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 Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné)

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MessageSujet: Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné)   Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné) EmptyMar 15 Nov - 21:51

Vous avez les yeux de votre père !
Nicholas & Tamara

Le jeu des affaires peut être d’une grande cruauté pour celui qui en ignore les règles ! C’est la première des leçons que j’ai retenu de mes études d’économie à la Columbie Business School de New-York. Avoir toujours deux coups d’avance sur l’adversaire était d’une importance capitale, qu’importe si cela résultait dans le fait d’écraser les faibles ! Ces paroles, je les repassais en boucle dans ma tête alors que ma limousine privée me conduisait jusqu’à mon lieu de rendez-vous. Coincé dans les pittoresques bouchons interminables de la ville, je regardais rêveur les néons des boutiques et des restaurants qui se suivaient en rang bien serrés dans le quartier de Time Square. Tout en jouant avec mes doigts fins sur la surface glacée de la vitre, je repensais aux circonstances qui m’avait emmené jusqu’ici. Richard Lond avait été l’investigateur de tout ceci, tout du moins c’est ce que je voulais qu’il pense. Je n’appréciais guère cet homme d’affaire. Il faisait partie de la vieille école et n’avait aucune idée de la manière avec laquelle les affaires se conduisaient aujourd’hui ! Une tragédie considérant que son organisation plus ou moins honnête représentait l’un de mes espoirs les plus fous pour l’avenir de ma société ! Richard Lond était à la tête de l’un des grands trafics d’objets d’art en Asie. M’associer avec lui serait une occasion unique pour moi d’étendre mon influence jusqu’aux contrées les plus exotiques et me laisserais la main mise sur notre jolie petite planète. Une situation qui ne ferait que ravir Daniel, lui qui se passionnait depuis peu pour les armes asiatiques et pour les beautés mystérieuses qui vendait leur pureté aux magazines de mode du monde entier !

Si je voulais qu’il finisse par m’écouter et adopter mon point de vue, il faudrait acheter sa confiance. Pour y parvenir, je n’avais qu’une seule option… parvenir à convaincre sa petite fille adorée de reprendre l’entreprise familiale ! Oh bien sûr, j’aurais pu user de mes pouvoirs de manipulation. Je possédais depuis toujours le don d’hypnotiser les personnes que je rencontrais par un simple contact physique. Je maîtrisais d’ailleurs ce don à merveilles ! Cependant, pour garantir le succès d’une telle transaction il aurait fallu que ce contact physique dure des heures. Et croyez-moi, lorsque l’on voyait le physique peu avantageux de Richard Lond, ce genre de contact physique ne pouvait que vous retournez l’estomac ! Sa fille en revanche était bien plus séduisante que lui et était dotée, d’après les dires de ses proches, une intelligence certaine. C’était donc sur ce petit poulain que je devrais placer tous mes espoirs ! Richard Lond avait été si heureux de me voir jouer les thérapeutes familiaux qu’il m’avait aussitôt proposé un dîner en tête-à-tête avec sa très chère fille ! Je passerais donc ma soirée avec cette délicieuse jeune femme autour d’un dîner préparer par les meilleurs chefs français de la ville. Comment refuser une telle invitation ?

Bientôt, mon chauffeur déclara que nous étions arrivés à destination. Observant le cadran de ma montre, je m’aperçus que j’avais 10 minutes de retard sur notre rendez-vous. Je soupirais alors lourdement maudissant secrètement la circulation routière de New-York qui offrait toujours son lot de mauvaises surprises. Après avoir donné quelques instructions de routine à mon chauffeur, je vérifiais la perfection de ma coiffure et de ma tenue. Je finis alors par sortir du véhicule et rentrais dans le restaurant « Le Per se » perle de la gastronomie française.

Habitué au luxe, je ne pris pas garde au charme de ce restaurant à l’allure Empire qui brillait par la beauté de son aménagement intérieurs et aux détails apportés à l’architecture intérieur. Annonçant la réservation sous le nom de Richard Lond, je fus amené jusqu’à la table à trois places où Tamara Lond m’attendait déjà. Dans un sourire, je ne pus qu’être ravi par le spectacle qu’il m’était donné de voir. Les photos de Tamara Lond ne mentaient pas. La seule chose que je pouvais éventuellement leur reprocher était de ne pas avoir su rendre à la perfection l’expression brillante et mystérieuse de ses yeux ou l’éclat de sa peau. Je lui adressais un sourire charmeur lorsque le serveur m’adressa quelques mots de bienvenue.

