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 crépuscule + jean/frederick (terminé)

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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 15:28

« Jean, fille d'Iris, j'étais pensionnaire jusqu'à l'an dernier... » Elle avait donc vécu à la Colonie. L’esprit de Frederick s’était entièrement apaisé, le sang qui perlait sur son torse coulait avec régularité et fluidité. Étrangement, il se sentait faible évidemment mais aussi profondément calme. Il avait autrefois étudié des bases de l’histoire de la médecine au collège et il se souvint soudain de ce qu’on appelait « saignée », peut-être que finalement ce n’était pas si inefficace, que tout se sang perdu apportait à la pensée et au corps un repos. Le contact toujours fort de la jeune femme l’aidait. Elle était finalement sa sauveuse, son sang rouge avait maculé sa peau très blanche, mais elle ne semblait pas être gênée. Il trouvait cela terriblement excitant, mais il se devait de retenir ses instincts d’homme de dix-huit ans. C’est dans l’effusion du combat et de la douleur que ressortissait le côté sauvage de chacun. Cette odeur de sang, un doux mélange d’acier, de terre, d’eau et évidemment d’alcool, mélangée à la fine saveur du shampoing de Jean lui montait à la tête. Il puisait un réconfort dans sa douleur, une nouvelle pénitence. Son mal-être qui l’avait poussé à s’éloigner de la colonie pour aller se réconforter seul à la bordure avait à présent entièrement disparu. « Vous pouvez nous laisser passer, il est mal en point ! »  Le satyre n’avait pas l’air de vouloir bouger, ses bêtes étaient lentes d’esprit, son bungalow l’obligeait à les fréquenter. Il ne les détestait pas mais les méprisait sans état d’âme. Ces chèvres aimaient, autant que la progéniture du Dieu de la fête, l’alcool et ils venaient souvent se mélanger aux fêtes perpétuelles données dans son bungalow. On en trouvait même presque toujours un ou deux roulés en boule, les sabots et les cornes à la vue de tous, dans un coin de la pièce ou endormis sans gène sur le lit d’un sang-mêlé. Les histoires infectes ou plutôt légendes de coucheries avec cette espèce : il ne voulait même pas y penser.

La voie aiguë le tira de ses rêveries. La sale bête ne semblait pas vouloir bouger.  « Ah oui, celle qui est partit vivre sa vie loin de nous, tss... » Ainsi, on pouvait vraiment en vouloir à quelqu’un qui quitte cette colonie. Frederick ne le comprenait pas. Les seules choses qui le retenaient auprès de son père se comptaient sur les doigts d’une main : l’alcool et les fêtes à volonté, ses frères et sœurs du bungalow, le club des drogués de la colonie et ses délires incessants, et les ébats sans conséquence à la limite. Rien d’autre, oui absolument rien d’autre, il s’était fixé là dessus. Il n’arrivait cependant pas à partir, mais c’était une toute autre question. La question : Pour aller où ? lui déchirait le cœur. De plus, si il se décidait enfin à rejoindre son monde d’antan, il ne serait nullement regretter. Sa présence dans cette arène sans pitié qu’est la Colonie était aussi utile que celle d’un animal dans son troupeau. Il n’avait par ailleurs aucune responsabilité. Frederick voulait y croire : On pouvait être sang-mêlé, ne pas se mêler des affaires des Dieux, avoir une vie simple, des amis mortels, des enfants. Il n'avait pas en raison de son statut de bâtard à faire la guerre et vivre au milieu de ses semblables.


La réponse du satyre ne l’étonna pas cependant. Frederick savait qu’ils étaient plus ou moins obligés de servir son père. Ils étaient de vrais petits esclaves modernes. Le fait qu’il ne soit ni humain ni animal leur donnait un statut particulier : pas non plus des animaux domestiques mais surtout pas des égaux pour la jeunesse demi-devine de la Colonie. « Je n'ai rien contre vous ! » La pauvre Jean devait maintenant se justifier. Il prit sa défense à haute voix. « T’occupes pas de ce qu’il dit, c’est qu’un pauvre con de satyre ». Il mourait d’envie d’en savoir plus sur elle, de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête : Pourquoi était-elle partie ? Avait-elle une vie de mortelle ? Un travail ? Une famille même peut-être ? Il avait un profond besoin, même une nécessité, de partager ses sentiments sur son monde avec quelqu’un qui partageait les mêmes opinions que lui sur l'univers spécial dans lequel il s’était retrouvé propulsé quelques années auparavant. Il avait bien essayé avec ses frères et sœurs de bungalow, certains pensaient comme lui, mais impossible d’avoir un réel raisonnement au milieu de ses effluves de fêtes et de débauches. « Et bon sang, fichez nous la paix, et guidez nous jusqu'à l'infirmerie ou je vous jure que je vous casserez les pieds jusqu'à votre mort ! » Il adorait ce petit côté rebelle. Elle était considérablement sexy comme ça, elle semblait comme lui avoir repris son calme. Un rapide bilan de la situation le rassura : il n’était pas mort, salement amoché certes, mais les bons soins des naïades ou d’un fils d’Apollon le ferait retrouver son état en quelques jours. Il avait également rencontré une charmante fille et pour la première fois il pensait avoir trouvé une amie, quelqu’un avec qui il avait vécu quelque chose de fort, sincère et qui semblait penser comme lui. Mais pourquoi était-elle partie de la Colonie ? Oui, cette question vraiment le chatouillait.  « Bon bon, suivez moi ! »  Frederick se releva encore une fois, Jean l’aidait à chaque fois. « Pas trop vite, s’il te plait » lui chuchota-t-il. Il ne voulait en aucun cas que le satyre sente encore plus sa faiblesse, déjà qu'il allait courir raconter son aventure à toute la colonie en moins d'une heure.

