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 Ce n'est qu'une larme : juste un reste du passé... || Télis

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MessageSujet: Ce n'est qu'une larme : juste un reste du passé... || Télis   Ce n'est qu'une larme : juste un reste du passé... || Télis EmptyMer 11 Déc - 14:42

Loukah Aristotélis Zacharios
J'étais ton monde, tu es mon Univers.

Ce n'est qu'une larme : juste un reste du passé... || Télis Sans_t15
PRÉNOMS ◮ Loukàh Aristotélis
NOM ◮ Zacharios
ÂGE ◮ 19 piges
TYPE DE PERSONNAGE ◮ demi-dieu
DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ 13 Mars 1993
PARENT DIVIN ◮ Arès
ORIGINES ◮ Grecques de son père (forcément) et Italiennes de sa mère
POUVOIRS • Force décuplée : Simple, il a une force 7 fois plus grande que celle qu'un humain de son gabarit aurait en temps normal. Et c'est pour tout le temps...
• Avant coup : il a une sorte de sixième sens qui lui permet de percevoir quelques secondes à l'avance les gestes de ses adversaires.
• Explosion : une attaque qui lui vide beaucoup d'énergie, il ne s'en aie d'ailleurs servi que cinq fois dans sa vie. Elle fait s'effondrer la terre et fait exploser tout ce qu'il y a dessus sur un rayon d'environ 30 mètres autour de lui.
ARMES ET OBJETS MAGIQUES • Glaive, donné par son père peu après la mort de sa sœur. Elle est faite de bronze céleste. Quand la brume la cache, on y voit une gourmette d'or. Il la porte toujours a son poignet, cette gourmette.
• Bouclier, donné par un fils d'Hephaistos. Pourquoi déjà ? Ah oui, il lui avait sauvé la vie. C'était pas mal comme raison. Donc c'est une montre se transformant en bouclier en quelques secondes. Par contre la montre ne donne pas l'heure, dommage.
RELATION AVEC LES DIEUX ◮ mauvaise
RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ bonne
A LA COLONIE DEPUIS ◮ Depuis qu'il a 12 ans
DÉFAUT MORTEL ◮ sa sœur
STATUT CIVIL ◮ célibataire, mais jamais bien longtemps
ORIENTATION SEXUELLE ◮ Bisexuel
GROUPE ◮ Grec un jour grec toujours
ALIGNEMENT ◮ neutre
AVATAR ◮ Alex Evans
-Hé, toi, tu connais Gilbert ?

Une anecdote ? Vraiment ? Vous voulez quoi ...? Son caractère ? Bien. Il va donc vous déballer son monde...

C'est tellement indécis, tout ces choix à faire tout le temps... C'est tellement pas banal, tout ce qui arrive dans ce monde... C'est tellement indifférent ... Télis. C'est comme ça que je veux me faire appeler. Rien d'autre. Aristotélis ça fait vieux ringard, un espèce d'intello à lunettes qui a le nez plongé dans ses bouquins. Non. Je suis pas ce genre de personne. Loukàh ? P'têtre quand je serais vieux, quand je raconterais à mes enfants mes quêtes et qu'ils me prendront pour un vieux fou. Pourquoi j'ai cru ma mère quand elle m'a raconté que mon père c't'ait le type le plus chelou que j'avais jamais vu ? Ben...Ça arrive. On aurait pût croire de loin, qu'avec ma chemise blanche entre-ouverte, mon pantalon noir jusqu'en bas même en plein août, mes baskets, je suis quelqu'un de pas sérieux, plaisantin, machin et tout. Sauf que non, t'y es pas mon vieux. Pas du tout gros taré. Si tu pense comme ça, c'est que T'as rien dans la cervelle abruti. Moi, Télis, je suis pas comme les autres c*nnard de la cité. Je suis pas la mauviette qui joue les racailles pour se la péter. Je suis pas le fils à sa maman qui va pleurer dans les bras de Chiron par ce que mon petit camarade a fait tomber son épée. Nan. Je suis pas comme ça. T'as faux sur toute la ligne.

