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 T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)

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MessageSujet: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyLun 18 Juil - 11:56

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Hillel apparut presque devant Abby. Il était arrivé en courant grâce à sa super-vitesse. Les cheveux dans tout les sens, il lui fit un bref sourire avant de la prendre dans ses bras et s’isoler tout les deux dans une ruelle de la Nouvelle Rome. Il la posa et lui tapota le dos en espérant ne pas l’avoir secoué avec son pouvoir. La jaugeant aussi, il vérifiait qu’il ne l’avait pas cogné à quelque chose en passage. Il soupira de soulagement quand il remarqua qu’elle n’avait pas l’air éborgnée.
« J’te cherchais s’t’avais pas deviné ! Pourquoi qu’t’es jamais au camp quand j’ai besoin. J’espère pas qu’t’es pas occupée, car c’est une urgence qui m’amène en ce jour radieux… » leva t-il son visage et ses mains vers le ciel pour apprécier le soleil qui l’illuminait d’un bleu azure. Ils étaient eux, bien au frais dans l’ombre de la petite impasse au mur de pierre et de terre. Hillel s’appuya contre une des deux paroi en appréciant la fraîcheur du matériaux contre son dos. Qu’est-ce que j’ai envie de surfer moi…

Il ferma les yeux un instant et fit mine de regarder tout autour d’eux pour ne pas être entendu. « Notre rencontre doit rester secrète. Ou pas. Je sais pas. Alors je t’explique… T’sais au camp on dit en ce moment que je suis gay et que je regardes les gars sous la douche, mais c’pas vrai » comment ça t-il à lui présenter la situation, alors qu’ils savaient tout deux pertinemment que ça l’était. Du moins qu’il avait bien des attirances pour les garçons. Or Abby savait aussi qu’il n’aimait pas que ça se sache. Qu’il avait honte. Et il quitta son mur pour commencer à faire les cents pas dans la ruelle, rythmant ses paroles de grand geste des mains : « Tout ça c’est d’la faute d’Kenan ! J’ai cherché plein d’idée mais j’ai trouvé qu’une solution pour que toutes ces railleries s’arrêtent. En parlant d’ça, s’arrêta t-il pour lever le doigt et marqué sa parenthèse, je ne comprends pas pourquoi on en rit autant alors que les grecs et les romains ils s’y donnaient à la période Antique. Bref ! Je me suis dis que de trouver une nana, même pas une vraie ça pourrait aider non ? Toute façon j’ai que ça. » lui résuma t-il son plan avec un grand sourire qui quémandait quelque chose sous cape.

Il reprit sa marche silencieux en se grattant le menton. Il jouait le jeu à fond, après ce n’était pas forcément fait exprès. Le fils de Mercure aimait tellement exagérer les choses que c’en était presque devenu naturel. « Alors je me suis dis… En faisant la liste des amies que j’ai. Bah tu serais la parfaite candidate ! Tu es mignonne, on s’entend bien, on t’embête pas trop depuis que tu  vis la vie en noir. Promis, j’ai plus aucune attirance pour toi ! Enfin sentiment. Je te trouve toujours mignonne ça va de soit. Mais en gros c’est pas un plan foireux pour essayer de t’avoir » l’avait-il subitement attrapa par les épaules en lui lançant un regard suppliant. Il lui sortit plein d’excuse comme le fait que ça aurait pu être pire car il aurait pu être moche, ou qu’il lui donnerait sa reconnaissance éternelle. Puis il finit en lui disant qu’il lui revaudrait ça, tout ce qu’elle voudrait.

Il sortit un gâteau de sa poche : « J’ai même des cookies. Enfin c’est un Twinkie, mais c’est pareil... Et t’es mon amie, tu vas pas me lâcher... » lui tendit-il la gâterie avec la lèvre faussement tremblante de sanglot et des yeux de petit chat manipulateur.
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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyLun 1 Aoû - 22:12

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Abigail était partie pour une nouvelle journée standard à la Nouvelle Rome, non pas à se tuer de fatigue durant un entraînement quelconque, mais plutôt dans une activité qu'elle appelait 'radio potin'. Rien de plus facile avec son pouvoir, il suffisait de trouver un point suffisamment élevé, d'observer et de prendre des notes. C'était les seuls moments où elle ne détestait pas entièrement son pouvoir, du moment que ces petites séances d'espionnage ne durent pas trop longtemps. Ensuite, elle sortirait les dernières lettres du courrier du cœur auquel elle doit répondre. La demi-déesse avait tout préparé dans les moindres détails. Pop-corn, carnet de notes, lettre, lunette de soleil, crème à indice cinquante pour éviter qu'un prémisse de bronzage ne vienne colorer le teint blanchâtre qu'elle entretenait avec soin et chapeau à larges bords. Chapeau sur la tête, lunette sur le bout de son nez, et le reste coincé dans ces bras, Abby s'était mise en route vers son point d'observation, le sourire aux lèvres. Elle avait hâte de voir quels retournements de situation allaient s'offrir à son inspection et si certains liens dont elle avait vu les prémisses s'étaient renforcés ou, au contraire, rompus. Peut-être verra-t-elle des couleurs inédites qui lui demanderaient une enquête plus poussée pour en apprendre la signification ? Il y avait toutes sortes de liens possibles entre deux personnes. Bien que la Romaine en eût déjà répertorié beaucoup, elle doutait en avoir fait le tour complet.

Une journée tranquille s'annonçait... C'était sans compter sur l'apparition brusque d'Hillel. Abby s'arrêta net et n'eut pas le temps d'ouvrir grand les yeux de surprise qu'elle se retrouva brusquement ailleurs, dans les bras du demi-dieu. La fille de Vénus resta figée lorsque son 'kidnappeur' la reposa et elle resta pendant un instant avec une mine ahurie sur la figure. Elle avait perdu son chapeau dans ce voyage à la vitesse du son (bon, peut-être qu'elle exagérait un peu). La tape dans le dos sembla la ramener à la vie en prenant une grande bouffée d'air frais. "Non mais tu es malade !" Fut la première phrase qui franchit ses lèvres. Puis, elle sembla enfin remarquer qui était le responsable de ce kidnapping. "Oh, c'est toi Hillel." Remarqua-t-elle sur un ton détachée. On avait l'impression que son cerveau lui livrait les informations dans le désordre. Son regard se baissa sur le contenu de ces mains et elle constata que son paquet de Pop-corn était vide. Sans doute avait-il été semé durant la course, telle une piste laissée par un Petit Poucet contemporain. Ce constat lui arracha un soupir.

