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 the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden)

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MessageSujet: the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden)   the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden) EmptyLun 1 Avr - 12:07




Toi, Moi & un RP
Eden marchait depuis longtemps déjà. Elle était sortie de la colonie dans le but de s'éloigner un peut de cet univers, où elle se sentait certes mieux que nul par ailleurs. La jeune fille n'en était pas sortie depuis presque un an maintenant puisqu'elle était devenue résidente permanente, et elle n'avait jusque là jamais trouvé le temps de s’éclipser en douce pour aller faire un tour. Eden n'était pas franchement fan de la nature, et s'il y avait bien une chose, une seule, qui la dérangeait à la colonie de sang mêlés, c'était la proximité constante avec la nature. Il était impossible de passer une journée sans que la nature entre en compte, et ça commençait à l'agacer parfois. C'est d'ailleurs pour ça que la jeune fille n'a pas une relation extraordinaire avec les satyres, et encore moins bonne avec les nymphes, même si elle tentait généralement de faire des efforts. Aimer la nature, c'était le truc de sa soeur, et bien qu'elle ait tenté de prendre sa place à sa mort, il y a certaines choses qu'elle n'avait pu se résoudre à faire. Eden n'avait jamais vu ce qu'il y avait de spécialement attrayant dans la nature, ni la "beauté" de certains paysages. Tout ce qu'elle voyait, c'était des arbres, des montagnes ou autres, mais rien de plus. Elle se trouvait actuellement aux alentours de New York, une ville quelle affectionnait particulièrement et qui en plus se trouvait proche de la colonie des sang-mêlés. Avant, dans les premières années où elle était à la colonie, elle préservait au moins un dimanche par mois pour "s'échapper" et quitter la colonie, histoire de souffler un peu loin de toutes ces responsabilités qu'un demi dieu possède, et loin de cet "univers moyenâgeux" comme elle l'appelait étant petite. Cependant, cette dernière année, elle avait passé beaucoup de temps à la colonie, s'était faite beaucoup d'amis, et n'avait donc pas trouvé le temps de se retrouver seule dans son monde. Elle avait également réduit la fréquence de ses sorties, car elle avait constamment peur de rencontrer un romain. Pas peur dans le sens terrifiée, mais peur dans le sens, ça pourrait dégénérer, sachant qu'elle n'avait pas un relation très amicale avec les romains, sauf exceptions très exceptionnelles. Eden posa brièvement son regard sur son poignet droit, et elle se maudit de l'avoir fait en y voyant le tatouage qu'elle avait fait avec sa soeur jumelle peu de temps avant son décès. Ce tatouage, le symbole de l'infini qui prenait tout son sens depuis deux ans, était certes son préféré car il la liait à la défunte en quelques sorte, mais aussi celui qu'elle détestait le plus, car il lui rappelait chaque jour la douleur qu'elle ressentait depuis la perte de sa soeur.
Eden ravala la boule qui commençait à se former dans sa gorge et détourna le regard vers un petit parc qui se trouvait un peu plus loin. Elle ralentit un peu le pas, consciente que si elle continuait ainsi elle allait s'éloigner beaucoup trop du camp des sang-mêlés pour y rentrer avant que la nuit tombe, et jamais elle ne risquerait de passer une nuit en dehors du camp, avec tous les monstres se trouvant dans les environs. Il était d'ailleurs déconseillé aux pensionnaires de sortir seuls, ou ils devaient au moins rester constamment sur leurs gardes, ce qu'Eden ne faisait pas actuellement. Elle essuya ses yeux du revers de sa manche quand elle se rendit compte qu'elle s'était mise à pleurer, avant d'enfoncer ses mains dans les poches de sa veste en jean d'un bleu délavé, qui se trouvait au dessus d'un Tee-Shirt de la colonie. Elle toucha machinalement le poignard minuscule qui se trouvait dans sa poche droite. Oui, elle n'allait jamais nul part sans apporter avec elle une arme, et cette fois c'était un poignard, bien qu'elle soit totalement incapable de s'en servir. En tant que digne fille d'Apollon, elle n'avait aucun problème avec l'utilisation d'un arc, mais ce n'était certainement pas la même chose avec les autres armes. Elle avait toujours été incapable d'utiliser n'importe quel type d'arme en dehors d'un arc, et ce malgré ses nombreux efforts. La demoiselle avait désormais abandonné l'idée de savoir un jour se servir du poignard qu'elle gardait avec elle, mais elle le gardait tout de même, se disant que peut être il suffirait à effrayer son ennemi le jour où elle devrait l'utiliser, ou alors que dans le feu de l'action elle serait capable de s'en servir.
