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 I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin

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MessageSujet: I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin   I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin EmptyMer 1 Fév - 22:11

Chinatown, son seul nom résume tout. Je ne parle pas de maki ou de raviolis de crevettes, mais bien de la délinquance violente qui transpire dans ces rues biscornues et sans âme. C’était appréciable pour un simple blanc comme moi, pas franchement athlétique, de croiser que des gens ridiculement maigres et qui pratiquaient potentiellement le kung-fu. L’habit ne fait pas le moine, ça aurait presque pu être un proverbe chinois, mais j’imagine qu’il y avait un équivalent dans les biscuits en demi-lune. Ce n’était ni pour les épices, ni pour le saké (quelle idée) et encore moins pour les viandes douteuses que je me trimballais par ici. J’avais un de ces rendez-vous que l’on tient dans une ruelle sombre, tard dans la nuit… Non pas avec une fille, j’imagine que ce serait une mauvaise idée de passer par la case violeur un jour, abus sexuelle d’une jeune femme sous l’emprise de l’alcool. Vraiment, je préférais rester seul, à m’exiler de tout bonheur naturel. J’avais bien assez à faire : survivre. Chose peu aisé, quand soi même l’on doute de l’utilité de sa propre existence, mais je m’efforçais à ne plus jamais me poser cette stupide question. J’avais encore du travail à fournir.

Ce type m’avait contacté, il disait avoir un travail à me proposer. Je ne suis pas du genre à bosser pour quelqu’un, même si je sais que ça peut rapporter gros. Je ne tenais pas à faire les choses en grands, je voulais que l’on me fiche la paix au point d’oublier que j’existe. Ce n’était pas comme si quelqu’un s’en souciait, même pas ces branquignoles du camp Jupiter. Quand je pense qu’ils se la jouent gladiateurs, j’ai bien fait de me barrer… Tout le monde se moque bien de moi, de ce que je fais. Je ne suis une menace pour personne, j’étais sans importance et cela me convenais parfaitement. Maman avait toujours été très claire avec moi : tu ne fera jamais rien de ta vie, alors pas la peine d’essayer, fils.

Je n’avais jamais vu ce gars, lui avait l’air de me connaître pour m’avoir trouvé. Je n’avais pas l’esprit tranquille, avec les derniers événements envers les demi-dieux (chose que je suis sensé être…), j’avais rechargé mon flingue et gardais une main dessus tout en mâchant une barre de céréales chocolatées. Je fixais la rue, écoutais son silence quand enfin une silhouette apparaît. J’avais beau me donner des grands airs avec mes fringues de clodos et ma coupe de rebelle, dans la vie, je suis avant tout un garçon pété de trouille.

J’étais tout d’un lâche, je n’avais pour ainsi dire aucun honneur. Après tout, qu’avais-je à défendre ? J’étais une sorte de monstre qui avait détruis des vies sur son passage, en commençant par la mienne. J’étais bien souvent mon pire cauchemar on pourrait presque imaginer que c’était venant de moi une crise narcissique. Je craignais ce que j’étais, je me pensais obscurément dangereux. Mais je l’étais probablement moins que ce type là qui approchait, ce gars là qui pensait faire de moi peut-être son petit personnel. J’étais un indépendant, il valait mieux pour tout le monde que je reste seul. Les choses seront mises au clair rapidement, c’était évident. Pas de patron, rien de tout ça. J’étais même pas sur de vouloir de ce taff, bien que… Du fric, j’en avais cruellement besoin en ce moment.

« — Hey, j’ai pas toute la nuit. »

Ouais, parce que le coup du grand mystérieux, ça m’inspirait moyen. C’était quoi le problème de ce type à me regarder comme ça ? Son regard presque étrange, comme s’il s’attendait à voir un autre type. J’en savais trop rien, j’suis pas doué pour interpréter le langage corporelle, à part chez les ivrognes, ça je connais bien.

« — Putain, mais c’est quoi cette coupe de boloss ? »

Ouais on n’avait pas vu ça depuis… J’étais même pas né.
Qui peut prendre au sérieux ce type ? J’avais envie d’éclater de rire, si je ne me mis pas à douter de ma lucidité à cet instant même. Il sortait tout d’un film, comme, retour vers le futur. Ouais, je ne suis pas allé à l’école très longtemps, j’écris à peine, mais une chose certaine, je suis incollable en cinéma. La télévision a été à la fois un père extraordinaire et une mère.
Littéralement.

« — J’t’écoute… »

Ouais, je pouvais toujours essayé de ne pas faire de commentaires désobligeant pendant… Quelques minutes ? J’en savais trop rien, ce type, il me disait quelque chose, sans que je sache pourquoi. Il avait l’air de s’y connaître en crime, c’était probablement l’unique raison de cette impression folle. Fallait que j’arrête de vivre en dehors de toute vie sociale, ceci dit… Rien ne m’attendait nulle part, ce n’était pas plus mal…
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MessageSujet: Re: I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin   I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin EmptyMer 15 Mar - 22:40

I'm zeropercent



Cela faisait six ans que Stanford avait été reconnu par sa divine mère. Six ans qu'il profitait de cette deuxième jeunesse pour mener une autre vie un peu moins légale que celle du vieux professeur à la retraite. Il avait concentré cette partie de ces activités sur New-York, cherchant avant tout à s'éloigner de son Texas natal et créer ainsi une séparation nette entre les deux aspects de sa vie. Cependant, dans ce milieu, les noms circulaient vite, surtout dans le domaine de l'escroquerie, aussi était-il temps de devoir faire profil bas dans cette ville et d'aller voir ailleurs. En fait, il aurait pu opter pour un silence radio total, s'il n'était pas aussi accro à son pouvoir de cure de jouvence.