Vous ne connaissez à présent que la plus petite partie de mon cerveau. Genre, vous irez pas plus loin. Je vais tout de même préciser un peu plus les ambitions, mes envies. Déjà, mon rêve, je n'en ai pas. Mon but ? Retrouver Bella... Je fais généralement des cauchemars, plus que des rêves d'ailleurs. Des cauchemars sur mon enfance. Des cauchemars sur ma sœur. Des cauchemars et des visions sur ce que mon père raconte. Des cauchemars sur mes origines. Ben oui. Ça arrive aussi. Par ce que genre, vous croyez que la Grèce c'est cool, mais quand on a eu une vie pareille et une mère barjo...On se retrouve avec le prénom du grand-père et son nom de famille décliné. Et oui. Ma sœur, son nom de famille c'est Zacharias. Cherchez pas. Sur ce, passons au reste, justement. Je peux me montrer franc.

Ça vous embouche un coin, pas vrai ? Je dis ce que je pense, mais quand ça en vaut la peine. Le reste du temps je me contente de faire l'hypocrite. Les gens, si je les connais pas, je les aime pas. En général. Sinon ... Ceux que je connais mieux, les gens que j'ai pas encore tabassé, et bien eux, je les aime. J'aime bien les demoiselles. Les jeunes filles qui parlent beaucoup, même pour rien dire. Je le montre pas, au fond, même si ce qu'elles disent ne m'intéresse pas le moins du monde, je les écoutent. J'aime pas trop les filles qui utilisent leurs forces. Je trouve qu'elles sont trop fragiles pour ça. J'ai besoin de protéger quelqu'un, pour au fond, me faire pardonner du passé. On peut dire aussi que j'aime être protégé. Protégé par des gens à qui j'ai confiance... Tant qu'ils me prennent pas pour une sorte de petit gamin sans défenses. Bon... Là c'est ce que j'aime et ce que j'aime pas, mais je vais pas m'éterniser. Aussi je suis protecteur envers les mecs pas trop baraqués. Comme moi de loin en fait... Puis avec tous ceux que j'aime.

Aussi, je suis ce qu'on appelle Lunatique. Lunatique par le fait que je suis totalement à l'ouest, l'ouest du monde, l'ouest du temps. Je peux changer de caractère si je veux. C'est pas très compliqué, comme ça. Mais je peux te tuer, à la limite, comme je peux te cajoler, te câliner. Je peux t'embrasser pour le plaisir de le faire. Non je ne suis pas dragueur, mais en manque d'amour. En manque de toutes ces petites choses dans la vie qui changent tout. Je n'ai pas eu l'amour que j'espérais. Pas assez longtemps. Maintenant, j'essaie de donner, pour changer. J'aime pas donner quelque chose et rien recevoir en retour. Pourtant je continue à le faire. Ouais. C'comme ça. J'en fais qu'à ma tête aussi. On me regarde bizarre juste par ce que j'ai mon téléphone dans les mains, et que je chante du Punk-Rocks en criant dans la rue. La plupart du monde me regarde de travers. Pourquoi ? Bonne question. C'est comme les gens ayant des problèmes au cerveau... Ça fait tâche, car tu sais qu'il y a un truc qui cloche. C'est pareille pour moi. Depuis les incidents de ma petite vie, je me suis formé une carapace, que personne encore, n'y a trouvé la clef. Cette carapace laisse paraître un gars cool, une brute, un idiot presque... En réalité, derrière cette carapace se trouve un être vivant incompréhensible, qui a juste besoin de s'envoler. Un labyrinthe infini, où les portes de referment derrière toi. Quelque chose de mythique. Un coup à droite, la timidité. Repartant à gauche, la partie sociale. On recule, on y voit un mur de piques métalliques. On avance, on trouve un gros nounours en peluche qui ne pense qu'à te toucher la peau. C'est tellement imprévisible... Un pas à droite, direction l'obscurité. On tombe à gauche, on se retrouve dans la lumière, sous les projecteurs colorés. Un qui vous tend la main, un qui vous prépare le fouet. Un qui vous aime, un qui vous déteste. Pour moi, le bien et le mal étaient inexistants. Il n'y avait que la vérité et le mensonge. Je vivais dans le mensonge, comme tout les enfants avant leurs étapes de réalisations. On peut tout faire gober à un gosse. On peut lui dire que si on est un gentil petit garçon qui obéit bêtement, et bien on sera le gentil qui tuera le méchant monstre. C'est faux. Ils disaient que le prince allait trouver sa princesse et allaient vivre heureux. C'est faux. Tout ça on vous le fait gober pour que vous deveniez de bons petits moutons obéissant et attachés dans la chaîne. Moi je l'ai brisé. J'ai toujours voulu être le méchant. Dans les contes, je n'y croyais pas sans avoir vu et toucher de mes deux mains la réalité. J'eus vite la certitude que les dragons n'existaient pas, tout comme le père Noël. Ma mère n'aimait pas que je raconte la vérité à ma sœur. Elle disait que ça lui briserait le cœur. C'est faux. De toute façon je ne voulais pas qu'elle fasse partie de la chaîne d'esclaves... Et pourtant, tout arrive. Enfin. J'ai peu après le drame découvert que j'avais tort. Que ma sœur savait depuis le départ que les dragons existaient. Elle était en danger... Depuis le début...

