01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Je trouve que les dieux sont des personnes très étranges et je trouve qu'ils n'ont pas conscience des conséquences de leurs actes. Je veux dire par là, qu'ils font des gosses à qui en veux et ne se soucie même pas d'eux. Ils peuvent inventer toutes les colonies qu'ils veulent, mais au fond, nous les demi-dieux, on n'aura jamais de vrais parents et on sera toujours en danger parce qu'ils ont eu la bonne idée de nous fabriquer. Le seul dieu que j'aime bien, c'est Monsieur D, car il est vraiment cool avec moi et qu'il fait des fêtes d'enfer. Les autres, je m'en fiche un peu bien que leurs histoires soient très intéressantes à étudier.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION (FÉVRIER 2015) DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? ET LORS DE L'ATTAQUE A LA FÊTE DE MONSIEUR D ? (SEPTEMBRE 2015) Lors de la première intrusion, j'étais en train de remplir les écuries de paillettes dorées lorsque c'est arriver. Heureusement, j'avais mon arc et mes flèches alors j'ai réussi trois gardes avant d'aller au bureau de monsieur D pour le prévenir du danger. Il avait déjà été prévenu et on a donc combattu, mais ils étaient cacher dans l'ombre, silencieuse et bien équipée. Plusieurs de mes frères et soeurs sang-mêlés sont morts ce jour-là et ça m'a vraiment fait mal au cœur. J'ai essayé de remettre la bonne humeur au camp, mais c'était assez difficile. Puis il y a eu la deuxième attaque contre nous. En pleine fête. Je me suis battu là aussi avec mon arc et mes flèches, mais ils m'on tirer deux balles. Une à l'épaule et une dans le ventre. J'ai été dans un état critique pendant un mois sans bouger et sans rire des blagues que je faisaient. C'était horrible aussi horrible que les nombreux morts qu'il y a eus ce jour-là.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Honnêtement, je n'ai jamais eu une bonne opinion des humains. Déjà petite, j'ai vécu dans une famille d'accueil pas super sympa et j'ai toujours vu la pire facette des humains ; j'ai toujours pensé qu'ils étaient des ignorants, faibles et que leur conception du monde était faussée. Cette conviction s'est renforcée après les différentes attaques vécues par ma maison, la colonie. On ne s'attaque pas à ma maison ainsi et j'espère qu'on va exterminer les gens qui nous ont fait ça, à moi et à ma famille.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE  MENACE INVISIBLE ET IMPRÉVISIBLE QU'EST LE DLCEM ? Je ne me sens pas démuni ni en danger. J'ai toujours mon arc sur moi et je suis l'une des plus grandes combattantes de la colonie. Je n'ai pas peur de la mort et je ne suis pas mortelle. Je ne suis pas facile à battre alors ils peuvent venir nous revoir et je serais prête. Je n'aurais aucune pitié pour eux puisqu'ils n'en ont pas eu pour moi et pour tous les morts de la colonie. Je les déteste et je les retrouverais. Cela ne fait aucun doute, c'est sûr.

PSEUDO/PRÉNOM •• PrettyLittleBear. ÂGE •• 17 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Bazzart. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Super, il respecte vraiment l'univers des livres. AVATAR •• Lucy Hale. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Nope. UN DERNIER MOT •• Peace & Love.

Miami, Floride. Il y a 10 ans.

Depuis toute petite, Ariane a été baladée de famille d'accueil à famille d'accueil. Les brefs moments qu'elle passait à l'orphelinat, elle passait son dossier en revue pour retrouver sa mère, mais il n'y avait aucune trace d'elle. Il y avait seulement son père à qui elle a demandé des nouvelles il y a deux et qui lui a répondu qu'il ne voulait pas d'un monstre comme elle. Un monstre, voilà un mot qui la définissait parfaitement, en tout cas son père adoptif lui disait souvent. C'était un homme qui vivait seul, sa femme ne venait pas souvent, car elle était en voyage d'affaires. Il l'appelait le Monstre généralement. Il aimait bien la frapper jusqu'à l'évanouissement aussi. Cela fait exactement un an qu'elle est chez lui et c'est l'enfer. La petite fille brune pleine de joie s'est transformée en épave de cernes et de bleus. Pour se sentir plus normale qu'il ne le disait, elle se coupait régulièrement les bras, en regardant son sang, rouge et épais mais surtout normal, elle se disait qu'elle était peut-être humaine après tout.