"Si tu veux tout savoir, le Camp est le dernier endroit où je veux être en ce moment. Comme mon planning du jour était de sécher l'entraînement, on va dire que ton apparition surprise avec ce que j'avais prévu." Répondit-elle. Abby avait failli ajouter que son interlocuteur avait intérêt à avoir un bon gros ragot à lui raconter pour compenser. Cependant, la fin de sa phrase piqua assez sa curiosité pour qu'elle taise cette précision. Avec une lueur d'intérêt dans le regard, la demi-déesse froissa son carton de Pop-corn en une boule qu'elle envoya au loin. "Raconte." Demanda-t-elle aussitôt.

Le fils de Mercure tourna un peu autour du pot sur l'aspect secret de cette conversation, ce qui attisa encore un peu sa curiosité, avant de finalement entrer dans le vif du sujet. "Bien sûr, aucune rumeur ne m'échappe." Déclara-t-elle avec assurance, comme s'il s'agissait-là d'un haut fait alors qu'il n'y avait pas de quoi s'en vanter. Concernant la fin, son sourire était amplement suffisant pour signaler le gros mensonge que constituait le déni de son interlocuteur. Ensuite, elle chipota à une mèche de ces cheveux tout en essayant de suivre Hillel du regard tandis que ce dernier se noyait dans ces explications en faisant les cent pas. Le sourire d'Abigail fondit à mesure que les explications s'enchaînaient et qu'elle comprit vers où son interlocuteur voulait en venir. "Non." Lâcha-t-elle tout d'abord. Quoi que la Romaine doutât qu'Hillel l'ait entendu puisqu'il continua sa marche en se grattant le menton et, surtout, continua de parler.

Avant qu'elle puisse être un peu plus claire au sujet de sa réponse, Abigail se retrouva saisit par les épaules et le fils de Mercure avait un regard suppliant qui rendrait jaloux le chat dans Shrek. Abby esquissa une grimace tandis qu'Hillel enchaînait les arguments. "Non... Hillel... C'est... Enfin... C'est complètement dingue comme plan !" Son regard se fixa sur le Twinkie mais elle ne put échapper longtemps à la lèvre tremblotante. La demi-déesse leva les yeux au ciel avec un râle de protestation tout en levant les bras pour indiquer qu'elle se rendait. "C'est bon, arrête de me regarder comme ça." Après un nouveau soupir, elle baissa les yeux pour regarder de nouveau le fils de Mercure. "Tout d'abord, j'aimerais te dire que je suis flattée que tu aies pensé à moi." Commença-t-elle avec le maximum de diplomatie dans la voix. "Mais... Par les dieux, regarde-nous, personne n'y croira."

Malgré tout, elle ne voulait pas laisser tomber un ami. Alors, elle commença aussi à réfléchir à voix haute. "Pourquoi tu ne dirais pas que tu sors avec une Mortelle ou une histoire dans le genre pour expliquer que personne ne l'ait croisé au Camp ?" À peine avait-elle prononcé cette idée qu'elle se mordit les lèvres. "Non, après tout ce qui se passe en ce moment, mauvaise idée." Corrigea-t-elle prestement. Abigail prit une grande respiration. À la manière dont elle regarda Hillel, on avait l'impression qu'elle redoutait de subir à nouveau le supplice des yeux de chatons implorants. "J'aimerais beaucoup t'aider, je t'assure, mais tu sais bien que j'ai quelqu'un en vue. Qu'est-ce qui se passera s'il croit que je ne suis plus libre ?" Argumenta-t-elle en désespoir de cause.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyMar 2 Aoû - 22:25

T'voudrais pas être ma meuf ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Hillel était arrivé en trombe sur Abby. Cela faisait bien de trop longues minutes à son gout qu’il la cherchait. Donc il était un peu remonté (sur ressors) et plein de nervosité à force de ne pas trouver ce qu’il voulait. Son amie. Son tremplin pour une vie meilleure peut-être. « Bien sûr que je suis malade ! Tu m’apprends rien » avait-il simplement répliqué avec sarcasme et ironie à son injection. Le reste lui fit levé haut les sourcils, son égo blessé et qui était prêt à mordre. «Oh c’est toi… » Ouesh ! Elle pourrait être plus gentille avec moi. C’est méchant de réagir comme ça. «  Eh mais tu pourrais être plus gentille bon dieu ! C’est méchant de dire « oh hillel » de cette façon. Ce serait plus du « Eeeeh Hillel quel plaisir de te voir, ça fait longtemps que je n’avais pas vu ton beau visage ». Bon le soucis, n’est pas là ! » et il lui demanda alors si elle était occupé et sous-entendais de savoir s’il pouvait un peu abuser de son temps. Bien sûr, il en fit des tonnes en jouant le mystère, faisant trainer la chose. Il la connaissait bien et il voulait l’allécher avant de lui exposer son plan. La blonde lui expliqua alors pourquoi elle se trouvait dans la Nouvelle Rome et ce qu’elle comptait faire de son temps. Hillel fit un geste de victoire, car tout ce qu’il avait compris et avait besoin de comprendre c’est qu’elle lui accordait son attention. «  Je te comprends, moi aussi j’y vais jamais » se frottait-il la tête, inconsciemment coupable lui qui passait son temps à sécher ses entrainements. Il y avait tant de chose à faire et la vie est si courte. Puis surtout que la voie était libre pour faire des bêtises ! Abby ne put alors résister longtemps. Elle voulait en savoir plus, avec ce regard si adorablement affamé d’histoires croustillantes. Bon maintenant que j’ai son attention, je peux passer à l’étape la plus cruciale : lui faire dire oui. Puis elle veut que je lui raconte. Alors c’est là que tout va se jouer. Faut que je tourne bien le truc pour mettre toutes les chances de mon côté et finisse par accepter.