- Voici votre table, Monsieur Lupin !

- Je vous remercie mon brave !

Je m’assis alors en face de la jeune femme aussi naturellement que si je connaissais Tamara depuis des années. Une fois de plus, le serveur intervint et déposa devant nous les menus du restaurant. Tout sourire, il conclut son travail à la perfection en posant les questions de rigueur.

- Puis-je vous proposer un apéritif ?

- Bien volontiers, je prendrais un martini ! Mademoiselle Lond vous prendrez bien quelque chose à boire ?

Je laissais ma voisine de table répondre et regardais s’éloigner le serveur avec soulagement.

- Je vous prie de me pardonner, Mademoiselle Lond ! Je me nomme Nicholas Lupin et je fais partie des amis de votre père. Nous avions prévu de vous retrouver tous les deux ce soir mais malheureusement il a eu un empêchement de dernière minute ! Comme il ne voulait pas gâcher notre soirée, il a pris le risque de vous laisser toute seule avec moi. J’espère que cela ne vous dérangera pas !

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MessageSujet: Re: Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné)   Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné) EmptyMer 16 Nov - 22:01

Vous avez les yeux de votre père !
Nicholas & Tamara

15/06/2006
Dire que Richard Lond ne regagnait que rarement sa terre natale d’Amérique était un euphémisme. S’il en foulait le sol une fois par an, depuis que son épouse Victoria s’était retrouvée plongée dans un mutisme soi-disant irréversible d’après les médecins et hospitalisée, c’était le maximum. Il venait en général pour régler quelques détails administratifs, en profitait pour dîner avec sa fille, prendre sommairement de ses nouvelles et surtout essayer encore et toujours de la convaincre de s’associer à lui pour, à terme, reprendre totalement le business. D’une part, Tamara était loin de s’intéresser au commerce, et d’autre part, elle savait très bien que certaines activités de son père en Asie n’étaient pas très honnêtes, et elle n’avait aucunement l’envie d’être associée à ce genre de choses. Bref, chaque année c’était la même chanson. La jeune femme respectait son père, bien sûr, mais elle ne voulait pas entendre parler de trafic illégal et encore moins y être mêlée. Et ce qu’elle gardait toujours en travers de la gorge, c’était le fait qu’il ne prenne quasiment jamais de nouvelles de Victoria, sa femme depuis trente ans ! Pour lui, c’était comme si elle était morte. Tam avait toujours été la seule à s’en soucier, depuis ses douze ans, depuis cette fameuse attaque qui scella son destin. La jolie brune, lorsqu’elle s’était retrouvée à New York recrutée au DLCEM, il y avait de cela trois ans, avait fait transférer sa mère dans une prestigieuse clinique privée en périphérie de la ville, ce qui lui permettait d’aller la voir au moins une fois par semaine. Même si Victoria ne parlait pas, Tam ne manquait jamais ces rendez-vous hebdomadaires et parlait à sa mère comme si elle était toujours là, espérant qu’un jour cela susciterait une réaction. Elle n’avait jamais perdu espoir.

Ce dîner avec Mr Lond était prévu depuis des mois. Le dernier mail de son père contenait même un « à demain ma chérie » qui ne laissait en rien présager que son propre père poserait un lapin à Tamara. Cette dernière, bien que légèrement fatiguée par sa dernière mission, avait quand même fait l’effort de « s’habiller en fille », pour lui faire plaisir. Si elle refusait toujours catégoriquement de porter des robes et ce depuis sa plus tendre enfance, elle avait opté pour une jupe très élégante fendue sur le côté arrivant au-dessus du genou, ainsi qu’un chemisier en soie noire brodée de perles par endroits, et une paire d’escarpins hors de prix. Sans oublier un saut chez le coiffeur, indispensable puisque la vermine mythologique dont elle avait débarrassé le monde lui avait fait cramer tout une mèche de cheveux en se défendant. Oui, elle avait eu chaud.