Je suis brute. Mais ne m'en voulais pas. J'ai un père... Chelou. Tout ça pour dire que je suis réfléchi et violent. Tout ça par ce que je tape lors de mes crises, commencées à environ huit ans. Parfois ma respiration se bloque, parfois je ne me contrôle plus. Parfois je peux t'enlever ce que tu as de plus cher dans ton intimité par plaisir. Parfois je peux t'énerver. Parfois je peux essayer de t'assassiner en disant des choses incompréhensibles. Parfois je revis mon passé inconsciemment au point d'oublier ce que je fais. Je suis pas comme tous ces gens, délinquants et autres. J'ai gagné ma place lors d'un pari stupide. Un pari que j'ai dû tenir. Désolé mes amis... Si vous mourrez, je n'y pourrais rien. Tuez celui qui m'a enlevé l'envie, car c'est à lui de mourir. J'aime avoir raison. J'aime gagner. J'ai eus torts sur pleins de choses, j'ai perdu de nombreuses fois. Pile tu gagnes, face c'est mon tour. Chaque chose en son temps. Je ne te ferais pas de mal... Et pourtant. Je caressais ton cœur avec mon couteau. Je couperai tes cheveux avec une scie. Je détruirai ton avenir d'un simple drap de soie. J'enlèverai ton âme avec mon baiser. Tu m'appartiendra par marionnette ou par force. Je suis grec. Je suis fier. Je suis un combattant. Le reste n'est pas à savoir. Le reste vous le découvrirez plus tard. Le reste c'est l'autre moitié de mon cerveau. Le reste vous le saurez peut être jamais.

Si vous avez réussi à lire jusque là, c'est que vous êtes courageux. Mais pour les plus feignants, voici quelque chose de plus clair pour mieux comprendre cette d'énergumène : Télis comprend globalement deux personnalités bien distincte. Sa carapace et le reste. Sa carapace laisse voir quelqu'un qui a le besoin constant d'être entouré, qui ne supporte pas la solitude et qui fait des câlins à presque tout le monde. Cette partie le laisse voir drôle, plutôt très con, qui répond à des questions par des questions quand il ne veut pas répondre, maladroit, protecteur, toujours souriant, immature. Globalement, il en a rien à faire du regard des autres. Derrière cela, c'est quand vous le laissez seul, ou quand vous lui parlez de Bella. La il va se mettre à parler grec, à se mutiler, à dire que c'est de sa faute... Mais dans ces moments là, il ne faut pas le déranger. Car sinon il vous attaque. Il essaiera de vous tuer. Il devient redoutable.
Voilà vous êtes contents ? Ça vous évite le pâté ~

J'voulais pas, on m'a forcé j'vous dit.


« Regarde ton destin.» 