La jeune Carlton se mit à trembler imperceptiblement, et elle se maudit intérieurement. Elle ne savait pas encore si elle tremblait parce qu'elle avait froid - ce qui était peu probable sachant que la température extérieure frôlait les vingt-cinq degrés - ou si elle avait une petite attaque d'anxiété. Etant une grande anxieuse de nature, il était fréquent lors de ses petites escapades hors de la colonie pour elle de faire quelques petites attaques d'anxiété, rien de bien méchant, mais assez pour lui rappeler que malgré ce qu'elle laissait paraître, elle angoissait vraiment de se trouver dans le monde "réel" seule, et avec pour seule arme quelque chose dont elle ne savait pas se servir. Eden respira lentement pendant plusieurs minutes tout en continuant de marcher, et ses tremblements s’estompèrent petit à petit, pour finir par disparaître. Avec les années, elle avait finit par gagner un certain self-Control, et savait désormais se maîtriser quelque peu, ce qui lui était bénéfique dans la vie de tous les jours, mais aussi lors des combats.
Le temps passait, et elle n'avait vraiment rien à faire, alors Eden partit s'asseoir sur un banc en bois au beau milieu du square qu'elle avait repéré quelques minutes auparavant. N'ayant pas emporté son lecteur de musique, elle se contenta de sortir son téléphone portable, qu'elle n'utilisait que dans les occasions importantes, ou quand elle se retrouvait seule. Elle remit son téléphone dans la poche de son pantalon, après avoir consulté brièvement l'heure. Inconsciemment, la jeune fille espérait que quelqu'un se montrerait, viendrait l'aborder, qu'elle connaisse cette personne ou non ça peut lui importait, elle avait juste besoin d'un peu de présence humaine, car elle avait maintenant marché un heure durant, et pas forcément lentement. Eden balança lentement la tête de gauche à droite tout en fredonnant un air de musique qu'elle était incapable de faire sortir de sa tête depuis bientôt une semaine maintenant. Etant une fille d'Apollon, elle avait une relation privilégiée - si on peut appeler ça comme ça - avec la musique, le chant ou les instruments de musique. Eden était habitée par la musique, même bambin elle l'était, mais en grandissant son amour pour cette dernière s'était intensifiée, et désormais la musique faisait partie intégrante de sa vie. Bien qu'elle soit plutôt populaire à la colonie des sang-mêlés, elle préférait à certains la compagnie des instruments, la musique lui permettant d'exprimer les sentiments qu'elle ressent, sa mélancolie et même le manque grandissant qu'elle ressentait depuis le décès de sa jumelle.
La Carlton leva les yeux au ciel, et fut brièvement aveuglée par l'intensité du soleil. En pensant soleil, elle pensa Apollon, elle pensa papa, et un sourire discret s'afficha sur sa bouche. Bien qu'elle n'ait qu'une relation neutre avec la plupart des dieux, elle porte beaucoup d'amour à son père, contrairement aux trois quarts des demi-dieux qui détestaient leur parent divin, elle l'aimait beaucoup, et beaucoup plus que les autres dieux. Eden retrouvait son père dans plusieurs petites choses, comme le soleil, ou la musique. C'est très certainement pour cela qu'elle aimait autant l'été, période de l'année ou le soleil est visible le plus longtemps, ou qu'elle était autant habitée par la musique, pour se rapprocher de son père. Elle arrêta de fredonner pour se plonger dans ses pensées les plus intimes.
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MessageSujet: Re: the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden)   the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden) EmptyDim 14 Avr - 23:49