Apprêtée comme il se devait, la jeune femme était arrivée avec dix minutes d’avance, comme toujours, au restaurant français favori de son cher père lorsqu’il daignait revenir aux Etats-Unis. On l’installa, elle attendit, observant la table. Trois couverts. Oui, il était vrai que Richard venait avec l’un de ses collaborateurs. Tam n’avait pas vraiment compris la raison de cette fantaisie. S’il voulait parler affaires, pourquoi l’avoir conviée alors qu’il savait pertinemment qu’elle ne participerait pas à la conversation et que ça ne suffirait pas à la persuader. Le serveur lui demanda si elle désirait boire quelque chose en attendant, et connaissant la ponctualité toute relative de son paternel, l’agent de terrain opta pour une coupe de Veuve Clicquot.
Cela faisait dix bonnes minutes qu’elle faisait tournoyer la flûte à moitié vide dans ses mains, quand un inconnu fut admis à sa table. Etant donné qu’il s’installa tout à son aise, sous le regard à la fois étonné et amusé de la jeune femme, cette dernière comprit immédiatement qu’il s’agissait du fameux collaborateur de son père. Elle lui sourit poliment, alors qu’après avoir passé sa commande, il demanda ce qu’elle prendrait. La belle brune montra sa coupe au serveur.

-La même chose.

Le jeune homme disparut et l’inconnu se présenta enfin. Elle lui sourit, pour la forme, et lui serra la main avec sa poigne habituelle.

-Lupin ? Sérieusement ? Comme le célèbre Arsène ? ironisa-t-elle.

Son sourire s’estompa et son regard se figea lorsque Nicholas annonça que Rochard ne viendrait pas. Machinalement, elle retourna son smartphone, qui était alors posé écran contre table, pour s’assurer de n’avoir pas loupé un appel de son père. Mais non, pas d’appel en absence, pas de SMS, pas de mail.

-Et j’imagine que là où il est, il lui est impossible de prévenir sa fille…

Dire qu’elle était mécontente était sous-estimer la vérité. Tamara bouillonnait de l’intérieur. Si son père avait tendance à croire que le monde lui appartenait et que les gens étaient ses domestiques, Tam ne supportait pas d’être traitée comme tel. Malgré tout, elle ne laissa rien paraitre Aussi pénible que ce soit pour elle, dont la sociabilité était proche du zéro pointé, il luji faudrait dîner avec cet homme, plutôt charmant au demeurant. C’est bien ce détail qui l’empêcha de se lever et quitter le restaurant.

-Je ne sais pas lequel de nous deux prend le plus grand risque, déclara-t-elle avec un sourire en coin pour répondre à sa dernière phrase.

Tam finit sa coupe en une gorgée alors que le serveur revenait déjà avec les apéritifs et disposa les verres devant les deux protagonistes.

-Monsieur Lond ne viendra pas, annonça-t-elle au serveur.
« -Quel dommage, mademoiselle Lond », répondit-il en retirant alors le couvert avant de disparaitre en ayant pris le soin de leur donner les cartes.

L’agent de terrain reporta son regard sur Nicholas tout en prenant sa nouvelle coupe de champagne.

-Alors, Mr Lupin, vous aussi avez établi votre business en Asie ?

En réalité, elle s’en moquait un peu. Ca ne l’intéressait pas des masses, d’autant que les pays d’Asie ne l’avaient jamais attirée. Elle n’avait jamais réellement compris ce que son père leur trouvait.

Les prostituées sont sans doute moins chères…

Ce Nicholas l’intriguait, et elle était curieuse de savoir ce qu’il aurait à raconter. Pourvu qu’il soit intéressant en plus d’être charmant.


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MessageSujet: Re: Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné)   Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné) EmptyJeu 24 Nov - 16:14

Vous avez les yeux de votre père !
Nicholas & Tamara

Si le charme de la jeune femme qui se trouvait en ma compagnie était indéniable, j’étais encore loin de me douter que sa vivacité d’esprit et son intelligence le surpassaient en tout point. Dès ses premiers mots, je savais que j’avais en face de moi une personnalité exceptionnelle. Légèrement surpris, je levais un sourcil et lui adressa un sourire très admiratif.

- Vous me surprenez Mademoiselle Lond. Très peu de personnes que je rencontre font l’analogie entre mon patronyme et ce personnage. Ainsi donc, vous connaissez les écrits du célèbre Maurice Blanc ? Un auteur de génie, ne trouvez-vous pas ? J’ai toujours été fasciné par le personnage d’Arsène Lupin et j’ai choisis ce pseudonyme pour lui rendre hommage.

Tamara me fit alors part de sa déception en ce qui concernait son père. Je ne pus m’empêcher de sourire, songeant que la présence de Richard n’aurait fait que gâcher cette soirée qui j’en étais certain serait fortes en belles surprises. Respectant les convenances sociales, je lui adressais alors quelques paroles de circonstances tout en essayant de lui faire remonter le moral.