À chaque fois, il était un peu plus dur de revenir à son corps de vieillard et toute prudence s'effaçait de son esprit dès l'instant où il retrouvait la vigueur de ces jeunes années. Il lui serait impossible de faire le mort, le temps que les tensions se tassent. Il le savait. Il le sentait. La jeunesse, c'était pire qu'une drogue.

San Fracisco semblait être une bonne option de repli. Il avait fait quelques repérages, essayer d'estimer les coups qui pouvaient être montés dans le coin, les endroits à éviter, les noms à retenir, etc. Tous les petits renseignements essentiels lorsqu'on voulait rouler sa bosse quelque part.

C'est ainsi qu'il était tombé sur le nom de Collin Buchanan. D'un coup, la frontière tracée entre les deux aspects de sa vie se brouilla. Il était passé par des contacts et organiser une rencontre. Aujourd'hui était 'le grand jour' (ou plutôt le grand soir étant donné l'heure du rendez-vous) et s'était la première fois qu'il allait à ce genre de rencontre avec un nœud au ventre, en plus de ressentir l'habituel remords de filer en cachant à sa femme ce qu'il allait faire de sa journée. Deux sentiments, qui, il le savait, disparaitront dès qu'il activera son pouvoir. Cependant, aujourd'hui, il y avait aussi une autre sensation. Le demi-dieu laissa son regard vagabonder sur le frigo tandis qu'il buvait son café. Le couvercle du frigo était la méthode de Rosie de transmettre les dernières nouvelles concernant la famille Young, c'est-à-dire sa fille et son petit-fils. Famille Young était un gros mot puisque sa fille ne portait plus ce nom depuis qu'elle avait quitté la maison, marquant ainsi sa volonté de couper les ponts avec Stanford et qu'ils étaient, tous les deux, trop têtus pour faire un pas vers l'autre.

Stan évitait de faire des commentaires, pour ne pas tendre de perche à Rosie qui rêvait que son idiot de mari prenne ce fichu téléphone pour sonner à sa fille. Malgré son mutisme concernant ce sujet, il avait bien remarqué que les dernières nouvelles dataient et que lorsque leurs regards se croisaient dans la cuisine, Rosie semblait inquiète.

Jamais il n'aurait pensé entendre parler de Collin dans le cadre de ses activités peu scrupuleuses. Pour la première fois, peut-être, allait-il trouver une utilité non-égoïste à son pouvoir ! Grâce à cela, il allait rencontrer son petit-fils.

Un certain trac l'avait envahi pendant tout le trajet vers Chinatown, le point de rencontre convenue. Nerveusement, il vérifia plusieurs fois le contenu de sa sacoche, surtout la partie contenant son arme. Cela faisait bien longtemps qu'il donnait plus facilement sa confiance aux armes des mortels qu'à celle en bronze céleste. Ce Colin était peut-être son petit-fils, il n'en demeurait pas moins un quasi-étranger qu'il ne connaissait que via des photos datées et des petites remarques.

Il trouva un coin tranquille proche de la ruelle du rendez-vous, suffisamment à l'abri des regards pour activer son pouvoir. Dès qu'il l'utilisait, il jouait contre l'horloge, aussi ne voulait-il pas perdre un temps précieux en l'activant trop tôt. La sensation de sentir toute la douleur et la fatigue de son vieux corps le quitter alors qu'il rajeunissait était impossible à décrire. Stan étouffa soupir et réouvrit les yeux. Il sortit son arme de sa sacoche pour la placer dans un holster. Ensuite, il réajusta sa veste par-dessus de sorte qu'on devinât sa présence sans vraiment la voir.

Voilà ! On y était ! Le demi-dieu ne pouvait plus reculer. Le trac demeurait alors qu'il marchait en direction du point de rencontre et cela ne fit qu'empirer lorsqu'il vit Collin. Sans le vouloir, il ralentit l'allure, comme s'il cherchait à retarder encore un peu le moment où il allait prendre la parole. Geste qui sembla agacer son interlocuteur du soir.

Fort heureusement, Collin fit une remarque sur sa coupe, ce qui fit fondre toute tension dans le corps de Stan. Il put se remettre facilement dans son 'rôle'.

"Je pourrais aussi en faire des commentaires, mais je ne crois pas qu'on soit là pour parler de mode, ou je me trompe ?"
Ironisa-t-il avec un sourire narquois en continuant d'avancer jusqu'à arriver au niveau de l'autre demi-dieu.