Il s’entreprit donc à lui expliquer les soucis qui se passait au camp et le touchait directement. Bien sûr, il jouait le déni car c’était plus fort que lui. Il savait bien qu’Abby était au courant. Elle était même la première au camp. Il fallait aussi dire qu’avec son pouvoir, c’était difficile de lui cacher des choses à ce sujet. Donc la situation, ensuite sa colère puis pour finir son plan et … Hop, il glissa qu’elle pourrait lui rendre ce service. Il la rassura en disant qu’il était chaste et sincère. Ouais enfin… Si je peux la ken, je sais pas si je me sentirai assez coupable et raisonné pour dire non. C’est une fille d’Venus, je ne peux que l’idolâtré. Des fois je me demande si mon père n’était pas plutôt un faune en vrai… On en était où ? Ah oui… Elle m’a dis non la garce ! Si elle crois pas que je l’ai pas entendu. Je l’ai donc ignoré volontairement, car mon stratège n’était pas fini. J’en avais encore plein mon sac. Je lui jouais alors le grand jeu du « chaton » ou le « bébé kangourou » ça dépend de quel côté de la côté on est. Hillel s’était offusqué en brandissant un doigt menaçant, mais aucun mot ne sortit tout de suite avant qu’il ne fasse quelques pas dans l’impasse. Ca l’aidait à se calmer et réfléchir. Il refit face à Abigail. Il lui reprit les épaules dans un geste de supplice ou de grand baragouineur : «  Mais non c’est pas dingue ! Bon peut-être foireux mais pas dingue ! Ou alors pas imaginatif… » Il marqua ensuite une pause. Elle n’avait pas tord, en les regardant de plus près. Mais mêmee lui ne comprenait pas pourquoi il était de cet avis que les deux ensembles c’était sûr qu’on y croirait pas. «  Et si on fait un effort, je t’assure qu’on y croira. Puis même que j’vois pas pourquoi on n’y croirait pas. On s’entend bien, t’es une fille d’Venus et je suis beau garçon merde. Puis drôle ! Et t’es bizarre et moi aussi. Tu vois, ton argument il est pourri ! Donc tu dis ! » parla t-il vite, inconsciemment pour perdre son interlocuteur et que c’était sûrement des effets secondaires de son sang divin. Fils de Mercure, il lui faisait honneur en tout par la vitesse. Non ! Pas au lit !

Abby se lança dans un brainstorming et il la lâcha. Il l’écoutait attentivement, jetant quelques regards derrière vers la rue. Juste pour être sûre, je sais bien qu’on allait pas braquer une banque. Mais c’est drôle de la jouer infiltrés moi je trouve ! Alors il se plaqua contre le mur pour regarder discrètement dans la rue et se glissa à nouveau vers Abby. «  J’me rappelais pas que t’étais aussi idiote ou c’est le soleil qui t’as tapé trop fort sur la tête ? Une mortelle encore, ça passe. J’attire que les gentilles, c’est pas ça qui gêne. Mais qu’on n’aurait jamais vu ? forcément que les gens vont dire que je l’ai inventé. Ce qui est vrai. A moins que… Je fasse un selfie sauvage dans la rue avec une nana mignonne… Non ! Je vais encore avoir des soucis. Allez. Au moins si elle est dans les parages, et qu’on se bécotent, j’ai au moins 70% de chance qu’on y croit. »

Il voulait alors contre-argumenter la fin de ses paroles qu’il n’avait pas fini d’imprégner : «  Bah ça le rendra jaloux ! Enfin c’est quoi qu’est important, sauvez ton pote de la misère ou essayer de conserver tes chances pour un mec avec qui ça ne marchera pas forcément » et là, il s’arrêta écarquillant les yeux d’effroi. Il avait soudain eut peur de savoir de qui elle parlait et d’avoir été ignoble et blessant. Ce n’était pas son but. Il avait peur de la blesser. Il se figea : «  Euh attends… Tu as qui en vue ? Je viens de me comporter comme un vrai connard ? » lui demanda t-il avec une petite voix, l’air réellement penaud. Il avait un horrible sentiment de culpabilité envers elle.
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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyMer 21 Sep - 21:51

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Super-vitesse, téléportation, vol d'ombre, autant de pouvoir qui pouvait vous pourrir votre journée si leurs possesseurs l'avaient décidé. Franchement, elle n'arrivera jamais à comprendre ce genre de manie. Est-ce qu'elle utilisait ces pouvoirs pour s'amuser aux dépens des autres ? En réalité, cela lui arrivait, mais là n'était pas la question ! Pour l'instant, elle était surtout occupée à se remettre de cette expérience. Heureusement qu'elle n'avait pas encore eu le temps de manger son délicieux pop-corn, sinon son estomac aurait fait des siennes. Son premier réflexe fut d'exprimer sa mauvaise humeur, avant de finalement se radoucir un peu en voyant qu'il s'agissait d'Hillel. Enfin... 'Radoucir' selon ces standards.

"Je suis au top de la gentillesse vu les circonstances, mon petit sapin de Noël." Dit-elle sur son ton sarcastique. Puis elle marqua une pause et leva les yeux au ciel. "C'est bon, je m'excuse. Hillel, bonjour, malgré le fait que tu as dispersé mon casse-croûte à travers toute la Nouvelle Rome, je suis ravie de voir ta petite bouille." Rectifia-t-elle avec un semblant de sourire. "Est-ce mieux comme ça ?"

Son kidnappeur (un bien grand mot pour qualifier le fils de Mercure, mais elle était encore un peu d'humeur ronchonne) semblait presser d'en arriver au vif du sujet, tout en sachant cultiver un certain mystère qui ne manqua pas de piquer sa curiosité. Après avoir expliqué, dans les grandes lignes, ces intentions de la journée, elle manifesta son envie d'en savoir plus. Avec un peu de chance, Abby allait recevoir un bon gros potin. Si c'était le cas, Hillel l'aurait aidé à atteindre les deux objectifs de la journée : sécher l'entraînement et faire le plein de ragots. À cette pensée, son regard s'illuminait presque. Il n'y avait que les histoires de cœur des autres qui lui permettait de garder la tête hors de l'eau lorsqu'elle broyait du noir.