Clara est née à Venise. Vous savez, cette ville sur l'eau, cette ville des amours, cette ville qui parait sans problèmes pour les humains. La mer parcourant la vile à une vitesse instable, les péniches où se promènent, heureux, les couples et familles venant en vacance, où encore les fabriques de verres colorés. Clara vivait, à l'époque, comme n'importe quelle petite fille de son âge. Ses parents auraient tant voulu qu'elle devienne chanteuse, ou porteuse d'un stupide message sur le devant de la scène, grâce à sa voix si belle et cristalline, cette voix qui venait d’Apollon en personne ; et oui, son arrière grand père était le célèbre dieu de la beauté et des poèmes. Le savait-elle ? Absolument pas. Mais elle était fascinée par l'art grec, et, plus tard dans le temps, elle devint archéologue. Vous allez me demander "Quel rapport entre Clara et le personnage principal"? Et je vous dis, c'est le début de l'histoire. Une fois que ses 25 ans furent atteints, elle partit de la demeure familiale pour arriver en Grèce. Elle s'installa à Thèbes. Est-ce qu'elle savait ce qui l'attendait là bas ? Bien sûr que non. Elle y a rencontré un certain Arès, celui qui se révéla être l'homme de sa vie...Ou plutôt, son Grand Amour, car il n'a pas passé sa vie à ses cotés. Bon bien sûr, quand elle a appris ce qui se cachait derrière ce masque de mensonges, elle crut tout de suite celui qui habitait avec elle. Devait-elle être fière d'avoir eu un fils avec le dieu de la Guerre ? Elle ne savait pas vraiment. Mais soit, Arès resta trois ans avec elle. Première année, elle mît au monde son fils. Ce demi dieu qui avait l'air si fragile et innocent dans le bras de sa mère. Yeux bleus, cheveux bruns, petit gabarit, deux kilos sept... Un bonheur pour les parents, Arès étant tout de même septique de ne pas avoir un fils grand et fort dès la naissance. Mais on peut pas tout avoir^, et cela sera lourdement prouvé. Le fils s'appela Loukah, deuxième prénom Aristotélis, le nom du grand père de Clara : italienne de sa mère et grecque de son père ; joli mélange non ? Mais c'était dangereux pour les demis dieux, en Europe. Ses enfants devaient sûrement être condamnés dès le départ. Pourtant malgré le danger, elle en eut un deuxième avec son amant : Isabella. Jolie petite fille, brune, yeux bleus-gris, menue, moins bruyante que son frère. Les deux enfants portaient le nom de famille de sa mère, Zacharios. Une objection ?  

« Le danger né» 


Tout aurait pu bien se passer. Ils auraient peut être pu fonder une famille heureuse, ou autre, et c'est ce qui est arrivé, mais un peu différemment que les belles histoires qu'on leur racontait. Certains ont un père, et une mère morte a la naissance, certains ont une mère, et un père divorcé qu'ils voient une fois par mois, certains ont leur deux parents, certains sont adoptés, mais pas eux. Eux ils avaient une mère qui les aimait plus que tout, un père soit disant 'au travail loin d'ici' qui leur envoyait de l'argent pour qu'ils puissent vivre tranquillement et convenablement. A peine si ils savaient en étant gosse qu'ils avaient un père. Télis, maigre de naissance, avait bien grossi en trois ans. Et la troisième année, comme tout le monde, il entra en maternelle. Un peu bouboule, les autres enfants se moquaient déjà un peu de lui. Le petit garçon, en plus de ça, était timide, et ne parlait pas beaucoup. Il se laissait marcher sur les pieds, il restait a l'écart, si bien qu'à a peine 5 ans il n'avait que sa sœur pour amie, qu'il protégeait et regardait de loin quand elle jouait dans la cour. Malgré les paroles de sa mère, le brun était déjà mature pour son âge, et se refusait de croire aux contes de fées, disant aussi qu'il était moche, ou autres trucs du genre. Sa petite sœur connaissait tout le monde dans la maternelle, elle souriait souvent, et était plutôt populaire... Petite bouille mignonne, écoutez... D'ailleurs cette petite fille croyait dur comme fer aux contes de fées. Elle rayonnait toujours. Son frère dût rentrer en primaire l'année suivante, se séparant ainsi de sa sœur. Il en resta tout de même le plus proche possible, tout comme sa mère. Les deux filles étaient ses seules amies, ses seules confidentes, sa seule véritable famille. 6 ans et demi. Il se fit taper, mais refusa de le dire a sa mère. 

« Différent ? Excuse la société d'être normale» 


A partir de là, son nom fut directement 'le gros'. Ce qu'il fit ? Il devint anorexique. Sans que personne ne s'en rende vraiment compte. Il s'était isolé, pourtant sa sœur était sa seule amie, il la protégeait, faisait tout pour qu'elle sourit, lui, restant simplement a l'écart. Heureusement, sa mère finit par le voir vomir a plusieurs reprises, et Télis finit par aller mieux, ayant pourtant largement minci. Et il était plutôt fier de son résultat... Pourtant les autres personnes de la primaire ne le traitèrent absolument pas différemment. Ils lui donnaient des surnoms horribles. Par ce que Télis n'avait pas qu'un complexe de poids : non, il était aussi un peu hyperactif et donc, avait beaucoup de mal à rester en place. Sa sœur, quand a elle, était dyslexique. Le garçon n'avait pas de mal avec le grec, et heureusement. Pour l'apprentissage des langues étrangères c'était autre chose ... Mais passons. 