Puis, ces visions qu'elle voyaient, c'était peut-être son imagination. C'est pareil pour cette brume noire qui semble l'entourer lorsqu'elle va tellement mal qu'elle ne peut plus bouger. Tout ça, c'est son imagination. Cet après-midi-là, son père adoptif était rentré bourré. Il lui avait demandé pourquoi elle n'avait pas nettoyé la maison en son absence et comme elle n'avait pas répondu, il avait commencé à la frapper. Puis lorsqu'il en avait eu assez, il était reparti au bar pour boire encore. Ariane s'était traînée jusqu'à la salle de bains et avait regarder ses lames de rasoirs si brillantes, si libératrices. Elle n'a pas hésité. Elle les a prises et s'est couper plusieurs fois. Elle s'est allongée dans la baignoire et a recommencer son œuvre. Autant mourir que rester là. C'était sa seule pensée. Puis au bout d'un moment, sa vision se brouilla et les ténèbres l'engloutirent.

Elle resta une semaine à l'hôpital. Ils remarquèrent tout de suite les traces de maltraitance et malnutrition et les policiers lui demandèrent plusieurs fois pourquoi les services sociaux n'avaient rien vu mais aussi pourquoi elle n'avait rien dit ? Elle avait eu envie de leur répliquer que les services sociaux n'avaient qu'une hâte, c'était de placer des enfants pour s'en débarrasser. Pourquoi elle n'avait pas parlé ? Parce qu'elle avait peur là-bas. Elle avait peur que si son père adoptif voyait qu'elle avait appelé les secours, il la tuerait alors elle n'avait rien fait. Elle s'en voulait pour ça parce qu'elle était faible et qu'à chaque fois qu'elle voyait ses poignets dans ses bandages, elle avait honte. Elle décida de fuguer quelques jours après son entrée à l'hôpital. Encore faible, elle avait simplement amené le minimum. Ariane voulait aller à New-York pour que son père reprenne sa garde, pour le convaincre alors elle commença à faire du stop. Parfois, elle passait des nuits dehors et ne mangeait pas. Elle arriva à New-York et se dirigea vers l'appartement de son père qui lui claqua la porte au nez en lui disant qu'il ne voulait toujours pas d'elle, mais que des gens comme elle ne se trouvaient pas loin. Il lui donna l'adresse de la colonie et intriguée, elle alla jusqu'à la colonie. Elle était épuisée et lorsqu'elle arriva finalement devant celle-ci, elle s'évanouit.

Ariane ouvrit les yeux et découvrit un visage penché au-dessus d'elle. Elle poussa un petit cri et se redressa sur le lit blanc. Elle observa l'environnement autour d'elle et conclut qu'elle se trouvait dans une infirmerie. L'homme à côté d'elle l'observait songeusement. Elle parcourut son corps du regard et trouva que ses bandages aux poignets avaient été changés. Elle releva les yeux vers l'homme qui lui dit avec un sourire « On t'a trouvé dans un sale état Bones.» Fronçant les sourcils, Ariane répliqua presque aussitôt « Comment savez-vous mon nom ?» L'homme eut un autre sourire malicieux. Ariane l'observa plus prudemment et se raidit, prête à partir à toute vitesse. L'homme eut un rire en l'observant prête à fuir « Je suis Monsieur D, directeur de la colonie et accessoirement, dieu des fêtes. Toi, ma petite, tu es une demi-déesse.» C'est à partir de là que tout changea pour Ariane et qu'elle prit du vrai plaisir. Elle était une demi-déesse et cette simple évocation la rendait fière. Bien sûr, elle ne le crut qu'avec une petite demonstration et pleins d'explications, mais sa vie, commença à partir de cet instant.

Avril 2015, Colonie des sangs mêlés.