Ils avancèrent lentement dans l’enceinte de la Colonie, le satyre devant eux les guidait, mais sa présence ne servait absolument à rien. En passant devant les différents bungalows les autres pensionnaires leurs jetaient des regards surpris. Tout premièrement, Frederick était nu, entièrement, tous ses vêtements étaient tombés en lambeaux, de plus son corps était entièrement rouge suite au sang qui continuait de suinter sans cesse. Sa nudité ne le gênait cependant nullement, il était à l'aise avec son corps. Ensuite de nombreuses questions se posaient sur la nature de cette fille qui l’accompagnait, certains la reconnaissaient. Frederick inclina sa tête pour regarder le visage de Jean mais il n’arriva a y percevoir aucune émotion. Il n’était pas un devin émotionnel mais il ressentait cependant au contact de la peau de la jeune fille, une certaine angoisse. Il eut envie de lui transmettre de légères gouttelettes d’alcool dans le sang mais il n’osa pas, il avait peur qu’elle le pense remplit de mauvaises attentions, il ne fit rien.

Le satyre les dirigeait vers l’infirmerie, il en rajoutait des tonnes pour attirer l’attention. Il racontait en exagérant pour la centième fois comment il les avait trouvé. Bientôt, une petite foule les suivait, personne ne se proposa de les aider. Cependant, ils ne savaient encore rien du monstre et de l’attaque. Intérieurement, le jeune homme avait peur que personne ne les défende et qu’on l’accuse encore de tromperies et de mensonges. Son état déplorable le sauvait, il ne faisait pas parti d’un de ces bungalow malsains où l’on pratiquait la mutilation. Si il était autant blessé un problème avait du survenir. Enfin, il aperçut le bâtiment où il pourrait se reposer. Cependant en apercevant une forme il crut s'évanouir. La peur lui fit lâcher son emprise et il se rattrapa de justesse. « Il ne manquait plus que ça ...» ne put-il s'empêcher de lancer, du fond du cœur.

Chiffre pair = La personne devant l'infirmerie est Iris
Chiffre impair = La personne devant l'infirmerie est Dionysos


Dernière édition par Frederick O. Stein le Sam 23 Avr - 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 15:28

Le membre 'Frederick O. Stein' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé général.' :
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 18:57

Ne t'inquiète pas...

Elle n'allait pas laisser cet abrutit de satyre en rajouter une couche. Décidément elle les aimait de moins en moins ceux-là. Le pauvre fils de Dionysos n'avait pas de chance, elle était prête à mettre sa main à couper que d'ici deux petites heures, son histoire serait intégralement rendu publique et que tout le monde à la colonie en parlerait. De quoi faire un retour t-r-i-o-m-p-h-a-l-e pour Jean qui n'avait pas mis les pieds ici depuis des mois. Bientôt les curieux leur jetèrent des regards anxieux, et se pressèrent derrière eux dans l'espoir sans doute de voir le plus beau spectacle de leur vie. À croire qu'ils n'avaient jamais vu le roux dans un tel état. Il était bien vrai qu'il avait faible allure le fils de Dionysos. Ses habits tombaient en lambeaux faisant transparaître son corps nu mais la fille d'Iris se doutait bien que c'était la dernière de ses préoccupation.  Maintenant qu'il avait la lumière du camp, elle se rendait d'avantage compte des dégâts provoqué par l'attaque du monstre. Si elle à côté s'en sortait bien, lui était vraiment dans un état lamentable. Quand enfin ils arrivèrent à l'infirmerie, elle fit un geste agacé à la bande de demi-dieux trop curieux. Qu'ils aillent potasser ailleurs ! Et quand à ceux qui l'avait reconnu, elle irait les saluer plus tard. De toute façon Jean n'avait vu aucun visage d'ami pour le moment. Et puis, elle ne devait rien à personne.

Vous auriez du voir la bête ! Chantait le satyre. Un monstre digne des enfers !

Au moins. Déjà il se faisait tout un mythe. Peut-être espérait-il se faire passer pour le héro à la fin ? Quoi qu'il en soit, quand il pensa franchir à son tour le seuil de l'infirmerie, la jeune femme se retourna et lui jeta le regard le plus mauvais de tout l'univers. Ou du moins, elle s'appliqua du mieux qu'elle pu pour paraître menaçante.

Vous, vous restez là stupide bouc !
Mais je... !

Déjà elle lui tournait le dos pour retourner auprès de Frédéric. Et à ce moment là, une femme apparu sous leur yeux. Elle était grande, avait de long cheveux châtain attaché en une longue nattes qui lui descendait jusqu'au milieu du dos. Elle aurait pu avoir l'air parfaitement banale, si elle n'avait pas eut... cette tenue. Une robe blanche, type grecque, avec... des reflets arc-en-ciel. N'importe qui aurait jugé que les bracelets multicolore qu'elle avait au poignet, les lunettes flashie qu'elle avait sur le nez et les ongles de couleurs vives étaient peut-être un peu trop... too much. Elle avait les mêmes petites sandales ailés qu'Hermès, avec une forme plus féminine évidement. Mais pas Jean. Pas Jean qui venait de réaliser à qui elle avait à faire.

Iris ?