- Je suis navré qu’il ne voit ait pas prévenu plus tôt ! Il craignait que vous en soyez chagrinée. Il espérait que je parviendrais à vous rendre le sourire ! Espérons qu’il ait raison… je vous promets de mettre un point d’honneur à accomplir cette mission !

La phrase de Tamara me fit alors éclaté d’un petit rire discret. J’aimais les femmes joueuses et la brunette semblait ne pas manquer de panache en la matière. Ne pouvant m’empêcher d’y ajouter une petite pique, je tâchais de lui répondre avec la même intelligence d’esprit.

- Nous verrons bien lequel de nous deux survivra à cette soirée, Mademoiselle Lond. Personnellement, j’ai toujours était un grand joueur ! Je prendrais donc le risque de parier… mettons en gage l’issue de cet excellent repas. Si vous gagnez, je m’engage à payer la totalité de l’addition. Ne vous privez donc de rien !

A peine avais-je eu le temps de finir ma phrase que le serveur vint nous apporter nos boissons ainsi que le menu du soir. Sortant mes lunettes de ma poche, je les posais sur mon nez afin de prendre connaissance du programme gustatif de la soirée. A première vue, tout ce que le restaurant proposait semblait véritablement exquis. Il serait sans doute très difficile de savoir ce que je commanderais. Tamara prévenu alors le serveur que son père ne serait pas présent au dîner. Très professionnel, il ne manqua pas de se désoler de cette situation. Comment pouvait-on être désolé de cela ? A mes yeux, Richard n’était qu’un homme d’affaire prétentieux et rétrograde qui faisait partie de cette époque révolue ou les golden boy pouvaient se fier au succès de leurs entreprises courageuses et ou les Etats-Unis étaient encore en pleine expansion ! Ah, les merveilles que la guerre pouvait apporter !

Quelque peu distrait par mes réflexions, je ne portais attention aux dires de Tamara qu’au moment où elle s’interrogea sur mon travail. Il s’agissait sans doute d’une petite manœuvre sociale pour engager la conversation. Je savais très bien que la fille de Richard n’avait que peu d’intérêt pour le monde des affaires. Je pris donc le parti de ne pas l’ennuyer très longtemps avec ce sujet. Haussant modestement les épaules, je lui répondis du tac au tac.

- Pour le moment non, hélas ! L’Asie est un marché prometteur et j’avoue que ce magnifique continent recèle de merveilles qu’il me tarde de découvrir. Mais non, pour le moment je n’ai posé mes valises que sur le territoire américain et européen… Avez-vous eu déjà le plaisir de découvrir les merveilles du vieux continent ?

Attendant patiemment sa réponse, je me mis à rêver à ces terres d’Europe recelant tant de merveilles historiques et culturelles. C’était une chose que l’on connaissait bien peu aux Etats-Unis ! Notre pays avait été bâti si tardivement qu’il était impossible de s’émerveiller devant les trésors de l’Antiquité ou du Moyen-Age !
Soudain, nous fûmes interrompus par notre serveur qui déjà était revenu avec un petit calepin électronique, prêt à prendre notre commande.

- Avez-vous déjà choisi votre menu ?

- Très bonne question… Mademoiselle Lond, dites-moi vous qui connaissez mieux ce restaurant que moi. Quel menu aurait votre préférence ?

Sachant que ce restaurant était l’un des préférés de Richard, je me doutais que sa
fille et lui y avaient mangé de très nombreuses fois. Qui pouvait être plus indiquée qu’elle pour me recommander notre repas de ce soir ?

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MessageSujet: Re: Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné)   Vous avez les yeux de votre père, c'est charmant (tamara, abandonné) EmptyMer 30 Nov - 20:36

Vous avez les yeux de votre père !
Nicholas & Tamara

15/06/2006
Le père de Tamara serait absent, mais la déception de la jeune femme n’en résidait pas moins dans le fait que ce cher Richard Lond n’avait pas été fichu de prévenir sa progéniture. C’était dire l’importance qu’il accordait à ses retrouvailles annuelles. Il était donc évident qu’il ne ferait pas non plus l’effort d’aller voir son épouse à la clinique. L’agent Lond déplorait le manque de considération familiale de son père, mais au moins Nick était agréable à regarder, et il ne semblait pas dépourvu de répartie. Il sembla d’aileurs s’étonner de ce qu’elle ait pu connaitre le nom d’Arsène Lupin.

