais fais sans réfléchir, même si elle me demandait de lécher le sol. Euh quoique… Peut-être pas… Il entendit alors les bruits de pas arriver vers lui, et devina le sommet de la tête de Charlie toujours si sommairement coiffé par-dessus les buissons. Il courut à l’autre porte et se glissa entre le bâtiment et d’autre installation de buis qui donnait une impression de vie chatoyante à l’endroit si spartiate que pouvait être le camp Jupiter. Et bon dieu, heureusement qu’il y en avait des buissons ! Pour moi, c’est un peu comme les tas de foin dans Assassin’s Creed. Je saute dedans et pouf, je suis plus là…

Des ordres et encore des ordres. Sa voix était ferme. En vrai, elle m’excite de fou quand elle est comme ça. Je la trouve tellement sexy quand elle est en colère. Mais jamais je lui dirai. Elle se ferait un plaisir de me gueuler dessus. Puis elle comprendrait que 70% du temps, je fais exprès de l’énerver. Il secoua la tête là et fronça les sourcils lorsqu’elle n’en rata pas une pour se plaindre de lui alors qu’il n’était pas officiellement là. Ca c’est bas ! Tu vas morfler gueuse ! Ah ouais ?! Elle me casse la gueule !

« Mais en rêve ma pauvre !!! explosa t-il enfin en arrivant en un coup de vent tout juste face à la demoiselle. T’crois que j"t’ai pas entendu. Bon okay, hier j’tais pas cool, j’t’ai fais tombé ton marteau, mais ça arrive merde ! Je peux plus le supporter tout ça t’comprends. T’peux pas continuer d’me mener à la baguette comme ça, commença t-il les cents pas et levait les bras au ciel. Que dis-je, me maltraiter ! » et il s’arrêta un instant, perturbé par les chuchotements de l’assemblée qui avait commencé à les regarder sans rien dire. « C’est le gars qui regarde sous les douches je crois… ». Une parole prise parmi tant d’autre mais qui avait retenu son attention. Il leva les sourcils et son regard se fit hautain, comme un roi touché en plein dans son égo. Il se retourna lentement vers la bande de jeunes et les fusillait un à un du regard « Qui. A. Dit. Ca ? » décortiqua t-il chaque syllable. Heureusement y’en avait pas beaucoup. C’est qu’j’articule pas souvent – bah oui, je suis australien – c’était un effort de fou.

Il soupira, voyant que tout le monde baissait les yeux et qu’une grande partie riait sous cape. Il se tape le front et fit de nouveau face à Charlie. « J’tais v’nu pourquoi déjà ? Ah ouais toi ! T’arrête ! Arrête d’me frapper, d’me hurler dessus et tout ce qui va avec. J’en peux plus de m’balader dans ce camp en regardant derrière moi. Je suis désolée si j’ai pas voulu d’toi. Okay ? J’sais à quel point tu as pu m’aimer. Mais c’est pas possible tu comprends ? lui balança t-il avec un rictus narquois. Alors maintenant, tu m’lâches !!! » hurla t-il subitement en s’approchant d’elle avant de la pousser, des deux mains sur le haut de sa poitrine. La demoiselle finit dans le feu [de où tu veux xD] et Hillel se plaqua alors ses deux mains coupables sur la bouche. « Noaaaaaan ! Oh merde…  merde ! merde ! et merde ! Oh je… Je t’aimais finalement Charlie ! » ajouta t-il de faux sanglots, tombant lourdement sur ses genoux, la tête dans ses mains. J’espère vraiment qu’elle brûle pas... s’osa t-il a regarder à travers ses doigts.
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptySam 13 Aoû - 3:16