+ the war outside our door keeps raging on
feat kayleigh-hope eden carlton.


Une odeur familière planait dans cette pièce. Il faisait chaud. C'était normal après tout, un feu était allumé dans la cheminée. Tu ouvres un oeil puis, après un petit temps, tu ouvres le second. C'était le feu qui illuminait la pièce et non le soleil par la fenêtre dont, d'ailleurs, les rideaux étaient tirés donc il ne pouvait pas y avoir de lumière qui pouvait entrer dans cette pièce. Cette chambre ressemble à tellement à la tienne quand tu étais enfant. Il y avait beaucoup d’accessoires en rapport avec l’époque victorienne. Tout était fait pour cette raison. Ton père aimait ce genre de choses. D'ailleurs, tu ne comprends pas pourquoi tu es dans cette pièce. Tu ne vis plus avec ton père depuis longtemps. Tu es une demi-déesse, et tu es à présent au camp Jupiter. Et puis, ton père court un danger si tu restes chez toi. C'était sans doute un rêve, ou plutôt un cauchemar. Retrouver cette atmosphère te donnait une envie de pleurer, tu ne voulais pas revoir ce genre de scènes.

C’est ainsi que tu te réveilles, presque en sursaut, des gouttes de sueurs glissent sur ton visage pâle. Tu passes tes mains sur ton visage, puis d’un revers de main, tu essuies les gouttes de sueurs sur ton front. Tu t’assieds sur ton lit, tu essayes de remettre tes pensées en ordre avant de te lever complètement. Tu laisses une main sur ton visage, et tu respires lentement. Tu décides de te lever et tu te diriges dehors. Le jour vient à peine de se lever. Un air frais caresse ton visage. Tu passes une main dans tes cheveux pour refouler tes inquiétudes. Tu décides de revenir sur tes pas : le temps est idéal pour aller courir d’après toi. Tu te changes en silence pour ne réveiller personne. Dehors, tout est calme. Tout le monde dort encore. Tu commences à courir sans aucun but précis, tu as quand même pris le soin de prendre ton mp3 et tes écouteurs pour courir au rythme de la musique. Le paysage défile sous tes yeux, tu slalomes entre les arbres. Tu arrives déjà aux limites du camp Jupiter. L’idée de courir à Central Park t’es venue comme une illumination, enfin pas comme une illumination, mais presque. A cette pensée, tu ris légèrement. Avant d’aller à Central Park, tu passes par le « réfectoire » pour manger un peu. Etant donné que tu as pris ta douche hier, tu penses la prendre après ta course.

Une fois lancée, tu ne t’arrêtes pas, pourtant, tu ne te diriges pas vers Central Park, mais plutôt aux alentours de New York, tu cours toujours au rythme de ta musique. Tu t’arrêtes presque brusquement. Il y a des monstres par ici. Alors tu touches ta cuisse droite pour vérifier si tu as toujours ton poignard, pour te sécuriser un peu. Tu en profites alors pour faire une pause. Tu enlèves tes écouteurs et range ton mp3 et les écouteurs. En marchant, tu vois les arbres défiler sous tes yeux, et bien vite, tu vois quelqu’un au loin. Tu te rapproches lentement, et tu rapproches ta main droite vers ta cuisse, au cas où cette personne t’attaquerait. C’est une silhouette blonde familière que tu vois. Tu ne connais pas beaucoup de blondes. Tu commences à courir autour d’elle, le plus silencieusement possible pour pouvoir la voir de face. En voyant le visage de la jeune fille, ton visage se fige. Tu connais trop bien ce visage.

    Apollonia + Eden. C’est bien toi ?
Oui, tu connais trop bien ce visage, pour t’être querellé avec elle il y a quelques temps. Une histoire dont tu ne préférerais pas en parler.


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MessageSujet: Re: the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden)   the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden) EmptyLun 15 Avr - 9:38

Eden regardait dans le vague, sans vraiment faire attention, et de plus, étant perdue dans ses pensées, elle ne voyait pas ce qu'elle regardait, si cela peut avoir ne serais-ce qu'un peu de sens. Son esprit était actuellement en train de lui exposer beaucoup de choses en même temps, et elle était incapable de se concentrer car le flux de souvenirs qui lui parvenaient était beaucoup trop rapide, et beaucoup trop fourni. Des bribes d'images, quelques mouvements, des paroles, voilà ce que c'était. Ça lui arrivait parfois, elle prenait le temps de se poser, et revivait tout ce qu'elle avait vécu depuis lors. Eden était tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'entendit même pas quelqu'un approchait, ce qui pourrait malheureusement être très grave voir mortel si cette personne approchant était en fait un monstre. En temps normal, étant hyperactive comme la quasi totalité des demis-dieux, elle était réactive au bruit, même aux bruits les plus infimes. Une feuille qui craque ? Normalement, elle l'entendait. Un bruit de souffle ? Normalement, elle l'entendait. Mais, elle n'entendait rien de tout ça en ce moment, et les minutes qui suivraient dépendaient de la personne s'approchant.

