01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Pour ce qui est des Dieux, je dirais qu'il est important de ne pas les ignorer. Après tout, c'est notre famille ? Mais pas trop proche hein. J'avoue ne pas comprendre non plus les fanatiques prêts à tout sacrifier uniquement pour leur rendre honneur. Il y a un juste milieu, le respect d'nos aînés divins ne doit pas nous rendre imbécile. Après tout notre vie est déjà bien emplie de danger rien que pour descendre d'eux, pourquoi en rajouter une couche ?

Après.. Les quoi ? Les Ro- quoi ? Connais pas.. Bon je plaisante, ils sont un bon soutien dans les nombreux malheurs qu'on a traversé mais.. Je sais pas, pour moi il y a un fossé. Ils sont tous tellement droits, avançant d'un même pas, de parfaits p'tits soldats qui cachent tellement de choses. Oui, ils ne sont pas tous comme ça, mais quand même, je préfèrerais qu'un grec surveille mes arrières. Quoi ? J'ai bien le droit d'avoir un avis. Et on peut pas dire que ce soit Jules qui m'en a fait changer.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? Je dormais.. Comme beaucoup. Des cries, des bruits d'armes.. Je me suis réveillée. J'ai pensé à mes proches, mes amis, ceux qui ont de l'importance pour moi et je suis sortie. Épée en main, j'avançais dans la pénombre et.. J'me suis pris une sacrée flèche dans l'épaule droite. Complétement écroulée, au sol, je m'attendais à mourir clairement. Ma panique ou mon désespoir a dû provoquer mon pouvoir.. Les abeilles avaient finalement fait fuir mon attaquant en l'attaquant. On m'a finalement porté aide.. Pour mieux apprendre l'étendu des atrocités le lendemain.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ? Avant je pensais que c'était juste un amas de petite fourmis vivant dans un épée brouillard par rapport à nous. Peut-être que je me sentais un peu supérieure oué.. Mais si j'en croisais un en dehors de la colonie, je le voyais comme un être à part entière, humain mais vivant comme moi. A présent.. Avec cette attaque, je ne peux m'empêcher de voir chacun d'entre eux comme un adversaire futur. Des tueurs que je sous-estimais, mais qui vivent autour de nous.. Et qui s'en sont pris aux miens. J'exagère sûrement, peut-être trop méfiante mais.. Je ne peux en rien oublier ce qui s'est passé.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? En danger ? Pas du tout. On est des Demi-Dieux, on en impose. Quoi-qu'il arrive, nos dons sont là pour nous rappeler qu'on peut surpasser ces menaces.

Démuni ? Plutôt. Qu'est-ce qu'on peut faire ? Qui attaquer ? Comment nous défendre ? Trop de questions, pas assez de réponses. Pourtant il est temps d'agir, temps de protéger ceux qu'on aime.. Je ne supporterais pas de voir encore les miens souffrir. Et encore mieux.. Je veux savoir face à qui je dois déployer ma rage.

PSEUDO/PRÉNOM •• Silver ÂGE •• 19 ans COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Forumactif COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ••        AVATAR •• Poppy Drayton SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• J'espère que ça ira sans!UN DERNIER MOT •• A très vite en rp!  

Le taxi me déposait enfin après des heures de voyages. Ça faisait plus d'une année que je n'étais pas retournée dans l'Iowa. Le pauvre conducteur, plutôt fainéant avait refusé de s’aventurer dans les routes de champs.. La maison de mon père était à une heure de marche de cette "ville" dans laquelle j'étais. Et après on se demande pourquoi je ne rendais pas plus visite à mon père hein ? Même si bon, marcher dans la nature ne me tuait pas, bien au contraire. L'air frais de l'Iowa était pure, pas autant qu'à la colonie, mais j'étais sereine ici. J'en oublierais presque que j'étais dans le monde des mortels.. Des mortels pas si inoffensifs à croire.

Traversant enfin le vieux chemin, j'arrivais. Entourée de champs, la vieille bâtisse en bois n'avait réellement pas changé. Arrivant devant la porte, pas besoin de taper que mon père avait déjà ouvert. Il faisait le tour à chaque fois, pourtant à chaque je posais la même question :" Comment-est-ce que t'a.."

- "Tes bottines s'entendent à des pas."

Et à cette même question je répondais la même chose :" Mais j'ai pas mis d'boti.." "Rentre et tais-toi un peu Billy au lieu d'faire la lady.". La caractère d'un fier vieil agriculteur.. Il n'empêche que c'était la seul personne capable de me faire taire sans batailler.
Assise près de la table en bois qui avait bercé mes repas d'enfance, j'entendais mon père bougonner dans la cuisine. " J'dois à quoi ce retour ? En quoi mademoiselle m'honore-t-elle de sa présence ? " On dirait pas mais au fond je savais qu'il était ravi de me voir.. C'est juste qu'il a un sens tout particulier pour le montrer. " J'ai pas le droit de rendre visite à mon père ? Arrête d'me faire un procès à chaque fois, c'est usant."

Il revenait vers moi, avec son thé chaud, ce à quoi je répondais en sortant de mon sac quelques pots de miel. Pas une parole, c'était en quelque sorte notre marché habituel. Il me lançait alors d'un ton plus calme : " Le marché du miel fonctionne avec ces snobs de new-yorkais ?" Oui bon, pour mon père ma vie était un mirage, ça faisait 10 ans qu'il pensait que j'avais intégré une école phénoménale pour étudier les abeilles et acquérir un savoir faire monstre pour devenir apicultrice. En réalité je ne pouvais lui dire " Oh papa, une Dryade est venue me chercher parce que ma mère est une déesse et qu'un destin divin m'attend dans une colonie où je risquerais ma vie sans cesse. Rien de plus, pas de soucis!" . J'avais voulu dès le début lui mentir, sans hésitation. La Dryade m'avait conquis dès sa première parole, l'aventure, j'attendais que ça.. C'était pas dans mon patelin que j'allais découvrir quoique ce soit. Avec son aide j'avais créer une fausse lettre d'acceptation dans une école en apprentissage. Pour tout ce qui est formel, mon père n'était pas des plus méfiant. Alors il laissa partir sa fille, vivre son destin.. Aux antipodes de ce qu'il pensait.

Maintenant, à 24 ans, il pensait que j'étais tranquillement posée dans ma vie, un métier et un loft à la bordure de New-York. Je répondais posément après avoir calculé ce que j'allais dire : " Tout va bien! Je peux même dire qu.." J'aurais dû parler plus vite, c'était sûr qu'il allait me couper la parole. " Et tu vas m'dire que t'as pas l'temps de te trouver un homme hein ? " Et voilà.. La question fatidique. Toujours la même. Réellement, j'aurais pu écrire cette rencontre à l'avance. [SUITE..]