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Charlie était elle-même surprise des talents d'actrice qui venaient de se manifester en elle - si on lui avait dit qu'un jour elle serait aussi convaincante dans une farce, elle n'y aurait pas cru. Bon bien sûr ce n'était pas demain la veille qu'elle finirait dans un film hollywoodien, mais pour une fille de Vulcain ronchon et agressive ce n'était pas si mal. Pour peu, elle se serait elle-même applaudie quitte à paraître terriblement narcissique - il fallait bien s'aimer un peu dans la vie, non? Et puis, la façon dont ces mômes la regardaient la faisait rire, dans le fond. Elle avait l'impression d'être un dragon dont ils avaient peur - ce qu'elle était, dans un certain sens. Surtout le côté enflammé, si vous voyez où je veux en venir. Si extérieurement, la brune restait de marbre, il en était tout autre intérieurement. Luttant pour ne pas exploser de rire, l'espagnole prenait beaucoup sur elle pour avoir l'air énervée et sombre - ce qui ne la changeait pas énormément de sa tête habituelle, pour être totalement honnête. Sourcils froncés, regard assassin. Toute la panoplie de la vieille mégère irascible y était. C'était parfait.
A partir du moment où Charlie s'était énervée sur le bleu qui avait fait mine de fouiller un peu dans ce qui traînait, l'atmosphère s'était grandement refroidie - plus aucun des jeunes n'osait trop bouger de peur de se faire.. quoi, mordre? égorger? griffer? Ils avaient bien raison, car la demi-déesse pouvait se montrer terrible quand il s'agissait de ses affaires - une vraie lionne enragée. Pas touche à ses outils et bricoles, sinon elle devenait mauvaise. Hillel avait déjà eu de la chance qu'elle ne lui renvoie pas le marteau dans la tronche, quand il l'avait fait tomber quelques minutes plus tôt. Ce n'était pas l'envie qui lui avait manqué, pourtant.
Si elle s'était écoutée, le marteau que le fils de Mercure avait fait tomber lui serait revenue dans les dents aussi vite qu'il s'était écrasé par terre. Mais Charlie avait jugé bon de se retenir - elle n'avait pas envie de se battre avec lui aujourd'hui. Elle avait la flemme de se montrer agressive - par contre, elle n'avait jamais la flemme pour emmerder le monde. Jouer un tour aux bleus, ça, c'était un super bon plan à ses yeux. Elle espérait juste que les centurions n'y verraient que du feu - aller, un point pour la blague.

La signal était lancé. La bombe avait explosé. Il n'avait pas fallu beaucoup de temps avant qu'Hillel ne fasse sa magnifique entrée, sous le regard brûlant de Charlie qui se montrait volontairement hostile à son encontre. Pour la véracité de leurs propos, tout ça. Il fallait bien que la mise en scène tienne la route, pour que les dindons de la farce continue de croire à cette dernière. Les dents serrés, les bras croisés sous sa poitrine, la fille de Vulcain toisa son ami en redressant la tête, hautaine et méprisante à souhait. « Qui t'a donné l'autorisation d'entrer? Casse-toi pauvre con! » siffla-t-elle, agressive et mauvaise comme une vipère enragée crachant son venin à tout-va. Les jeunes, eux, se tapirent un peu et se regardèrent entre eux l'air de dire "on s'en va?". Mais personne ne bougea, ils étaient sûrement figés par la surprise. Les répliques d'Hillel étaient géniales - il était doué le petit. A fond dans son rôle de demi-déesse en rogne, la forgeronne ne se séparait ni de son froncement de sourcils, ni de la contraction de sa mâchoire. Elle manqua de s'étouffer en entendant le petit commentaire soufflé par un bleu - cette histoire de douche suivrait le blond jusqu'à a fin de ses jours au camp Jupiter.
Hillel reprit les choses en main quand les petits se mirent à rire à la dérobée, et Charlie rentra dans son jeu. Mauvaise, agressive, elle se fit agressive dans son attitude tandis qu'il lui balançait ses répliques improvisées sur le tas à la figure. Magnifique expérience, ils devraient faire ça plus souvent - c'était sympa de pouvoir extérioriser un peu. Elle qui gardait tout pour elle trouvait un côté bénéfique à cette petite farce qui se révélait être une sorte d'exutoire - un bon moyen de recracher sur Hillel tout l'agacement et la colère qu'il pouvait lui faire ressentir par moment. « Mais mon pauvre t'as vraiment un grain! » s'exclama-t-elle, levant les bras faire le plafond, explosive et parlant avec les mains comme toujours. Ses poings étaient serrés, tout comme ses dents - son regard était flamboyant. « J'en ai rien à foutre de toi! » Le clou du spectacle se rapprochait. Le fils du dieu des voleurs posa ses mains sur le haut de la poitrine de la jeune femme - et il n'en profita pas pour la profiter, il faisait des progrès - et il la poussa dans le feu.