-Oh, je n’ai aucun mérite, j’ai dû l’étudier à l’école en cours de français, si ma mémoire est bonne. Je pense qu’il est heureux que peu de vos contacts fassent le ien, sans quoi ils pourraient douter de l’honnêteté de vos affaires…

Le rire de Lupin fit sourire Tam. Elle avait été bien surprise que Mr Lond lui ait demandé de lui rendre le sourire.

-Ah mais je n’en doute as, c’est tellement son genre, ironisa-t-elle. Quant à la survie, vous parlez à une spécialiste en la matière.

Après sept ans dans l’armée à être sur les fronts les plus hostiles, et trois ans au DLCEM à traquet du monstre et du demi-dieu, la belle brune n’avait rien à craindre d’un petit businessman, même peu honnête. Elle était bien loin de se douter de sa véritable nature. Elle ne la connaitrait probablement jamais.
Le serveur avait ramené les boissons, une coupelle de toasts à la tapenade, une purée d’olives noires typique du sud de la France, ainsi que les menus. Tam observa Mr Lupin mettre ses lunettes et parcourir la carte tandis qu’elle prenait un petit toast histoire de calmer son estomac qui criait famine. Une nouvelle gorgée de champagne plus tard, elle avait enfin ouvert la carte pour découvrir les changements apportés depuis l’année passée. Elle demanda ensuite poliment à son interlocuteur s’il travaillait en Asie tout comme Richard Lond. Mais il sembla que ce continent n’était pas encore celui de prédilection de Nicholas.

-Je vois. Non, hélas, mes voyages professionnels m’ont menée, par le passé, d’avantage dans des contrées un peu pus… hostiles. - Pour le plus grand bonheur de mon père… - Et je voyage beaucoup plus sur notre continent américain désormais. Cela dit, j’aimerais beaucoup voir la France et l’Irlande un jour…

L’Irlande, le pays d’origine de cet enfoiré d’Haytham. L’agent de terrain se remémora alors ce d’été où son ami d’enfance et elle étaient allongés dans l’herbe à fixer les étoiles. Ils avaient des projets fous, et Tam avait décrété que pour ses dix-huit ans, elle voudrait faire le tour du monde avec lui. Il avait répondu qu’ils commenceraient par l’Irlande pour qu’il lui montre son pays, et qu’ils iraient ensuite en France pour qu’elle goute un gratin dauphinois sur place. Ce souvenir lui tira d’abord un petit sourire nostalgique qui se transforma rapidement en mine légèrement amère. Elle n’avait qu’une envie, retrouver cet irlandais et lui faire bouffer ses origines par les trous de nez, histoire de lui faire passer l’envie de mentir et de fuir. Il avait trahi sa confiance et son amitié, et n’avait plus jamais donné de nouvelles. De quoi être déçue de l’amitié et ne plus accorder sa confiance. A l’aube de ses douze ans, Tam avait eu cette désillusion sur l’être humain. Nick la sortit de sa rêverie lorsque le serveur revint pour demander ce qu’ils prendraient. Le businessman se déchargea du choix en laissant à Tamara cet « épineux » problème. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres alors qu’elle refermait a carte.

-Puisque vous n’avez pas peur de prendre le risque de vous laisser surprendre, nous pourrions opter pour le menu « du chef» -prononcé en français avec un horrible avec américain-, le chef choisit lui-même ce qui nous sera servi.

Elle lan ça un regard entendu au serveur avec un léger hochement de tête avant de lui rendre la carte.

-Avec une bouteille de votre meilleur Chapoutier.

Ce dernier mot prononcé toujours avec son inaltérable accent américain. Cette universellement célèbre maison de vins français de côte du Rhône était une des marques de fabrique du restaurant. Le jeune serveur hocha la tête, nota puis disparut en emportant les cartes.

-Vous connaissez bien l’Europe alors à ce que j’ai compris.

Elle reprit sa flûte de champagne. Quelque chose l’intriguait chez Nicholas, Tam se demanda à quel moment il essaierait de lui glisser qu’il fallait qu’elle reprenne le flambeau de son père, parce que concrètement, elle s’imaginait que c’était là une nouvelle stratégie du paternel pour arriver à ses fins : lui envoyer un bellâtre pour lui montrer e côté attrayant de ce travail.



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