« Au revoir Maman... » 

C'était un dimanche d'été, tout ce qu'il y avait de plus normal. Mais il ne l'était pas tant que ça en fin de compte. Un flic était venu chez eux, enfin ce qui semblait être un flic, car la Brume cachait pas mal de choses. Bella avait dit : « C'est un méchant Monstre grand frère, un méchant monstre... » Et la mère de Télis les avait caché dans le placard. La mère avait fait promettre à son fils de protéger sa sœur au péril de sa vie. Et à sa fille de se cacher des « monstres ». Tout se passa vite pour eux. Leur mère partit avec le 'flic'. Et deux heures après, un hommes baraqué, grand, bronzé, classe, avec des lunettes de soleil et qui n'avait absolument pas l'air sympathique répéta les mêmes instructions aux enfants. Vous vous en seriez douter non ? C'était Ares. Il n'avait que 7 ans le Télis, sa sœur 5. 

« Protégé par un oncle alcoolique»

Ils les emmena chez leur oncle, c'est à dire le cousin de Clara. Il habitait dans une ville non loin, et ce fut sûrement le pire enfer connu pour les deux enfants. Mais c'était pour leur bien, pour ne pas que les monstres les chassent. Leur oncle était alcoolique, il habitait dans une villa dans le quartier résidentiel. Millionnaire grâce à l'héritage de ses parents -qui étaient à l'origine d'un groupe de dealers mafieux, fallait l'avouer-, deux domestiques faisaient les courses, mais avaient renoncé à nettoyer la maison. Ils entretenaient le jardin, c'était déjà pas mal. Enfin bon. Télis protégea sa sœur des bouteilles de verre lancées par l'oncle, ou autres désagréments. Ça dura 4 ans. Et les deux frangins étaient devenus inséparables. Ils étaient presque tout l'un pour l'autre et s'entendaient très bien. Rien d'incestueux, ce n'étaient que des enfants après tout... 

«  Comment changer une vie à jamais »

C'était le 17 octobre. Cette date maudite a changé la vie de Loukàh Aristotélis Zacharios à jamais. Elle a changé sa vision des choses. Sa personnalité. Ses manières. Son style. Sa nature même. La date qui a transpercé son âme comme une flèche en plein cœur. Vous vous dites sûrement « mais qu'est ce qu'elle a cette date de si horrible ? » Laissez moi écrire la suite ! Donc je reprend : C'était un matin d'Octobre, le ciel était nuageux. Les feuilles tombaient par la fenêtre. Le gris et les couleurs d'automne envahissaient le paysage. Deux enfants, Loukah, 11 ans, et Isabella, 9 ans, jouaient à « trape-trape » sur le trottoir de la rue. Ils se rendaient à la boulangerie. « Moins vite Bella ! » avait dit son frère en riant. « Cours plus vite Lou ! » répondit la petite fille en y joignant son rire. Complicité largement visible, ils jouaient joyeusement. La petite fille s'élança sur le passage piéton. Son frère lui cria un « Non ! » des plus significatifs. Trop tard ; elle était au milieu. La voiture noire avait déjà tracé. Enfin. Ce qu'on avait pas dit c'est que cette voiture noire était une sorte d’immense bête carnivore. Et la dernière phrase de la petite fille fut « Monstre ». On l'amena aux urgences. Télis ne comprenait rien de ce qui arrivait.  


« Vide » 


Bip.Bip.Bip. C'est le seule son qui revenait sans cesse dans la tête de ce gosse. Il regardait sa sœur, qui, bien que couverte de blessures, était soi disant paisiblement endormie. Bella était dans le coma. Une heure. Le bip s'arrêta. L'enfant regarda l'infirmière : « Madame, Madame, si le bip s'arrête, c'est que Bella va se réveiller, hein ? » Espoirs. L'infirmière nota l'heure du décès et l'emmena au service psychiatrie. Un homme se trouvait en face de lui : « Elle est où Bella ? «  avait demandé le petit garçon. Le médecin lui répondit qu'elle était dans un endroit sûrement merveilleux, et qu'elle allait y reposer pour toujours. Il discuta avec lui, mais Télis refusait d'entendre raison. Il fut accompagné deux jours plus tard par quelques médecins à l'enterrement de sa sœur. Le brun était très inquiet. A l'église, on l'autorisa à déposer un baiser sur le corps à l'intérieur du cercueil. Et Télis vit sa vie défiler. Sa petite sœur était allongée, tenant un bouquet de roses dans les mains. Elle était blême, avait les yeux fermés. Télis pleura : longtemps. Il répétait sans cesse le nom de sa sœur, jusqu'à ce qu'on l'enterre. Il resta devant la tombe une bonne heure, silencieux. Quand il se retourna vers un des médecins qui devait le ramener en section spécialisée, il lui lança des pierres, jusqu'à l’assommer et le laisser sur le sol. Il partit en courant dans a ville, lançant des objets sur tout le monde jusqu'à les voir au sol, mais il se fit attraper par la police rapidement.  Heureusement pour les autres. Il resta deux mois à l’hôpital psychiatrique, mais ça ne servit pas à grand chose. Sorti, il plongea dans la délinquance : presque 12 ans qu'il avait. Et il traînait déjà dans les rues mal famées. 