Charlie avait déjà eu l'occasion d'expérimenter les flammes. C'était assez étrange comme sensation pour elle, qui ne craignait rien d'elle. Comme des sortes de chatouillis, sans la sensation trop désagréables. Mais, en bonne actrice qu'elle était, il fallait bien qu'elle mime la douleur. En même temps que les nouveaux hurlaient de terreur et se mettaient à s'agiter dans sa direction, la légionnaire se tordait de douleur. « AAAAAAAAAAH! » hurlait-elle en se tortillant - d'ailleurs elle s'était vraiment fait mal en tombant, elle s'était cognée la hanche et ça faisait super mal, sérieux. « AAAAAAAH! GROS CONNARD! » Pour rajouter un touche de dramatisme et de douleur, elle sortit un bras - tremblant - du feu et pointa Hillel. La jeune femme hurla encore de "douleur" pendant plusieurs minutes avant de se taire, et de ne plus bouger sous les regards traumatisés des victimes du jour. Ces derniers fixaient le feu, immobiles, les yeux écarquillés - leur regard allait du blond à la brûlée, qui ne disait plus rien. Ils devaient craindre que ce-dernier ne leur réserve le même sort. C'était une scène assez drôle à voir - même si la fille de Vulcain n'en voyait techniquement rien puisqu'elle faisait la morte.
N'y tenant plus, Charlie explosa de rire. Dans le feu. C'était une scène surréaliste, qui se déroulait là. Les gamins crièrent, sursautèrent et se tournèrent comme un seul homme vers elle tandis qu'elle se relevait, debout au milieu des flammes. Comme si tout était parfaitement normal, elle quitta le foyer et s'arrêta à côté d'Hillel, lui tapotant l'épaule pour qu'il arrête de faire semblant de chialer à genoux. « Bah alors, tirez pas cette tête là. » s'exclama-t-elle, hilare, le regard pétillant d'amusement. Leur réaction avait été juste géniale - elle ne pensait pas encore au fait qu'elle les avait peut-être traumatisés. « Vous êtes pas content de me revoir en un morceau? » leur lança-t-elle en voyant qu'aucun d'eux ne disait rien. Toujours pas de réponse. Ils la regardaient comme si elle avait un troisième bras au milieu du front - ce qui l'agaçait un peu. Un soupir s'échappa alors de ses lèvres. « J'suis vexée. » finit-elle par ajouter, avant de rire à nouveau devant la tête qu'ils tiraient. Pour sûr, il allait leur falloir un peu de temps avant de s'en remettre - mais disons que c'était un dépucelage de tout ce qui les attendait maintenant qu'ils étaient entrés dans le monde mythologique. Les horreurs de la guerre n'étaient pas jolies à voir, après tout. Charlie le savait mieux que quiconque. « Mais fermez la bouche, restez pas comme ça sans rien faire! »

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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyDim 21 Aoû - 1:29

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

Hillel s’était lancé dans le jeu de rôle et ce, malgré les interventions un peu perturbantes de la bleusaille. Bon okay, j’étais aidé par Charlie qui m’a vachement étonné. Je pensais pas qu’elle pouvait être… Si bonne comédienne. C’était à me demander si elle n’avait pas oublié notre petit stratagème, tant elle avait l’air si sérieuse et en colère. Aussi aimable qu’une porte de prison ! Charlie au naturel quoi. J’ai presque eu peur qu’elle m’envoie paître alors que je venais faire ma « Drama-Queen ». Soit. J’ai beuglé, jouant les grands tombeurs outré et surtout maltraité ! Il parlaient avec les mains, Charlie avait l’air très renfrognée et agacé par ses paroles. Elle l’insulta, lui demanda de déguerpir. Elle se défendait la lionne et ne se laissait pas faire. Après, ça ne donnait que plus de sincérité à la scène. Elle le jouait tellement bien que parfois Hillel hésitait dans ses propos. Non, il ne pouvait pas. C’était l’occasion ou jamais de redorer un peu son blason. Bien sûr, ça lui aurait fait trop plaisir que Charlie joue le jeu, alors elle n’en rata pas une pour le faire tomber de son piédestal. Même pour rire, elle refusait reconnaitre avoir un tant soit peu d’attirance pour lui. Hillel avait claqué sa langue de mécontentement et cela ne l’avait que motivé plus encore à la pousser. Je vous jure que j’ai hésité jusqu’au bout ! enfin jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle m’a jamais aimé. Elle m’a brisé mon petit coeur.

Et elle hurla, elle hurla… Moi même j’ai sursauté. Le top pour joué le gars qui savait pas ce qu’il faisait. J’étais perdu et trop mal. Alors j’ai rajouté un peu de mélodrame, en tombant lourdement sur mes genoux, les mains tremblantes sur mon visage. Puis je gémissais ma culpabilité. Jules, ma p’tite soeur adore quand je lui lis ses livres. Je joue tout les rôles à fond. Elle adore quand je fais la chèvre qui parle par exemple ! C’vrai que j’le fais bien. Après j’ai fais chèvre en troisième langue. Il l’avait regardé à travers ses doigts, et il étouffa un rire, en le cachant derrière de faux sanglot. Son bras qui sortait en dehors des flammes, il n’allait pas s’en remettre. Les pauvres probatios étaient dans un état. La moitié était livide. Il y avait même une fille qui pleurait. Une autre qui le traitait de tous les nom, dont « assassin ! ». Les garçons faisaient beaucoup moins les fiers.