Le fils de Mercure tourna un peu autour du pot, mais il finit parler de son plan. Au début, Abigail eut un petit sourire amusé, aucune rumeur ne lui échappait (son pouvoir y était pour beaucoup) et celle exposée par Hillel n'échappait pas à la règle. Ensuite, elle déchanta vite lorsqu'elle subit les yeux de chatons et comprit où son interlocuteur voulait en venir.

Décidément, à peine se remettait-elle d'un choc qu'on lui en administrait un autre. La fille de Vénus n'en revenait pas de cette idée. Son premier réflexe fut de répondre non. En fait, le mot était sorti tout seul alors qu'elle espérait avoir mal entendu. Peut-être qu'à force de regarder des séries en spéculant sur la moindre parole en inventant des couples, son cerveau avait acquis une espèce de déformation qui lui faisait comprendre tout de travers ? Mais non, elle avait bien compris. Hillel lui faisait le coup du faux couple. Avec un peu plus de douceur, mais encore sous le coup de la surprise, elle nuança sa réponse en disant que ce plan était complètement dingue.

À peine avait-elle fini cette phrase que son interlocuteur la reprit par les épaules. Abby essaya de ne pas fixer trop longtemps Hillel dans les yeux au cas où il retenterait les yeux de chatons. Elle ajouta que personne n'y croirait. En déclarant cela, la fille de Vénus pria pour que son ami ne lui demande pas des détails. Disons qu'avec son pouvoir, elle pouvait être rapidement fixée sur ce point, mais est-ce que les autres en viendraient également à cette conclusion ? En vérité, elle n'en était pas entièrement certaine. Cette incertitude se trahissait dans son regard fuyant et sa légère grimace tandis qu'elle se prenait une avalanche d'arguments.

Elle aurait pu insister sur sa réponse négative et partir. Cette option n'était pas envisageable pour deux raisons. Premièrement, il était impossible de tourner le dos si votre interlocuteur était suffisamment rapide pour vous ramener la seconde d'après. Deuxièmement, comment dire non à une bouille pareille ? À défaut d'accepter, Abigail réfléchit à voix haute pour trouver une solution alternative. Il devait forcément y en avoir une. Prétendre sortir avec une Mortelle, par exemple. La fille de Vénus se ravisa vite, dans le contexte actuel, ce ne serait pas une bonne idée. Bien sûr, elle avait formulé le cheminement de sa pensée à voix haute.

Abigail recroisa les bras avec une mine boudeuse face aux remarques. "D'accord, mon plan n'est pas plus fameux que le tien. Je l'ai admis moi-même. J'essaye juste de t'aider alors excuse-moi de ne pas trouver la solution miracle du premier coup." Elle leva les mains au ciel comme si elle allait s'apprêter à jeter l'éponge. Heureusement, il lui restait un argument de poids : Zack. Tant pis si cela la faisait passer pour un cas désespérer, Abby n'arrivait toujours pas à faire une croix sur son premier coup de cœur. Penser à cet homme lui faisait chaud au cœur, tout en le réduisant en miette. Très paradoxale. La demi-déesse écarquilla les yeux tandis qu'Hillel lui rétorqua que ça le rendait jaloux et d'autres choses beaucoup moins sympathiques. Chose qu'il sembla réaliser avec un temps de retard.

"Je parle de Zack !" S'offusqua-t-elle, comme si c'était évident à deviner. "Tu sais, son idiote de Grecque pour qui il avait craqué est morte, alors j'ai mes chances." Elle tenait ce discours depuis des mois, et pourtant, elle s'y accrochait avec toujours autant de ferveur. Elle pointa un doigt accusateur vers Hillel. "Et, pour répondre à ta question, oui, tes propos ont été très limite, pour rester polie." Ajouta-t-elle avec une mauvaise humeur retrouvée. Puis, elle cessa de pointe le fils de Mercure du doigt pour se frotter le menton. "Maaaiiisss, tout ce que tu as dit n'était pas complètement idiot." Dit-elle en réfléchissant à voix haute. "Surtout la partie, rendre jaloux, en fait. Tu crois vraiment que ça pourrait marcher ?" Demanda-t-elle avec une petite pointe de désespoir. Elle avait essayé de jouer l'amie attentive et toujours présente avec Zack et ce plan fonctionnait avec l'allure d'un escargot.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyDim 16 Oct - 22:05

T'voudrais pas être ma meuf ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Ils avaient alors échangés leur politesses assez habituelles. Elle râlait et lui râlait parce qu’elle râlait et enfin, ils se partageaient tant bien que mal leur affection un peu vache. Hillel avait sourit, ravi, alors qu’elle lui avait refait ses salutations dans les règles. Cela aurait pu être parfait si elle n’avait pas manqué de lui faire la remarque sur le pop-corn répondu sur une bonne partie de la Nouvelle Rome. Oh merde, j’ai genre laissé une trace de maitre à la Petit Poucet en fait… avait-il envie de se frapper le visage, lui qui voulait jouer les agents secrets pas très secret. Il se mordit aussi l’intérieur de la joue et hochait la tête alors qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de lui faire une nouvelle remarque sarcastique. C’était déjà pas mal de sa part, il ne pouvait pas espérer mieux. Si mais petit à petit. Si je la brusque dès le moindre effort, elle va arrêter d’en faire tout simplement. Le bordel avec les filles. Non avec les gens en général ! Et dire que l’autre mari psychopathe d’Ofelia adore ça. Bon moi aussi quand j’entourloupe le monde. Mais c’est chiant quand même. Toujours devoir marcher sur des oeufs. Puis c’pas comme si j’avais l’choix ! Je voulais qu’elle aille dans mon sens. Que je suis ignoble ! J’aime pas ça, mais quand il faut, il faut ! Alors il s’était armé de conviction lorsqu’il lui proposa le plan le plus pourri et le moins inventif du monde. Le premier « non » issu des mécanismes de défense de la blonde n’avait pas refroidit l’australien qui repartit de plus belle dans son argumentation. Ni ses grimaces n’arriveraient à bout de sa motivation.