C'était étrange de nommer sa mère. Mais il fallait dire qu'elle n'avait pas souvent eu l'occasion de la voir. Jamais, en réalité. Elle avait toujours cru en elle, l'avait toujours respecté... et maintenant, elle était sous ses yeux.  Bêtement elle s'inclina ce qui fit rire sa mère. En deux secondes, elle avait transporté son ami sur un lit et fermé la porte au nez du satyre, resté figé sur son seuil. La jeune femme serait curieuse de voir la réaction du directeur de la colonie si il savait qu'une de ses compatriote venait leur rendre visite.

Oh, Dionysos et moi sommes en bons termes.

Elle lisait dans ses pensées. Évidement, c'était une déesse. Cela devait être quelque chose d’agaçant au quotidien, enfin bref. Elle la regarda se pencher sur le cas du fils de Monsieur D. Nul doute, il était entre de bonnes mains en tout cas. Jean n'osait plus dire un mot, le ciel (enfin l'Olympe) avait entendu ses prières apparemment.
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 14:10

Le jeune homme avait une relation très particulière avec son père. Il ne lui témoignait aucun respect, mais de ce point de vue, Dionysos était le moins exigeant des Dieux, il se fichait avec grâce de sa progéniture. La vision de Fréderick des autres divinités en étaient entièrement faussée. Pour cette raison, il ne comprit pas l'état dans lequel se retrouva Jean. Le jeune homme avait une réelle et complexe haine des Dieux. Voir Jean qui venait de se battre courageusement contre un monstre s'incliner devant sa mère cela lui donnait la nausée, comme si son état n'était pas suffisamment aggravé. « Iris » Ces mièvreries infectes l’accablaient. Des parents aimants ne laissent par leurs enfants se battre contre des monstres sans les aider, des parents aimants n'abandonnent pas le fruit de leur amour à la naissance, des parents aimants ne couchent pas à droite à gauche et n'ont pas cinq, dix, vingt, cinquante enfants en vie, des parents aimants aident et guident tout au long de leur vie leurs enfants, des parents aimants ... aiment. Aucun Dieu ne correspondait pour lui à cette réalité, ils étaient lâches, égoïstes, faibles, menteurs, tricheurs, narcissiques, stupides, empotés, hypocrites et il aurait pu continuer cette liste encore et encore.


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Iris

La déesse était remarquablement belle, comme tous les Dieux. Iris la messagère de tous les dieux éternels ... Seule sa tenue contrastait et se rapprochait dangereusement du ridicule. C'était un des nombreux paradoxes des Dieux, ils se vêtaient à l'image de l'homme mais sans aucun goût. Une des nombreuses preuves qu'ils n'avaient jamais compris la race humaine. Voir Jean s'incliner devant sa mère le blessait profondément. Il ne comprenait pas ce désir de tous les enfants de Dieux de passer du temps avec leur père ou mère. Ils étaient abandonnés, ils se devaient de les abandonner aussi. Il se fâchait, s’empourprait, mais était trop fatigué pour dire quelque chose ou même manifester une quelconque émotion. Il se sentait lourd, le sang qui parcourait ses veines lui procuraient des picotements douloureux et constants. « J’ai un peu mal actuellement » précisa-t-il quand même craignant d'être oublié au milieu ses retrouvailles familiales. Épuisé, déprimé il se laissa faire.

La déesse le toucha légèrement, immédiatement une douceur tiède réchauffa son cœur. Il sentait la douleur le quitter, ses plais se refermer, son ventre cicatriser. Il était à présent entièrement anesthésié. Réunissant ses dernières forces et luttant contre ses jambes endolories qui rêvaient de rejoindre le sol il se glissa jusqu'à la couchette la plus proche, toujours sous le regard de la déesse. « Oh, Dionysos et moi sommes en bons termes. » Quel mépris ne put s’empêcher de penser Frederick. La plus grande crainte de tous les enfants de Dieux lorsqu'il nouait de nouveaux liens amicaux, amoureux ou concurrentiels était la peur de ne pas reproduire le schéma d'entente de leurs parents. Ainsi un fils d'Athéna ou Poséidon amis il n'y avait pas de problème. De même pour une fille d'Aphrodite qui couchait avec un fils du Dieu de la guerre, leurs parents ne s'en privaient pas. En revanche des fils et filles d'Apollon et Borée jamais, les deux dieux ne se supportaient pas à la suite du contrôle du soleil sur les vents ou d'autres histoires fondées sur des coups de têtes divins qu'elles n'en avaient plus aucun sens. Dionysos n'était ainsi à la grande surprise de son fils pas le plus détesté des Dieux, il se mêlait peu de la politique olympienne, lui évitant de nombreuses décisions impopulaires, et puis même si il se plaignait régulièrement d'être condamné à veiller sur la Colonie, il n'en était pas si malheureux. « Encore heureux. » répondit alors le jeune homme à présent allongé et reposé. Si les deux Dieux ne s'étaient pas entendus qu'aurait fait Iris ? Le tuer ? L'humilier ? Ne pas le soigner ? Il attrapa la gourde d'ambroisie qui trainait sur la table et la vida dans son intégralité, jamais il n'en avait englouti une telle quantité. Le liquide lui brula entièrement le corps atteignant même la moelle de ses os. Il voulait être seul à présent, il regardait Jean, il voulait lui faire comprendre qu'il ne voulait pas rester avec la déesse, cette présence divine le dérangeait, il ne se sentait pas à l'aise, surtout il était entièrement nu et il n'avait même plus la force de déplacer ses bras pour couvrir ses partis les plus intimes. Il était las, il regarda la déesse droit dans les yeux. « Vous devriez partir. » Lui précisa-t-il. Il voulait peut-être aussi rester avec Jean, il était incapable de comprendre que la jeune femme voulait peut-être juste passer quelques secondes sacrées avec sa mère, qu'elle n'avait peut-être par ailleurs jamais vu de sa vie. Elles avaient peut-être des choses à échanger, il n'en savait trop rien. Frederick n'était pas égoïste mais devant les Dieux il était malade, il ne voulait pas d'eux dans sa vie.