La colonie a été attaquée. Lorsque ça s'est passé, Ariane était en train de faire l'une de ses grandes blagues communes qui faisaient rire les gens. Elle avait pris son arc, offert par sa mère, et elle avait tiré ne ratant passes cibles cependant, les assaillants avaient fait beaucoup de victimes et était partis victorieux. Ariane leur en voulait vraiment parce qu'à cause d'eux, des gens de sa famille étaient morts. À cause d'eux, la colonie était d'humeur maussade malgré les nombreux coups magistraux qu'elle avait faits. Oui, elle leur en voulait à mort.

Cependant, on ne change pas les habitudes même dans une période de crise. C'est pourquoi elle se trouvait dans le bureau de monsieur D. Celui-ci avait d'ailleurs un sourcil levé, signe de son agacement, et un verre de vin à la main. Depuis l'histoire avec son père adoptif, Ariane avait du mal à voir de l'alcool sans tressaillir même un tout petit peu. Ça lui rappelait des souvenirs, trop de souvenirs. Elle leva donc les yeux vers ceux de monsieur D et attendit qu'il prenne la parole « Ce matin, je me suis réveillé aux cris des nombreuses personnes sous la douche qui se sont découvert des cheveux violets en sortant de celle-ci, Bones.» Ariane hocha la tête en se mordant les lèvres pour s'empêcher de rire nerveusement.

Elle se mit donc à triturer le bas de sa robe en baissant et en montant les yeux vers ceux de monsieur D qui ne cachaient pas son énervement et aussi son amusement « Dit-moi, tu as un souci avec l'arc-en-ciel parce que ça fait trois semaines que toutes tes blagues tournent autour d'une couleur.» Encore l'une de ses brillantes idées. Pour remettre de la joie au camp, elle n'avait pris que des couleurs flashy et qui donne de la bonne humeur. Une semaine était égale à une couleur différente. La semaine dernière, c'était le jaune et toutes les armes et l'écurie avait été peinte en cette magnifique couleur. Monsieur D s'enfonça dans son siège et la jaugea du regard. Il a toujours été protecteur envers elle. Il poussa un soupir et déclara finalement « Je sais pourquoi tu fais tout ça Ariane, c'est pour ça que je te laisse faire ça. Allez, va t'entraîner.» Il dit ça avec un soupir, avec un sourire victorieux, Ariane se leva de sa chaise et adressa un sourire rayonnant à Monsieur D. Elle lui fit un bref signe de la main et partit de son bureau avec ce même sourire rayonnant. Elle adressa plusieurs signes à certains pensionnaires qui la regardèrent d'un air amusé et aussi énervé. Ils avaient presque tous des cheveux violets. Quelle belle couleur !


Aujourd'hui, Colonie des sangs mêlés.

La colonie était sa famille et ces stupides mortelles l'avaient attaqué encore une fois faisant encore plus de morts. Elle avait même été blessée. Elle était resté environ un mois à l'infirmerie et n'était pas passer bien loin de la mort. En plus de ses autres cicatrices, il y avait donc celles de cette bataille. Ariane avait longuement appris à contrôler ces fils de brumes noires qui l'entourent constamment pourtant, elle n'avait presque rien fait contre des balles. Ariane se maudissait d'avoir pu être aussi faible face à eux, mais elle ne referait pas cette erreur. Elle reprit donc les entraînements tout en continuant ces blagues, seules choses lumineuses à côté de l'ambiance sombre de la guerre à la colonie. Tout le monde voulait tuer cette organisation derrière tout ça. Assise sur un ponton, ses pieds chausser de bottes de cow-boys frôlait l'eau de la rivière. Derrière elle, elle entendit un miaulement de chat. Doucement, elle se retourna pour croiser le regard bleu de son chat noir qui s'avança vers elle en se dandinant. Il s'arrêta finalement à côté d'elle, les yeux rivés sur le soleil couchant. Elle poussa un petit soupir et riva, elle aussi, ses yeux verts, vers le soleil et murmura à son chat « Je sais Church. Je les sens moi aussi.» Elle regarda finalement l'eau, calme et paisible « Elles arrivent... Les ténèbres.»