Elle avait avancé d’inventer une histoire avec une mortelle, même si elle reconnaissait que son idée était encore trop maigre, Hillel en avait rajouté une couche pour dire qu’elle était complètement idiote.L’idée pas Abby ! Enfin… Abigail lui aboya presque dessus qu’elle le savait très bien et lui reprochait d’être ingrat. Hillel haussa les épaules : « J’vois bien qu’tu m’aide ! J’te permets juste d’avancer. T’rrête un peu d’m’envoyer chier ! J’suis en état de stress intense !!! Un peu d’chaleur Elsa d’Arendelle ! J’te dis qu’y’a pas d’autre solution, des jours que j’réfléchis. Des jours qu’j’vis un calvaire. J’maudit le jour où y’a d’bananes au réfectoire. T’imagine pas c’que j’vis. » s’emporta t-il en sur-jouant son rôle bien évidemment. Et phonétiquement, c’était une horreur. Son accent de l’Océanie ressortait et donc il avalait la moitié des syllabes. Il avait même appuyé le drame en attrapant son amie par les épaules et le secouait légèrement.

Ensuite, elle lui balança qu’elle avait des vues sur un autre et que toute cette histoire risquait de lui mettre des bâtons dans les roues. Et Hillel se lança encore sans réfléchir. Il y allait sans aucunes pincette et soudain il sentit qu’il avait dérapé. Abigail si elle avait pu le mordre, elle l’aurait fait. Mais elle savait que j’étais trop rapide ! Il avait touché un sujet sensible sans le vouloir : Zack. Il n’avait pas une haute estime de cet homme, mais il essayait d’avoir un minimum de tact quand il essayait de consoler Abby en lui disant à quel point ce jeune homme ne la méritait. Il lui faisait toujours des crasses même encore à ce jour. C’était plus fort que lui. Une simple mauvaise-habitude… C’était faux. Et Abby n’était pas au courant. Elle lui avait brandit son doigt menaçant sous le nez et par réflexe, il le balaya d’un mouvement de la main, attrapant son doigt et le gardait en main. Elle continua alors de lui parler, relevant que son idée n’était pas mauvaise. Il aurait bien sourit et hocher la tête, mais il avait quelque chose d’autre à faire avant : « Je suis vraiment désolé, commença t-il en secouant son doigt pour accentuer chaque mot. ‘Scuse moi ! Vraiment je voulais pas. Tu l’sais. » se confondit-il en excuse, sincère. Il finit par la lâcher et lui lançait un regard si penaud. Il se frottait nerveusement la tête, mettant encore plus en pagaille ses cheveux qui l’étaient déjà bien assez.

Il reprit alors les cents pas et finit par s’appuyer sur le mur à côté d’Abby. Il bougeait beaucoup les mains alors qu’il se mit à réfléchir à haute voix : « Je sais pas… Et si j’te manquais de respect ? dit-il avec une sincère réflexion. Bien sûr pour de faux et gentiment. J’le ferais devant lui, ou dans ton dos en parlant avec lui ou pas loin. Il s’dirait peut-être qu’je t’mérite pas et ouvrirait les yeux sur toi et la personne merveilleuse que tu es, tenait-il toujours un discours plein de véracité et marqua une pause pour continuer de penser. C’qu’une hypothèse, mais franchement ! Entre nous t’serais plus heureuse avec moi… lui confia t-il aussi sincèrement, ayant toujours eu du mal avec Zack qui l’avait fait souffrir malgré lui certes mais souffrir quand même. Et dire que j’espérais en profiter pour te charmer en jouant les faux-couple, mais bon… J’peux bien faire ça pour t’aider et t’remercier du service que tu m’rendrais. Après j’sais pas s’il sera jaloux hein ! Je suis pas dans sa tête. Mais ! T’auras une excuse pour m’larguer d’ici un mois et on n’en parle plus. T’es libre et moi un peu plus hétéro » argumenta t-il avec un grand sourire plein d’espoir. Dans l’espoir de la faire céder. J’y suis presque !

Il vint glisser contre le mur pour se coller un peu plus à elle. Son épaule contre la sienne, il lui envoyait un petit regards mutins : « Allez… S’il te plait… T’en meurs d’envie au fond de toi. La preuve tu continue à m’appeler le Sapin de Noël ! » sourit-il innocemment. Il n’arrêtait pas de dire que si elle l’appelait ainsi, c’est parce qu’elle était jalouse de voir toutes les personnes qui l’intéressaient. Et ceux qu’il intéressait. « Eh mais c’pas vrai hein ? J’en ai toujours autant que ça ? » fit-il allusion aux liens colorés qui liaient une personne à l’autre et que seul son amie pouvait voir. Il arborait un sourire désespéré. Ma faute à moi d’aimer les gens ?

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyMer 9 Nov - 20:51

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
Abby & Hillel

Comment aurait réagit l'ancienne Abby devant ce kidnapping des plus cavaliers ? La Abby qui n'était ni dépressive ni cynique. La Abby qui ne s'exprimait pas par des railleries diverses avant de se calmer. Quand elle repensait à l'époque où elle était un rayon de soleil gorgé d'ondes positives, elle avait l'impression qu'il s'agissait d'une autre personne, tant elle avait changé. Pour l'instant, elle avait beaucoup de mal à imaginer comment elle aurait réagi si cette scène s'était jouée il y a quelques années. Elle préférait déploré son super pop-corn qui se retrouvait éparpiller partout dans la Nouvelle Rome, façon Petit Poucet.