Il n'entendit pas la réponse de la déesse, les enceintes magiques de l'infirmerie s'allumèrent soudain brutalement. Billy Jean de Michael Jackson fut diffusée au volume le plus fort réveillant par la même occasion les deux ou trois blessés qui roupillaient tranquillement sur les lits adjacents.  She was more like a beauty queen from a movie scene I said don't mind, but what do you mean, I am the one. Le sang du jeune homme se glaça. Cette musique annonçait une arrivée, et une seule personne au monde pouvait arriver sur du Michael Jackson devant son fils blessé. Dionysos. Il venait à peine de faire ce faible raisonnement que sur le refrain si célèbre Billie Jean is not my lover She's just a girl who claims that I am the one But the kid is not my son She says I am the one, but the kid is not my son son père entra ... en dansant.
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 16:33

Le jeune fils de Dionysos n'avait pas l'air à l'aise en présence de la déesse. D'un côté cela pouvait se comprendre, elle savait depuis bien longtemps que tous les demi-dieux n'étaient pas à l'aise avec une présence divine, puisque certains ne pouvaient tout simplement pas les voir en portrait (ou en gravure plutôt pour eux).

« Je heu... nous vous remercions... » Elle baissa les yeux et osa faire un pas en direction de sa mère. « Et merci de veiller sur moi, et sur le petit» lui glissa t-elle en chuchotant.

Car elle en était persuadé, si elle et son fils étaient encore en vie, c'était grâce à sa mère à qui elle adressait une prière chaque soir. Elle n'allait pas la mettre dehors, c'était une déesse après tout, mais Stein semblait pressé de la voir partir. Sans plus attendre elle attrapa des draps pour couvrir son ami, consciente que d'être aussi peu vêtu en présence d'une déesse pouvait être carrément dérangeant. Jean n'eut pas le temps d'entendre la réponse de la déesse que déjà, les lumières s'allumèrent dans l'infirmerie. Les deux ou trois autres pensionnaires de l'infirmerie qui ne s'étaient pas encore réveillés avec tout leur chahut se redressèrent dans leur lit. Jean ne les avait même pas vu. Et puis les enceinte s'allumèrent à leur tour. Cette chanson, elle la connaissait, comment faire autrement quand vous portiez le prénom de Jean ? Elle soupçonnait presque son père (fan de l'artiste) de l'avoir nommé en honneur de cette musique. Ou serait-ce à cause des comics dont il était si fan aussi ? Ce n'était pas la question. Et puis, quand sa meilleure amie était surnommé Billy... Bref, difficile de ne pas y voir une immense... foutage de gueule ? Ou quelque chose dans ce goût là. Quoi qu'il en soit, elle qui s'apprêtait à voir un satyre débarquer (le même qui les avait cueillis aux frontières de la colonie par exemple?) elle tomba des nues. Non, c'était bien mieux. Enfin mieux... Dionysos en question. Elle voyait du coin de l’œil sa mère s'éloigner, saluer poliment le dieu et se taire dans son coin. Comme pour regarder les raisons de la venue de son confrère de l'Olympe.

« Mais stop ! É-Éteignez ç-ça ! » bredouilla t-elle.

Comment garder son calme face à un être aussi... extravagant que Dionysos ? Il fallait dire qu'il était un dieu aux multiples facettes. Drôles, cyniques, agaçants, exigeants... il avait tellement de défaut qu'il était difficile de les compter sur les doigts d'une seule paire de main. Il fallait rajouter à ça qu'il prenait son rôle de directeur de la colonie à la légère (la seule fois où elle l'avait vu triste c'était à la mort d'un de ses fils, à la bataille contre le titan mais cet épisode paraissait lointain), tellement à la légère qu'il était connu d'ailleurs pour ne jamais retenir (ou le faisait-il exprès?) le nom de ces pensionnaires. Les Romains eux au moins n'avaient pas ce soucis.

« Yo ! Jeannot ! »
« C'est Jean... » murmura t-elle complètement démunie.

Évidement il était venu du terrible satyre qui les avait accompagné jusqu'ici. Dionysos fit une courbette devant Iris et celle ci lui jeta un regard plein de... Il était difficile de savoir ce que pensait la déesse en cette instant. Jean aurait parié voir de l’incompréhension. En même temps, même la déesse devait parfois se demander d'où sortait ses frères/cousins/autres dieux. Jean quant à elle se sentie totalement mis à l'écart quand Dionysos lui fit geste de reculer de quelques pas.

« Mon fiston ! Mon garçon ! »

Elle commençait à comprendre. Aujourd'hui il avait décidé de parler en rime. Original à moins qu'il est passé un pari avec Apollon ? Elle ne comprenait jamais rien aux jeux des dieux.