Eden. C’est bien toi ?

En entendant son prénom être prononcé, la fille d'Apollon sortit de sa torpeur, et s'affola immédiatement. Sa main se porta machinalement sur le poignard minuscule qu'elle avait dans sa poche, sachant que ce dernier lui serait totalement inutile en cas de combat. Cependant, il y avait quelque chose dans cette voix qui lui rappelait quelqu'un, et qui lui disait qu'elle connaissait la personne à qui elle appartenait. Eden leva les yeux, et les posa sur la personne qui venait de l'appeler, et elle fut grandement soulagée en se rendant compte qu'effectivement, elle connaissait bien cette personne. Elles n'avaient pas une relation des plus amicales actuellement, mais la jeune Carlton préférait largement avoir affaire à elle, plutôt qu'a un monstre qui chercherait à la tuer dès la moindre occasion. Normal non ? L'instinct de survie pousse à penser ce genre de choses, ce qui était le cas en ce moment. Elle avala sa salive lentement, cherchant quelque chose à répondre à la jeune fille pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas envie de lui parler, toujours pas, parce qu'une Carlton, c'est rancunière, très rancunière. Eden n'avait pas réellement hérité de beaucoup de choses de sa mère, mais ça si, heureusement ou malheureusement d'ailleurs. Être rancunière peut parfois vous sauver la vie, mais peut aussi vous faire passer à côté de beaucoup de choses.

Oui c'est moi Apollonia, je ne pense pas avoir changé tant que ça, ou alors peut être que je me trompe.

Lorsqu'elle pleurait peut de temps avant, Eden était toujours du genre à envoyer bouler les gens, ou du moins à ne pas être très agréable. Elle passa ses doigts sur le bracelet qui se trouvait à son poignet droit, se disant qu'elle n'hésiterait pas à l'utiliser si elle venait à vouloir s'en aller rapidement, tout en sachant très bien qu'elle ne le ferait jamais, étant incapable de faire du mal physiquement à quelqu'un avec qui elle avait été un jour amie, peut importe la relation les unissant actuellement. Elle était nerveuse de se retrouver à parler avec Apollonia, parce que bien qu'elles ne s'entendaient pas très bien pour le moment, certains souvenirs revenaient et faisaient difficile les querelles. La jeune Carlton se leva du banc qu'elle occupait précédemment, pour être face à face avec son interlocutrice, et aussi parce qu'elle paraissait moins vulnérable debout qu'assise, c'est un fait, même si, il faut l'avouer, elle n'était pas des plus grandes, et pas des moyennes non plus. Le temps n'était pas des meilleurs, habituellement à cette période de l'année il faisait au moins cinq degrés de plus, alors Eden reporta machinalement son regard sur le soleil qui brillait dans le ciel, voulant capter le plus de chaleur possible, et aussi se sentir en présence de son père le plus longtemps possible. La chaleur, le beau temps, le soleil, quelque chose que la jeune fille affectionnait depuis sa plus tendre enfance. Elle aimait petite, aux environ de cinq ans, aller faire des balades avec sa sœur et sa mère sur la plage, partir en vacances dans des endroits tropicaux, regarder le coucher du soleil sur le toit de leur maison ... Tout ça lui manquait, bien qu'elle disait à qui voulait l'entendre que c'était faux et qu'elle ne pouvait pas être plus heureuse qu'en ce moment. Mensonges. Elle n'aimait pas les menteurs, mais mentait, quelle ironie. Eden reporta son regard sur Apollonia, tout en essayant de comprendre la raison pour laquelle elle était venue la voir. C'est vrai, elle aurait pu continuer son chemin, plongée dans une torpeur aussi profonde qu'elle l'était, la jeune Carlton ne s'en serait même pas rendue compte.


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