Même si elle avait troqué son optimisme à toute épreuve contre des sarcasmes, la Romaine n'était pas devenue une sans coeur. Quoi que le 'non' purement défensif qui avait franchi ses lèvres devant le plan d'Hillel aurait pu laisser croire le contraire. La surprise passée, elle essaya de trouver un autre plan. Dans ce genre de cas, inventer une petite amie pouvait être une bonne solution. Du moins, ce genre d'option fonctionnait quand on avait maximum 12 ans. D'accord, son plan n'était pas parfait. Surtout avec les derniers événements. Déclarer fièrement sortir avec une mortelle était certainement la pire chose à faire. C'était une chose de réaliser que l'idée était stupide, s'en était une autre de l'entendre.

Hillel partit dans une contre-attaque de son attaque. Abigail haussa un sourcil avec une expression perplexe devant l'accent à couper au couteau de son interlocuteur qui rendait presque incompréhensibles ses protestations. Malheureusement, il fallut que ce soit le coup des bananes qui fut la partie la plus audible de ce discours. Alors que le fils de Mercure l'avait saisie par les épaules et la secouait légèrement, Abby retint un début de fou rire en imaginant la scène. "Désolé, désolé." S'excusa-t-elle, le rire toujours au bord des lèvres. "Je compatis à ta douleur. Vraiment." Bon, s'essuyer le coin de l'œil ou une larme menaçait de poindre n'aidait pas à rendre sa phrase sincère.

Sur ces mots, elle prit une profonde respiration et poussa un soupir, histoire d'enterrer définitivement toute tentative de rire. Au moins, ce petit interlude avait mis temporairement son caractère râleur au placard.

Plus sérieusement, elle aborda le sujet tabou : Zack. Non, elle n'avait toujours pas fait une croix dessus. Ou plutôt, oui, elle s'était fait une raison puis il y avait eu l'attaque des Camps et la stupide copine grecque de Zack était morte. Du coup, Abigail se remettait à espérer avoir ces chances. C'était horrible, l'espoir. Comment autant de gens pouvait voir ce mot comme une chose positive ? Bref, Zack était devenu un sujet ultra-sensible. Il n'en fallut pas beaucoup pour que la fille de Venus sorte les griffes en pointant un doigt rageur en direction de son interlocuteur. C'était sans compter sur le regard penaud d'Hillel. Grâce à cela et ces excuses, si Abby lui en voulait toujours pour ces paroles déplacées, mais n'avait plus envie de lui arracher les yeux. Un grand progrès pour le bien de cette conversation.

"Oui, je le sais. Désolé aussi, disons que c'est un sujet sensible." S'excusa-t-elle avec une réticence bougonne avant de s'appuyer contre le mur.

Hillel alla la rejoindre après avoir fait les cent pas. Ce n'était pas pour autant que le fils de Mercure s'était calmé puisque que ces mains bougeaient de façon presque hypnotique. La proposition de son interlocuteur la fit sourire. La première idée restait très maladroite, mais c'était l'intention qui comptait. "C'est gentil, mais je crois que le vrai problème est que je suis un cas désespéré. J'ai été bannie dans la FriendZone à tout jamais." Ironisa-t-elle.

C'était vraiment déprimant, quand elle y pensait. Heureusement que son petit Sapin de Noël était là. Au lieu de déprimer, elle leva les yeux, l'air songeuse, tandis qu'il évoquait vaguement le fait de rendre Zack jaloux. Est-ce que ce genre de ruse pourrait marcher ? Mystère. Peut-être était-il temps qu'elle se montre un peu plus offensive plutôt que de jouer la meilleure amie qui sera toujours là. "On est vraiment deux cas qui en tiennent une sacrée couche, hein ?" Commenta-t-elle, pensivement.

Abigail profita du fait qu'Hillel avait glissé à ces côtés contre le mur pour remettre un peu d'ordre dans sa tignasse. Ce qui ressemblait à une mission impossible. "Oh oui, tu en as toujours autant. Je ne te dis pas le nombre, c'est trop déprimant. En tout cas, ce surnom va te coller aux basques pendant un bon moment." Répondit-elle après un petit rire. Elle arrêta de chipoter aux cheveux de son interlocuteur pour le regarder. "Ok, je pense toujours que ça ne marchera pas, mais..." Elle marqua une pause, comme si elle avait conscience de dire un truc qu'elle allait regretter. "Mais, je suppose qu'on pourrait faire un essai. Un mois, tu as dit ?" Au cas où Hillel ferait exploser sa joie, elle tendit le bras, comme si elle voulait freiner une démonstration d'enthousiasme. "AVANT, il faut mettre aux points une histoire. Comment on en est venu à se découvrir des sentiments l'un pour l'autre ? Et pas uniquement parce qu'il est impossible de dire nom à ta petite bouille trop craquante." Commenta-t-elle en pinçant doucement la joue du fils de Mercure, façon vieille dame à son petit-fils. "Et puis, échanger quelques infos. Tu dois être capable de savoir qu'elle est ma couleur préférée et ce genre d'âneries et moi aussi. Même s'il n'y a aucun moyen que cela tombe dans une conversation. Faut se préparer à toutes les éventualités." Il n'y avait qu'une enfant de Vénus pour prendre aussi sérieusement une histoire de coeur, même une histoire de coeur fictive.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyJeu 1 Déc - 23:05

T'voudrais pas être ma meuf ? Mais c’pour de faux !
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Ah ça non, Abby n’était pas partante et elle tenta de lui trouver des solutions. Hillel ne cessait de lui dire qu’il n’y en avait pas d’autre que celle-ci. Après, elle était libre de refuser, il en trouverait une autre, mais entre nous, de toutes mes amies, l’une des seules assez saines d’esprit pour accepter ça, c’est ma Abby. Voire la seule. Il avait en vain essayer de la convaincre en lui donnant une anecdote de ce qu’il pouvait bien vivre au quotidien avec cette rumeurs « nouvelle » qui tournait. Et c’était vraiment pas cool. Comment ne pas en avoir honte après ça ? Ca m’aide vraiment pas ! Donc il baragouina avec son fort accent et soudain, elle se mit à sourire. Lorsqu’il la prit par les épaules, il sentait qu’elle avait envie de rire. Il essayait de garder son sérieux, mais il y eut un bref sourire qui lui échappa. C’est vrai que c’était risible, il s’en rendait compte. Mais il retrouva très vite son air grave, comme si de rien n’était. « C’pas drôle ! » bougonna t-il simplement avant de la lâcher. C’est qu’une conna