« Alors comme ça on terrasse des monstres aux frontières la colonie ? Hihihi. »

Il devait être en panne de rimes en « i ». Elle eut envie de prendre sa tête entre ses mains et de soupirer. Quant à elle sa cheville commençait sérieusement à lui faire mal, et la fille d'Iris ne donnait pas chère de cette dernière. Elle devait avoir commencé à enfler. Et en fond, Micheal Jackson continuait son show.  
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyLun 25 Avr - 21:18

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Résultat du dé :
1 ou 2 : Dionysos s'énerve et punit les deux rescapés.
3 ou 4 : Dionysos disparait dans un nuage rose avec Iris.
5 ou 6 : Dionysos admire le courage de son fils, plante un fraisier magique à son chevet et quitte la pièce.
 


Le jeune homme soufflait bruyamment. Il voulait dormir à présent, son corps lui suppliait de relâcher sa tension et de se laisser gagner par le sommeil, il n’était pas habitué aux longs combats et il n’avait pas la prétention de se battre régulièrement contre des anguilles maléfiques. Son père l’exaspérait, comme toujours. Il ne lui avait adressé la parole depuis son arrivé à la colonie qu’une seule fois. Un seul échange en quatre ans, il ne passait pas la majorité de son temps près de lui mais quand même cela en disait long sur ce drôle de personnage. « Yo ! Jeannot. » Ta gueule, ferme la. Sa mâchoire se contractait violemment pour enfermer ses mots et ne pas les laisser s’échapper. Frederick se concentrait pour ne pas l’entendre, la chanson continuait. For forty days and fortyy nights The law was on her side But who can stand when she's in demand Her schemes and plans'Cause we danced on the floor in the round. Un effort supplémentaire lui permit de se retourner et de ne plus avoir à regarder son père, son visage se trouvait à présent dans la direction opposée à celle du Dieu.  « C'est Jean... » Évidemment, la jeune femme ne devait pas être habituée à l’attitude ridicule de son père. Les premiers mois après son arrivée, le jeune homme n’avait pas pu s’empêcher d’observer Monsieur D. Ce personnage haut en couleurs était après tout son paternel et il avait rapidement été déçu, son père ne lui prêtait absolument aucune attention, Frederick aurait pu être un fils d’Hermès ou d’Apollon, il n’y aurait vu aucune différence. Cette indifférence l’avait blessé, il s’en était remis, avait compris la nature des Dieux, leur hypocrisie. Finalement, il n’y prêtait plus aucune attention juste encore un certain agacement. La musique était trop forte, ses tympans explosaient. Son père continuait à composer ses rimes. « Mon fiston ! Mon garçon ! » Cette habitude de Dionysos, elle lui venait d’un jeu avec Apollon, ces petites compétitions pouvaient ainsi durer des semaines, des mois. Qu’est-ce que représentait une année à l’échelle de l’immortalité ? Frederick explosa, il n’avait peut-être jamais autant hurlé de sa vie. So take my stong advice, just remember to always think twice. Do think twice. Frederick ne pouvait le voir dans sa position mais il sentait le regard de son père posé sur lui. Le Dieu ne semblait pas manifester de quelconques craintes quand à l'état de son fils, des adolescents blessés, il en voyait toute la journée, il ne s’en occupait même pas, il aurait pu les soigner sans aucun effort, mais ça ne l’intéressait pas, comme il le disait les petites histoires de l’humain, il n’en avait rien à cirer. « Alors comme ça on terrasse des monstres aux frontières la colonie ? Hihihi. » Il avait donc vu, tout regardé, sans intervenir. La protection de la colonie ressortait pourtant de son domaine de compétences. Frederick aurait été flatté, normalement, dans un autre contexte, mais pas aujourd’hui. Il entendait à peine les propos du Dieu à cause de la musique, les autres blessés étaient maintenant tous réveillés mais personne n’osait bouger. La présence du Dieu était intimidante. Iris se tenait toujours sagement dans son coin. « PUTAIN PAPA COUPE TA MUSIQUE. ». Frederick avait hurlé, son cri était sorti du fond de ses poumons, des derniers recoins de son cœur. Immédiatement la chanson s’arrêta. Les yeux du Dieu étincelaient de milles couleurs, le jeune homme venait de franchir une limite. Il ne s'en voulait pas, le conflit avec son père, c'est ce qu'il souhaitait. La tension retombée du combat déliait sa langue. Le terme papa lui avait échappé, il ne voulait pas offrir cette soumission paternelle à ce Dieu sans conscience et sentimen « Dit donc mon garçon, on va se calmer à présent et redescendre d’un ton. » Mon garçon, mon garçon. Ce terme péjoratif l’énerva encore plus. Le Dieu semblait s'amuser des réactions colériques de son fils. « TON GARÇON VIENT DE SURVIVRE A UN MONSTRE DEVANT L’ENCEINTE DE LA COLONIE, MAIS BIEN SUR TU ÉTAIS TROP OCCUPE POUR VENIR APPORTER UN COUP DE MAIN. ».  Tant qu’à faire il lui balançait tout ce qu’il avait sur la conscience. A sa connaissance, personne n’avait jamais osé parler aussi mal à Monsieur D. Le dieu le regardait sans bouger, seul son regard trahissait sa fureur. « ET MAINTENANT TU TE POINTES POUR CONSTATER DES DEGATS ET TU TROUVES RIEN DE MIEUX QUE FAIRE DES RIMES. ». Le jeune homme souffrait le martyre, il avait du relever son corps pour articuler sa pensée, heureusement que Jean avait remonté sa couverture, sa nudité était au moins couverte de ce drap blanc, Iris avait cicatrisé ses plaies, son sang ne suintait plus. « Jamais un fils n’a osé me … » Frederick le coupa immédiatement « Dégage maintenant ... ». Il ne se dégonflait pas, sa douleur lui faisait perdre toute notion de politesse, sécurité. Il ne voulait plus de cet odieux personnage autour de lui, il avait vécu toute sa vie sans lui, qu'il ne vienne pas se mêler à présent de ce qui ne le regardait pas. D’un coup d’œil il aperçut Iris, toujours planqué dans son coin, son père lui cachait le visage de Jean, il ne pouvait pas voir son expression, il aurait eu besoin d'un soutien mais il savait qu'il ne pouvait pas lui demander de s'imposer dans cette dispute familale.  La voix du Dieu se fit grave, très grave, un souffle glacial emprunt d’une dureté sévère. « Jamais Dionysos, Dieu de l’Olympe et roi de la fête, contrôleur de la folie et de la mort n’a été quémandé de quitter la pièce. » Frederick était allée trop loin, il le savait. Pour la première fois, il avait vraiment peur de son père. Il risquait de prendre sa forme originelle, Jean et lui allaient être pulvérisés, réduits en cendres, à plus rien. Le corps de son Dionysos grossissait, s’amplifiait, il allait détruire les rebords de l'infirmerie « Soit puni mon fils, et que ta compagne te suive dans ta errance. » Un rayon doré se matérialisa, le jeune homme tremblait, il n’allait pas se faire transmuter aux enfers, pas maintenant, il était déjà à bout. Il était trop fier pour s’excuser, il ne voulait pas admettre la supériorité de son père, au fond il souffrait d’avoir été abandonné, comme toute la progéniture divine, il n’était pas si différent. Sa tristesse était devenue colère qui était devenue haine, il ne rêvait pas cependant de détruire l’Olympe, il souhaitait juste sa vie normale ... loin des Dieux. Cette lueur solaire envahit la pièce, il ne voyait plus rien, sa peau chauffait dangereusement, il n’avait cependant plus la force de se déplacer, il ouvrit la bouche pour crier mais aucun son n’en sortit … Il ferma les yeux.