Le rire de la forgeronne résonna alors et Hillel se releva lorsqu’elle lui adressa un geste. Il se releva l’air de rien, passant un bras autour de ses épaules pour une étreinte alors qu’elle se moquait des nouveaux. Un geste bref et complice. Il savait comme elle n’aimait pas ce genre de contact tout comme elle savait qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir ce genre de geste. Avec tout le monde et tout le temps. « Oh t’inquiète pas va, je suis content d’te r’voir moi. J’ai pas fini de démonter tout ce que t’avais ici » lui répliqua Hillel alors qu’elle jouait les filles faussement offusqué qu’on applaudisse pas son retour. Il fit ensuite mine d’observer la forge pour étudier ce qu’il pourrait bien.
« On peut partir maintenant ? » s’osa une voix timide au fond du groupe. Hillel secoua la tête las. « Je vous promets que je vous entends encore dire des conneries à mon propos, j’vous pousse réellement dans le feu ! » avait-il grogné entre ses dents, un doigt menaçant à l’assemblée. Son regard en disait long, mais à savoir s’il arrivait réellement à les intimider. C’était dur pourtant quand on le connaissait un peu. Mais quand on le connaissait bien, on savait que sa vie pouvait devenir un enfer avec cet écureuil diabolique qui ne tenait pas en place. Il brandit alors la main devant Charlie pour un give-me-five qu’ils méritaient bien.

« Cassez-vous !!! » leur aboya t-il subitement avec rage. Il faisait le fier et jouait les gros durs, mais il allait vite voir que ce n’était pas un méchant animal vu qu’il allait sûrement devoir s’occuper d’eux pour les entrainements. Il avait tellement un bon contact avec les plus jeunes que les centurions frappaient d’une pierre deux coups en l’envoyant s’occuper des nouvelles recrues pour la plus part de ses corvées. Ca et les écuries. Une façon pour eux de le rendre plus investi dans la Légion. Hillel ne pouvait nier qu’il aimait bien s’occuper d’eux et d’être avec des pré-adolescents. Mais ça leur ferait trop plaisir, alors il râlait toujours.
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) EmptyVen 26 Aoû - 5:07

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Franchement, c'était la meilleure situation dans laquelle la fille de Vulcain s'était retrouvée depuis plusieurs semaines maintenant. Après pas mal de temps passé à broyer du noir après l'échec cuisant de mai, penser à autre chose faisait vraiment du bien. Passer son mal-être sur des victimes innocentes était peut-être égoïste, méchant et purement gratuit mais à partir de l'instant où ces enfants étaient entrés dans le monde mythologique, ils s'étaient livrés à un monde injuste. Des épreuves bien pires que celle-là les attendait. Et puis, les petits bleus étaient les cibles parfaites - facile à manipuler et à faire tomber dans le panneau, facilement paniqués. Pour le coup, elle regrettait de ne pas avoir eu la possibilité de filmer - parce qu'encore une fois, ils faisaient des têtes géniales. Il lui semblait même avoir vu un gosse loucher sous l'effet de la surprise - certaines personnes avaient des réactions vraiment louches. Allez, un point pour le jeu de mot.
La jeune femme se raidit légèrement au contact physique avec Hillel - elle n'était pas du genre très tactile, mais le fils de Mercure n'était pas du genre à rester coller à elle aussi, elle ne fit aucune remarque. Même s'ils se chamaillaient tout le temps et s'entendaient aussi bien que chat et chat, ils se connaissaient tous les deux - et pas une fois le blonde n'avait insisté avec elle. Il pouvait être chiant et casse-couille au possible, mais elle reconnaissait que sur ce point il n'y avait rien à redire. Il était plutôt respectueux des autres - sauf quand il devenait trop lourd. Mais bon, s'il n'était pas un peu énervant et boulet il ne serait pas le Hillel qu'ils connaissaient tous au camp Jupiter - le gosse de Mercure toujours là pour faire des blagues nulles et se prendre pour Peter Pan.