Et donc, ils continuèrent de discuter et dans son élan théâtral de Calimero, il avait mis les pieds dans le plats. Il s’en voulait vraiment et au lieu de trop chercher à se rattraper, il s’excusa. Puis, il essaya de se rattraper. Mais surtout, il avait sortit son arme magique : sa moue penaude. Et elle marchait à tout les coups que lorsqu’il était vraiment désolé. Bien sûr qu’il en usait souvent pour amadouer les gens. Or là, c’était un spéciale vrai-de-vrai pour son amie. Et donc, il avait essayé de se rattraper et même s’il ne portait pas Zack – Efron ! – dans son coeur, il voulut donner toutes ses chances à Abby avec lui. Sa proposition, pour résumer était d’ouvrir les yeux de Zack et en direction d’Abby. Cette dernière refusa son aide et se qualifia de cause désespérée car condamné à n’aitre qu’une amie. « Hmm… C’fait mal hein !» dit-il avec humour, faisant référence à lui avec elle. C’était limite si elle ne m’avait friendzoné avant de m’avoir connu ! « Faut toujours garder un peu d’espoir. On sait jamais ! » ajouta t-il avant qu’elle ne s’offusque encore, cachant un sourire timide presque coupable en tournant légèrement la tête, appuyé contre le mur à côté d’elle. Mais c’est évident qu’elle me fait toujours craquer. Elle me fera toujours un peu craquer. C’est ma pote, mais elle est trop craquante quand même ! Vous avez saisi ou pas ?

Abby ajouta aussi qu’ils étaient tous les deux de sacré cas. Hillel avait opiner du chef pour approuver ses dires, un air exaspéré sur le visage. Ensuite, ils avaient changé un peu de sujet, juste assez pour reposer un petit peu leur esprit en ébullition et repenser après à tout ça un peu plus à froid. Hillel était toujours le point de départ d’un bon nombre de liens aux teintes sûrement différentes qui devait partir de part en part de son corps. Ce n’était pas de sa faute, si il aimait les gens. Il en avait tellement peu eu durant son enfance, qu’il se rattrapait maintenant. La Légion, plus que tout lui avait apporté une famille alors que la sienne dépérissait. Sa mère avait craqué pour-de-bon à cette période. Puis il adorait les jolies filles aussi. Il haussa les épaules et se frappa le front, tellement dépassé par sa propre personne. Soudain, il se mit à rougir et la main de la blonde quitta sa tignasse qu’il passait peu de temps à dompter. Juste le geste de la main du surfeur. Elle devait alors savoir qu’il était toujours attiré par elle. Pas de la même façon qu’avant, mais il avait toujours un petit peu d’affection pour elle. Troooop craquante ! Il tenta de ne pas trop y pensé. Heureusement elle brisa ce qui aurait pu devenir un malaise génant.

La suite se passa si vite. Hillel se retint de bondir, puis de frapper des mains et surtout de pousser des cris de joie. Elle n’avait pas dit officiellement qu’elle était d’accord, mais c’était pratiquement ça. Il était tellement heureux. Et soudain, elle avait abattu son bras devant lui, l’ayant presque plaqué contre le mur. Il inspira, s’arrêta de respirer et souffla bruyamment pour chasser toute cette frustration qu’il venait d’encaisser. Elle voulait une histoire en bêton, pas qui commencerait simplement parce qu’elle avait craquer pour sa bouille. Hillel grimaça « Merde alors, c’est c’que j’allais dire ! T’es barbante ! » pesta t-il faussement et jouant le jeu. Il n’allait pas le dire, mais il aurait pu. Une façon alors de reconnaitre le génie d’Abby sur les connaissances qu’elle avait de lui. Après, elle lui demandait quelle était sa couleur préféré. Il haussa encore les épaules. « Le violet ? Moi c’est le violet en tout cas. Comme ça tu l’s’auras ! Et euh… Moi je pense surtout qu’avant de gérer le background, faudrait plutôt s’activer à travailler la vitrine. Tu sais, les marques d’affection en public. Se tenir dans les bras, te retenir de me baffer quand je viendrais te faire encore plus de papouilles." Il était connu qu'Hillel était quelqu'un de très tactile et câlin. Pour lui, cela ne faisait que sublimer ce que le social pouvait parfois donner de précieux et éphémère. "Puis des bisous. Et j’ai carrément envie d’passer directement à c’t'étape tu vois ?! » dit-il avec un sourire espiègle. Il s’était tourné pour lui faire face et se frottait les mains. Il avait envie de rire, mais il avait aussi envie de connaitre enfin son premier baiser avec Abby. Et une chose de faite sur ma liste de chose-à-faire-avant-de-mourir. Il reprit : « T’as qu’à dire ce que t’veux ? Je m’en fou. Je suis ton esclave à partir de ce jour et ce pendant un mois. Et je te suis même éternellement reconnaissant. Invente que… J’ai finalement jamais tiré un trait sur mes amourettes de jeunesse, enfin d’il y a quelques années… Je suis revenu vers toi, je me suis battu pour toi et battu pour te séduire, te faire succomber à mon charme et mon amour, et t’as fini par céder après m’en avoir bien fait morfler. Est-ce que ça te va ? Ou alors, t’étais un peu pompette, tu m’as vu et t’as simplement craqué pour ma bouille et maintenant tu sais plus comment te débarrasser de moi. Pardon, je rectifie. Tu ne sauras plus » finit-il son discours avant de lui afficher un rictus sournois.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyMer 14 Déc - 20:52

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
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Parler de friendzone à Hillel n'était pas l'idée du siècle. Elle en prit conscience, mais trop tard pour rectifier le tir. C'était un des seuls points où elle enviait son 'ancienne elle'. D'un point de vue sentimentale, tout était beaucoup plus simple à cette époque : il n'y avait que Zack et concernant les autres garçons, soit elles ne se rendait pas compte qu'ils la draguaient, soit elle leur faisait le discours du 'je préfère qu'on reste ami' et sincèrement, en plus. Avant, elle ne se serait jamais embarquée dans cette histoire de fausse petite amie, ni tenter d'accepter un plan aussi absurde. Oh, ce n'était pas qu'elle était devenue soudainement un cas désespéré. Lorsque la fille de Vénus voyait la vie en rose, elle était déjà un cas désespéré. Disons qu'elle avait évolué vers une forme encore plus pathétique de cas désespéré, en s'accrochant à un mec tout en ayant conscience que ce dernier ne l'aimera jamais.