***


Ce jour-là, Iris lui sauva la vie. Elle enveloppa les deux demi-dieux de son enveloppe charnelle les sauvant de la forme pure de son père. Au contact de ce manteau divin, il ressenti une douce chaleur, une puissance maternelle, qui lui rappela sa mère, son enfance, son père adoptif, la Californie, le collège, ses premiers amis. Sa vie défila doucement devant ses yeux entrouverts. Quelques larmes perlèrent du coin de ses yeux, il ne trouva pas le courage de les essuyer. Ce spectacle l’attendrit terriblement. Il fut touché par la bonté de la déesse, elle avait protégé Jean, sa fille, mais rien ne l’obligeait à arracher Frederick aux griffes de la punition de son père. Il s’imaginait déjà dans une longue odyssée en terre d’Hadès. Le jeune homme le savait du fond de son cœur, son père ne l’aurait jamais réduit en poussières, il l’aurait plutôt condamné à une errance semi-éternelle, il aurait pu s'en sortir mais après de nombreuses décennies noires. Sa jeunesse venait d’être conservée, sauvée. Ses prunelles s'adaptèrent enfin à la pièce, elle était restée intacte. Ils étaient à présent seules, le Dieu avait du propulser en dehors de l'infirmerie les autres blessés. Iris et Jean le regardait. Frederick inclina sa tête vers la déesse, son visage était toujours calme. Il savait ce qu'il devait faire. Mettant définitivement sa douleur de côté, il sortit de son lit, nu toujours, mais qu'importe, les héros de la mythologie grecque se promenaient ainsi et ils n'en avaient jamais souffert. Il s'agenouilla devant la déesse et baissa la tête. « Dame Iris ... » commença t'il en tremblant, il était encore sous le choc. Son père avait été à deux doigts de l’exterminer suite à une insolence. La déesse posa la main sur ses cheveux roux. « Dame Iris, je suis votre éternel reconnaissant, ne pouvant vous servir, je vous propose de reporter ma charge sur votre fille Jean. » Il n'osait pas encore remonter sa tête. Il pensait sincèrement ses paroles.

Je suis très confus et lourd désolé. crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 438342951


Dernière édition par Frederick O. Stein le Lun 25 Avr - 22:38, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyLun 25 Avr - 21:18

Le membre 'Frederick O. Stein' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé général.' :
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptySam 30 Avr - 14:21

Lorsque le fils de Dionysos hurla sur son père, Jean se sentit soudain très... Vide. Elle sentait la fureur du dieu à des kilomètres. Bon sang. Elle eut envie de l'arrêter dans sa tirade mais elle n'osa pas, le jeune homme était lancé et il laissait éclater sa rage contre son père. La scène aurait pu être juste triste si le père de Frederick n'avait pas été un dieu. Mais il était un dieu, un Olympien même. Et contrarier un dieu, demi-dieu ou pas, ce n'était pas une bonne idée. Il n'y avait qu'à voir ce que cela avait fait à Hercule ou tant d'autres qui avait vu leur vie pourrie jusqu'au bout.