Sourire qui s'agrandit lorsque le jeune homme balança un 'j't'écoute', comme si c'était lui le patron. "Ok, puisque les politesses d'usages sont finies. Je vais aller droit au but." Ironisa-t-il toujours avec un geste théâtrale. "Parait que tu as besoin de fric, ce qui est mon cas aussi, et que tu es agile niveau emprunt d'objet, tandis que moi, je connais de bons pigeons pas trop regardant sur l'origine de la marchandise. Donc je dirais qu'on tient assez de points communs pour faire affaire. Je prends un pourcentage sur la vente, et je te donne le reste. T'en penses quoi... boloss ?" D'accord, il n'aurait sans doute pas du ajouté la remarque finale. Surtout pas sur ce ton qui laissait entendre qu'il avait bien mérité ce retour de pique. Tant pis.

lumos maxima


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MessageSujet: Re: I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin   I'm zeropercent ▬ Stanford & Collin EmptyDim 26 Mar - 8:04

Quoi ? Des commentaires sur mon look ? J’aimerai bien entendre ça, surtout de la part de ce type. Vraiment c’était à mourir de rire, ceci dit, pour une rare fois, j’avais décidé de la boucler. Je me demandais bien ce que voulait ce gars, il semblait un peu sur de lui, mais franchement il me paraissait louche. Ce n’était pas qu’une histoire de cheveux, il y avait autre chose mais je n’arrivais pas encore à définir quoi. Je trouverai, c’était certain. Je trouve toujours si ça m’intéresse, hors si je devais travailler avec lui, ça m’intéressait. J’étais méfiant, si ça se trouve c’est un de ces barrés du camp Jupiter. J’avais encore du mal à cerner ce personnage, il faut dire que les gens en général ne m’intéressent pas du tout, je me fiche de qui ils sont, je ne cherche pas du tout à les comprendre. Alors ce type, je ne savais pas trop ce qu’il cachait, mais tout le monde cache quelque chose. Je n’avais pas d’amis, cela prouvait à quel point j’appréciais l’être humain. Je n’ai pas relevé sa question, en fait, je me fichais bien de son ironie ; je voulais seulement savoir ce que je fichais ici.

Mon regard suivit son geste qui accompagna sa première réponse, franchement, on dirait un vieux gangster des années quarante…

Je l’écoutais cependant, parce que j’étais venu pour ça. Je n’avais pas fait le déplacement uniquement pour vomir sur sa coupe de cheveux. Le v’la a déblatérer un truc qui était loin d’être un plan génial. Mais bien sur que tout le monde a besoin de fric, mais son idée elle était un peu étrange. Digne d’un… Bolos ? Ah ah ah… Dire que moi, il me traite de ringard ? On dirait un gosse qui vient d’apprendre un gros mot.

« Pourquoi t’voles pas toi-même tes babioles ? Et franchement n’dit pas boloss, parce que t’as vraiment l’air d’en être un quand tu l’dis. »


Ouais, un peu comme ces gens qui essaient d’avoir l’air cool. Il me faisait vraiment penser à ça, mec t’es vieux avant l’âge ou quoi ? Le pire dans tout ça, c’était qu’il ne s’en rendait probablement pas compte, c’était bien pour toutes ces raisons que j’évite de me sociabiliser. Personne n’est comme moi dans ce foutu pays, monde, univers, que sais-je. En tout cas, une chose certaine, je n’ai jamais été en phase avec qui que ce soit et je ne cherchais pas à être cool, pas plus que d’être sympas. J’cache mes mains dans mes poches, franchement, je ne savais pas si j’avais envie de bosser avec lui ; si ça en valait la peine.

« J’sais pas qui t’as parlé d’moi, mais j’fais équipe avec personne. J’suis en solo depuis ma naissance alors viens pas m’faire chier avec ta demande de pourcentage, tu penses pouvoir prendre combien ? »

S’il pensait rafler plus de la moitié, il se fourvoyait grandement ! Ouais, moi je fais cavalier seul, parce que je l’ai toujours été. Sans père, un fantôme pour mère. J’ai du me dérouiller tout seul pour exister. Ni ami, ni famille, c’était bien mieux comme ça.

« J’marcherais pour un gros pigeon, une fois, pour un truc qui en vaut la peine. J’suis l’homme de main d’personne, t’as qu’à faire le sale boulot toi même, mais t’as p’être la trouille de t’décoiffer la frange ? Pourquoi j’te ferais confiance ? »

Pourquoi j’accepterai de travailler avec lui alors que j’ai refusé tous les autres ? Bon ok, les attaques sur le physique, c’est tout sauf nice, mais faut qu’il redescende sur terre. S’il pense que je vais faire son larbin, il se met le doigt dans l’œil. J’me contente d’hausser les épaules, j’attends de voir s’il avait réellement quelque chose à me proposer ou si j’avais juste perdu mon temps en venant ici. En général, les types qui veulent me voir ont l’intention de me faire la peau ou me demande ce que j’ai piqué d’intéressant. Mes vols, mes prix. C’était comme ça, lui, il voulait fixer les règles du jeu, mais je n’étais pas encore dans la partie.
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