Va voir ton ami Isaure, bouge toi de là, lève toi de ce lit et va voir ton ami Isaure... Sa petite voix intérieur lui avait cassé les pieds toute la nuit. Oui, Mercedes était son ami. Oui, Mercedes était interné. Mais qu'est ce qu'il pouvait y faire lui ? Il n'allait pas l'aider à s'enfuir en pleine nuit, à coup de couvertures nouées entre elles, de somnifère dans le verre du gardien ou de tunnels sous les toilettes ! Tu as trop regardé Prison Break toi... Certes, il n'était pas en prison. Mais maintenant qu'il était assit là, dans cette salle d'attente il commençait franchement à se poser des question vu le temps qu'on mettait à le faire venir à l'accueil. Il leur fallait combien de temps pour appeler les cinq pauvres personnes présentes dans cette maudite salle d'accueil ? Il n'était pas encore venu lui rendre visite. Et pourtant, il avait tenté sa chance à plusieurs reprises. Mais les gentilles dames qu'il avait eu au téléphone lui a avait répété en boucle que son ami n'était pas encore apte à recevoir de visite. Chose qui l'avait profondément agacé et après avoir traité tout le service de grosse vache empotée il avait boudé deux semaines durant l'hopital. Et maintenant qu'il avait réussis à venir jusqu'ici, dans la banlieue new yorkaise... De dehors il était vrai que l'établissement donnait presque envie de séjourner. Tout avait été pensé, et cela se voyait, pour que tous s'y sentent bien.

- Monsieur... Xavier Ilser ?

Il se leva en soupirant. Il n'avait pas bien fais sa procédure pour changer de nom usuel ou... ? Il oubliait parfois que les gens lisaient mal les papiers, et recopiait mal son prénom dans les listes.

- Isaure Ilser. Je viens pour...
- Mais c'est écrit Xa...
- J'ai fais le changement il y a au moins 5 ans de cela, officiellement et ce prénom ne sert plus depuis mes neuf ans. Remettais vos pendules à l'heure. Je viens voir Monsieur Weathley.
- Basile ?
- Je heu... Oui.

Il n'en connaissait pas cinquante des Weathley, visiblement cette femme avait un soucis avec les prénoms il valait mieux ne pas s'attarder sur la chose. Elle le regarda par dessus ses lunettes rose à rebord épais, tamponna à la vitesse d'un escargot quelques papiers, découpa dans un autre, griffonna quelques pattes de mouches illissible sur un dernier qu'elle lui tendit.

- Il faut signer le registre.
- Et boire plus de café, dit-il en signant rapidement.

Ne comprenant pas la blague (enfin, la remarque) elle lui désigna la porte, devant laquelle l'attendait encore une autre bonne femme. Ne pouvait-elle pas lui donner le numéro de chambre qu'il en finisse ? Il la suivit donc en silence, tandis que la jeune femme parlait de... De il ne savait pas trop quoi mais il s'en fichait pas mal. De son blabla seul les mots beaux cheveux, murs blanc et jeux d'échec ressortirent autrement dis, Isaure n'y prêta pas une grande attention.

- C'est ici monsieur !
- Merci bien.
- Oh et... C'est mon numéro.

Qu'elle griffonna sur un bout de papier et qu'elle lui tendit avant de partir en pouffant. Super, décidément il prévoyait tous dans cet endroit ! Il ôta son chewing-gum de la bouche, l'écrasa dans le papier qu'elle venait de lui remettre et le jeta dans la poubelle. L'endroit n'était pas vilain non plus. Il avait imaginé ce genre de quartier tellement plus... déprimant. Quand le DLCEM lui avait annoncé qu'e Mercedes serait envoyé ici, il avait paniqué en son fort intérieur. Il avait perdu son meilleur ami se jour là, en même temps que l'autre folle-dingue de blondasse qui hurlait des choses insensés. Kaplan il s'en moquait, pas son ami.

- Mercedes ?

Il lui avait apporté quelque petite chose. Faute de pouvoir amener ces cigarette ici, il en avait trouvé en chocolat. Et il avait aussi réussis à en dissimuler une vraie dans le tas, incognito.