« Soit puni mon fils, et que ta compagne te suive dans ta errance. »
« Que je... quoi ?! »

Trop tard, le dieu avait parlé. Elle avait cru rêver, mais non, il avait l'air terriblement sérieux. Dionysos semblait prendre la hauteur, de la grosseur même. Il semblait s'épaissir de plus en plus. Bientôt il allait faire exploser l'endroit dans lequel ils se tenaient tous. Il allait leur montrer sa forme divine. Et les simples mortels et les demi-dieu ne résistaient pas à ce genre de chose. Il avait tout simplement décidé de les envoyer en enfers. Enfin, errer sur les terres d'Hadès. Elle se retint de hurler quand soudain, sa mère intervint. Elle qui était resté dans son coin à observer la dispute, un air malicieux sur le visage. Elle ferma les yeux en se collant à elle sans trop réfléchir. Les larmes dégoulinaient sur son visage, elle avait peur, ça, oui. Elle se cramponnait à s amère, la mère qu'elle n'avait jamais vu jusqu'à aujourd'hui, la mère qui avait tant manqué à son enfance. Elle avait avait toujours rêvé d'avoir une maman avec qui faire de la peinture, de la couture et qui l’accompagnerait à ses concours de déguisement. Et cette mère qui avait aussi manqué à son père. C'était cette mère là qui aujourd'hui lui sauvait littéralement la vie. Et ça, elle le savait, elle ne pourrait jamais lui rendre en retour. Elle aurait toujours une dette envers sa mère. Enfin, tout sembla se calmer. Elle se décolla de sa mère, se frottant les yeux et essuyant ses larmes avant de reculer d'un pas. Ils n'étaient plus que tous les trois, Dionysos... Oh, elle se foutait de Dionysos. Ce qui importait c'était remercier s amère. Et pour le moment les mots merci qu'elle murmurait doucement et en boucle ne s'attendait à peine. Au fond, elle savait que sa mère les entendaient. Elle regarda alors le jeune homme. Elle l'avait sauvé aussi. Dans un élan de bonté, de gentillesse ou tout simplement d’instinct maternelle elle avait sauvé son ami. Que les déesses étaient étranges parfois. Il se leva alors (qu'il soit nu avait peu d’intérêt sur le moment, Jean en avait déjà vu, et elle même n'étant pas particulièrement pudique elle n'allait pas se mettre à rougir pour ça) et s'agenouilla devant Iris. Et sa requête la surpris énormément. Tout comme la réponse de sa mère.

« J’accepte Frederick. Et je t'aurais à l’œil, s'il arrive quoi que se soit à Jean... ne me fait pas regretter mon geste. »

Le tout dit avec un sourire impeccable et une voix douce comme le miel. Quelle étrange femme, vraiment. Pendant ce temps Jean n'avait pas eu son mot à dire. Elle avait été protégé par sa mère, et maintenant elle se retrouvait sous la protection d'un type qu'elle avait rencontré il y a une heure. La déesse posa une main sur la tête des deux demi-dieux et, dans un dernier sourire, disparu dans un nuage de couleur. Aussitôt la jeune femme se jeta sur son désormais ami.

« Tu vas bien ? Relève toi, tout est fini... Tu, tu n'étais pas obligé de faire ça, tu sais ? »

Elle faillit rajouter que pour elle tout allait bien, qu'elle était en sécurité avec son fils mais non. Elle savait au fond que la vie d'une demi-déesse qui vivait hors de la colonie n'était pas sans danger. 
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyMar 3 Mai - 13:13

La proximité avec la déesse le rendait mal à l'aise mais il attendait sagement son jugement. Elle venait de lui sauver la vie, elle avait bien le droit de décider de son avenir. « J’accepte Frederick. Et je t'aurais à l’œil, s'il arrive quoi que se soit à Jean... ne me fait pas regretter mon geste. » Il en était ainsi, il jurait fidélité à un dieu, une déesse de surcroit. Pouvait-il nier cette vérité ? La réflexion du jeune homme était plus complexe. Il ne profanait pas, il ne rejetait pas l’existence des dieux, pour preuve, une déesse se dressait devant lui, le toisait de toute sa splendeur, le divin émanait de ce corps de femme. Jamais Frederick n’avait remis en cause le monde qui était devenu le sien, le monde mythologique. Il ne se battait pas contre son monde, il ne pouvait s’affronter soit même. Tel un dieu scindé entre son image grecque et son image romaine, le demi-dieu était aussi envahit d’un paradoxe qui lui coupait le souffle, la scission entre sa vie d’avant, son bonheur, sa famille, ses amis et sa vie maintenant, la colonie, son père Dionysos. Mortel, Divin. Divin, Mortel. Les deux pôles s’entrechoquaient violemment et en permanence, l’épuisant, le rendant faible et lâche, le transformant en cette créature sans vie condamnée à se nourrir éternellement de ce désespoir. Il n’avait pas peur de sa réponse, elle lui apparaissait naturelle. Le déchainement rapide de son père et cet éclatement soudain lui rappelait sa propre fragilité. Iris ne semblait pas non plus apparaitre au cercle des dieux incertains, ces dieux profondément immatures qui s'ennuyant de leurs longues journées infinies s'amusaient à pourfendre les mortels. On retrouvait dans ce genre là Apollon, Héra qui se mêlait en permanence de tout, la plupart des dieux mineurs et puis évidemment, Dionysos. « Merci. » Il articula difficilement, il était tout de même soulagé. Il s'interrogeait sur l'avenir de sa relation avec son père. Le dieu allait certainement rentré en conflit avec Iris pour ne pas lui avoir laisser comme il le souhaitait de son fils. Cependant, il n'avait aucune peur de recroiser son père dans la colonie, il savait que ce-dernier continuerait de l'ignorer fichtrement et se comporterait comme si rien ne s'était passé entre eux. De ce point de vue là, ce crétin de Monsieur D lui garantissait l'anonymat, pas d'histoire à raconter, pas besoin de se justifier, rien. Jean et Isis étaient les deux seules spectatrices de ce conflits et le jeune homme savait qu'elle garderait le silence. Enfin, dans un dernier nuage d'arcs-en-ciel, Iris s'évapora, laissant les deux demi-dieux l'un en face de l'autre. Pour sacrer ce nouveau contrat divin, il était lié à ce jour éternellement à Jean, il embrassa le front de sa partenaire avant de se jeter sur le lit bien doux qui lui faisait de l’œil. Son cœur retrouva un rythme convenable.