«C'est sa malédiction, enfin il saura ce que c'est d'être le fils de son père »

Il était réellement devenu quelqu'un d'autre. Plus violent, moins raisonnable. Il s'était fait passé pour la pute de service. Et pourtant. Sombré dans ces affaires de recel, et autres, personne ne semblait se soucier de lui. Mais peu importe. Son père, qui semblait voir depuis l'Olympe que sur les Terres Anciennes, son fils ne serait plus en sécurité longtemps, il alla le chercher. Quelques jours plus tard, il se retrouvait dans l'avion, direction l'Amérique. Il ignorait tout. Mais il allait devoir se battre pour survivre. Le trajet se passa sans trop d'encombres. Il était assis à côté d'un buveur de bière qui puait. Pourquoi fallait-il toujours qu'on le confronte à ça ? Enfin bon. Il arriva à bon port et c'était le principal... Non ? Télis dût se battre avec des harpies, un reptile bizarre, et même un griffon avant d'enfin arriver à la Colonie. Et il avait même rêvé de son père entre temps. Celui-ci avait dit que les dieux existaient, qu'il était Ares, que Telis était un demi dieu et c'est pour ça qu'il avait été amené ici . Moins il en savait plus il était en sécurité. Résultat ? Il avait survécu 12 ans en Grèce. Sûrement un record, non ? 

« J'ai un but. Impossible mais un but. » 

Il se fit rapidement accepté à la colonie, et s’entraînait comme tout le monde. Son arme ? La gourmette de sa sœur. Enfin la gourmette qui se transformait en glaive. Il était persévérant, et au bout d'un an, il se servait de son arme comme un As. Puis ses quêtes commencèrent. Il s'était mis en tête de retrouver sa mère. Ou l'âme de sa sœur. Il changea peu à peu, créant une carapace joyeuse, responsable, protecteur, plaisantin, un peu immature... Il ne comprenait pas vraiment le sens de l'Amour, et il fut plusieurs fois en couple, sans pouvoir s’empêcher d'être partout à la fois. Bon il comprit finalement que c'était pas exactement la bonne méthode. Enfin bref. Il n'avait pas beaucoup d'ennemi et ne comptait pas en avoir. Parfois il revivait son passé inconsciemment et se mutilait. Mais ça personne ne pourrait l'en empêcher... Il essaya bientôt le concept d'une âme pour une âme, mais sa manipulation fut coupée par la Guerre des Titans. Il y participa activement, menant aussi des recherches sur comment il pourrait revoir sa sœur. 

« Ça finit comme ça quand on en sait trop.»  

Résultat, quand le banquet eut lieu, il resta à l'écart de la bataille, voulant soigner et protéger son bungalow, plus aussi quelques personnes faibles qu'il affectionnait car il les jugeait 'mignonnes'. Grec ou Romain, peu importe pour lui, une vie est une vie. 

Ou la mongole qui se marre.
Ce n'est qu'une larme : juste un reste du passé... || Télis 758965image
Si je vous dis que je suis une demoiselle, vous dites quoi ? Si je vous dis que mon réel est le dessin de l'imaginaire, vous dites quoi ? Si je vous dis «Enfant Prodige» vous pensez à quoi ? Si je vous dis que je suis fan de mythologie et que j'ai lu tous les livres de Rick R., vous dites quoi ? Si je vous dis que c'est moi sur la photo, est ce que vous partez en courant ? Si je vous dis que j'ai l'âge de la sœur de la cousine de la fille de l'oncle de ton arrière grand mère vous dites quoi ? Si je vous dis que je graphe et que je dessine, vous allez demander quoi ? Bon j'en ai marre de cette forme de phrase alors bon... J'VOUS MANGE :D
(c) fiche par cassou.
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