Au petit commentaire de son ami, la forgeronne donna un petit coup de poing dans l'épaule de ce dernier, fronçant légèrement les sourcils sous l'oeil encore apeuré des nouveaux qui ne s'étaient pas encore complètement remis de leur émotions. Et normal, vous me direz. En général, il fallait du temps avant de se remettre de ce genre de spectacle - ils en feraient certainement des cauchemars ce soir même, tiens. Charlie ne savait pas si c'était une bonne chose que des pré-adolescents rêvent d'elle.. mais bon, tant pis. « Ouais bah fais gaffe quand-même, je te fais finir comme Jeanne d'Arc si tu casses un truc trop important. » grogna-t-elle d'un ton menaçant à l'adresse de son compagnon. L'éclat dans son regard disait bien qu'elle n'était pas sérieuse - du moins pas complètement.
L'espagnole posa son regard sur celui qui venait de demander s'ils pouvaient partir. Un petit garçon d'une douzaine d'année, avec de grands yeux verts et des cheveux en batailles - ses yeux étaient encore écarquillés. Elle laissa Hillel répondre, en hochant légèrement la tête aux paroles du fils de Mercure qui était très bien dans son personnage grincheux. Il en profitait même pour régler ses comptes - amusant à voir. « Faites attention il est sérieux. Et en colère! » lança-t-elle à leurs spectateurs, avant que le blond ne perde patience et leur hurle de dégager. Ils laissèrent tomber tous leur carton (sous le regard noir de Charlie qui ne supportait pas qu'on malmène ses affaires ainsi) et prirent leurs jambes à leur cou. Faibles d'esprit. Et ces gosses étaient l'avenir de Rome? Ils étaient mal barrés.

Quand le dernier des petits eut filé comme un voleur, la fille du dieu des forges haussa un sourcil tout en posant son regard terriblement jugeur sur son partenaire de crime. Un sourire moqueur naquit alors sur son visage jusque là sérieux (et un peu amusé, quand même). « T'étais presque effrayant. Dommage que tu te rapproches plus du chaton qui feule plutôt que du lion qui rugit. » La taquinerie, encore et toujours. Hillel était sa cible favorite en matière de moquerie et de blagues foireuses - c'était sa petite tête de turc, pour le coup. La jeune femme lui en faisait toujours prendre plein la gueule (et ce dans tous les sens du terme). Un petit rire s'échappa des lèvres de la légionnaire tandis qu'elle haussait les épaules et secouait la tête. Rire ça lui faisait du bien. Depuis le temps. Elle avait fini par remonter la pente ces deux derniers mois - lentement, mais sûrement.
Après un petit instant léger à rire tous les deux de leur bêtise, elle finit par se rendre compte de ce qu'ils avaient fait. « Les centurions vont nous dé-truire, marmonna-t-elle gravement, la voix tremblant cependant légèrement (elle avait re visualisé la tête des victimes, et était prête à exploser de rire à la moindre occasion), ,alors j'espère que tu as déjà préparé ton testament. » En toutes ses années passées au camp Jupiter, elle n'avait jamais fait une meilleure blague. En partie parce que n'était pas son domaine, elle laissait Hillel faire le con - il comptait pour deux. Voire même toute une cohorte.

Agacée, la jeune femme fit claquer sa langue contre son palais d'un air sévère. Les bleus avaient laissé un bordel monstre derrière eux - des cartons à moitié renversés, certains qui s'étaient déchirés en tombant. Ils auraient au moins pu ramasser avant de filer comme des voleurs! Quels petits cons, ces merdeux. Ils allaient l'entendre la prochaine fois qu'elle les croiserait. « Bon, du coup ils ont laissé tout leur bordel. Tu m'files un coup de main pour ranger? » dit-elle à son partenaire, avant de tourner la tête en direction de ce dernier. Elle posa ensuite sa main sur son épaule, au cas où l'idée de fuir ne lui traverse l'esprit - car il était doué pour filer, lui aussi. « Au cas où tu sois tenté de dire non; ce n'était pas une question. » Regard malicieux, la fille de Vulcain frappa alors dans ses mais d'un air dynamique pour leur donner un peu de courage et de vigueur à tous les deux. « Allez au boulot soldat! » lança-t-elle à l'attention du fils de Mercure, tandis qu'elle se penchait pour attraper le premier carton - il était encore en bon état, c'était un des seuls d'ailleurs. Un nouveau grognement s'échappa de ses lèvres. De vrais sauvages ces gosses. Elle savait que les enfants n'étaient pas les plus délicats - mais mélangez un enfant avec de l'hyperactivité et un TDAH et vous obteniez le cocktail le plus explosif qui soit. Sans déconner.

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