Et puis cette amitié annonçait aussi un doux présage. Il s’était en deux ou trois heures profondément attacher à la jeune femme, elle l’avait retiré des griffes de l’anguille démoniaque, ce combat lui semblait déjà appartenir à un passé lointain. Sauvé deux fois en quelques heures, peut-être s’était-il trompé finalement, ce monde avait peut-être quelque chose à faire de lui et puis il ne se sentait plus seul. La déesse l'avait touché une dernière fois avant de se téléporter, lui apportant encore une fois les forces nécessaires pour ne pas s'évanouir. « Tu vas bien ? Relève toi, tout est fini... Tu, tu n'étais pas obligé de faire ça, tu sais ? » Jean était auprès de lui, elle ne l'avait pas abandonné. « Ça va, ne t'inquiètes pas. » Une seule question continuait à le tourmenter, après toute cette aventure, il ne savait même pas ce que la demi-déesse trafiquait autour de la colonie. Elle était peut-être venue pour renforcer les rangs des sangs-mêlés dans la lutte qui se profilait. Il n'en savait rien. Il lui demanda finalement. « Au fait, qu'est-ce qui t’amènes ici ? Avec tout ce grabuge, je ne sais toujours rien de toi. » Il lui montra de la main le coin de son lit pour que la jeune femme puisse s'asseoir et lui raconter. Après quelques minutes, Frederick qui tentait d'être attentif à l'histoire de son interlocutrice décrocha. Il avait simplement cligner des yeux mais ses paupières lourdes n'avaient pas réussi à se rouvrir. Il s'était tout simplement endormi, il ronflait même un peu. De son visage émanait une simplicité nouvelle qu'on ne lui connaissait pas. Une paix intérieure semblait régner sur ses traits fins.

  

Fin du rp pour Frederick. Il est pas mignon quand il dort et qu'il peut pas ouvrir sa grande gueule ?
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 EmptyDim 8 Mai - 11:48

Elle fit une moue et haussa des épaules. Si, elle continuerait à s’inquiéter quand même. Tout de même, Dionysos ! Il s'était mis son propre père à dos. Et ça, Jean était prête à parier qu'il allait le payer cher. D'abord parce qu'un dieu en général avait un très bonne mémoire et il avait ce point commun, la rancune. Et il n'avait pas choisis le plus sympa. Dionysos était connu pour ses frasques, même les autres dieux en avaient au moins tous, un jour, fait les frais. Et à la colonie, puisqu'il y vivait toujours, les possibilités pour le dieu de se venger ou du moins de rendre la vie impossible à son fils étaient multiples. Et puis, quant à sa promesse faite à Iris ? Qu'allait-il réellement faire ? Sa vie était sans arrêt mouvementée, son fils, Aurèle... Non, elle refusait de mêler le fils de Dionysos à tout ça. Elle ne voulait pas le mettre en danger et encore moins lui faire subir ses erreurs à elle.

« Au fait, qu'est-ce qui t’amènes ici ? Avec tout ce grabuge, je ne sais toujours rien de toi. »

Elle leva un sourcil, surprise qu'il lui pose maintenant ce genre de question et se posa à l'endroit qu'il lui indiqua.

« Oh, je venais juste rendre visite à ma meilleure amie. Fille de Déméter, Billy, tu la connais peut-être, elle se fait du soucis pour moi actuellement. Elle est trop protectrice, je lui ai souvent répété. C'est à cause de heu... Disons que je m'occupe d'un bébé et qu'elle se fais du mouron pour moi. »

Pourquoi n'arrivait-elle pas à dire que c'était son fils ? Elle n'en avait jamais eu honte, bien au contraire. Elle adorait son fils. Il y avait juste certaines personnes ici, étroite d'esprit qui n'avait pas compris qu'elle quitte la colonie « si tôt » pour ensuite faire sa vie, avoir un môme avec un homme qui la lâcherait trois jours après la nouvelle...

« C'est mon fils en fait, il a quelques mois et il a hérité de quelques gènes tu vois ? Il... Te moque pas mais... Mon môme brille, elle lâcha un petit rire, il brille quand il est énervé, content ou... Ah j'te jure ! Parfois je me dis que son père est bien sympa de garder le secret. Nous ne vivons pas ensemble mais je... Oh, j'arrête là sur ma vie personnelle, elle est ennuyante à mourir. Je cherche aussi à savoir quand je pourrais venir vivre ici, peut-être, je ne sais pas. Et je me fais du soucis pour vous. Avec ces attaques presque à répétition, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la prochaine... »

Il s'était endormi. Elle ne pu s'empêcher de sourire bêtement devant l'air de son nouvel ami. Il avait l'air tellement doux comme ça. Elle lui déposa un baiser sur le front. Il était temps elle aussi qu'elle demande à ce qu'on jette un coup d’œil à sa cheville.

« A bientôt Fred', je suis ravie de t'avoir rencontré. » 

FIN.
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MessageSujet: Re: crépuscule + jean/frederick (terminé)   crépuscule + jean/frederick (terminé) - Page 2 Empty

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