"C'est bon, tu as le droit de savourer l'ironie de ma déclaration." Concéda-t-elle avec une grimace.

Cependant, lorsqu'il essaya de rattraper sa pique verbale avec un sourire timide, Abby n'avait pu s'empêcher de répliquer : "Tu veux dire que je devrais garder l'espoir, attendre quelques années et revenir vers lui avec un super plan consistant à lui proposer d'être mon petit ami pour de faux ?" Taquina-t-elle gentiment. Elle donna un petit coup de coude. "Hé, je t'ai autorisé à savourer l'ironie de la situation, je n'ai jamais dit que je n'allais pas me défendre." Précisa-t-elle avec un clin d'oeil.

De quoi avaient-ils l'air, l'un à côté de l'autre, adossé à un mur ? Deux causes perdues, chacun à sa manière. Pensivement, Abby essaya de remettre un peu d'ordre dans la tignasse du fils de Mercure en lui assurant qu'il méritait toujours son surnom de sapin de noël. On croit que voir le lien des autres était pratique, mais, en réalité, cela rendait tout beaucoup plus compliqué. Elle arrêta de chipoter aux cheveux d'Hillel, voyant qu'elle n'arrivera à rien.

La Romaine n'arrivait pas à croire qu'elle allait laisser une chance à ce plan foireux. Elle essayait de se persuader de ne pas risquer grand chose en se prêtant au jeu pendant un mois. Peut-être qu'effectivement, grâce à cette histoire, Zack serait jaloux et... Par les dieux, pourquoi avait-elle dit oui ? Elle avait peur que la réponse soit : parce qu'elle en était au stade où elle était prête à s'accrocher à tout ce qui pouvait ressembler à une chance ou à un espoir. Et puis comment dire non à la bouille d'Hillel ? Ce serait comme frappé un chiot. Quand il disait quelque chose, elle ne savait jamais si cela le rendait trognon ou irritant. Sans doute était-il un subtil mélange de ces deux termes. Bref...

Abigail décida de prendre les devants afin de couper l'enthousiasme débordant d'Hillel dans l'oeuf. Ce n'était pas tout d'avoir accepté, il fallait rendre le plan crédible. Son interlocuteur pesta un peu en assurant que c'est ce qu'il s'apprêtait à dire. Abby afficha un sourire ironique. "Parfait ! C'est ce que font les couples : compléter leurs phrases, penser à la même chose, dire le même mot en même temps." Assura-t-elle en se basant sur sa longue expérience de films romantiques et de séries.

Elle enchaîna avec une question sur les couleurs préférées. "Ok, violet, je m'en souviendrais." Commenta-t-elle en acquiesçant le plus sérieusement du monde. Peu de chance que ce sujet tombe dans une conversation, mais l'illusion devait être parfaite. Le moindre bafouillage, la moindre hésitation, et la supercherie serait découverte. "C'est marrant, moi, c'est plutôt mauve, en ce moment." Au fond, ce défi de faire gober cette histoire à tout le Camp Jupiter était plutôt amusant. Sauf que son interlocuteur dut lui rappeler que ce mensonge devait s'accompagner de gestes affectifs. Ce qui signifiait ne plus freiner les ardeurs d'Hillel comme elle l'avait fait en tendant un bras devant elle pour maintenir une certaine distance. Abby prit un air songeur en croisant les bras et en levant le regard, comme si elle réfléchissait sérieusement à un problème de mathématique. "Je pense que je pourrais me retenir de te baffer." Conclut-elle en arrêtant sa petite comédie pour regarder le fils de Mercure. "Je crois que quelques maladresses au début pourraient passer, si on dit que notre amour est encore récent et qu'on se cherche encore... Quelque chose dans ce goût-là." Improvisa-t-elle en puisant de nouveau dans les dialogues pré-construits des sitcoms.

Pendant ce temps, son ami ne perdait pas le Nord en parlant de bisous. Face à son sourire espiègle et le fait qu'il se frottait les mains, Abby leva un sourcil. "Fait gaffe, je vais finir par croire que toute ton histoire était un stratagème pour aboutir à ce moment." Avertit-elle. Si c'était le cas, elle se sentirait flatter. Un peu. Malgré cette boutade, elle savait bien que son interlocuteur avait soulevé un point important. Ils ne pouvaient prendre le risque que le premier baiser soit fait en public, ce serait risqué d'avoir une réaction qui vendrait la mèche.

Avant qu'elle ne puisse vraiment creuser la question, Hillel enchaîna au sujet du côté background (pour reprendre le terme qu'il avait utilisé plus tôt) de leur petite histoire. Abby écouta avec attention chacune des suggestions proposées par son comparse. "Je vais VRAIMENT finir par croire que tu as inventé cette histoire pour obtenir un mois de rencard avec moi." Répéta-t-elle devant le rictus sournois de son interlocuteur.

C'est alors qu'elle eut un éclair de génie. "Je sais !" Dit-elle en bondissant sur ces pieds sous le coup de l'enthousiasme. "Toi et moi, on va partir en quête ! Officiellement, ça sera en affrontant le danger ensemble ou durant le voyage que nos sentiments se sont éveillé. En plus, j'ai besoin d'une quête pour finir ma période de probation pour la cohorte. C'est parfait !" Expliqua-t-elle, le regard pétillant, tel une lecture venant de découvrir un roman particulièrement passionnant. Son sourire prit des allures malicieuses en poursuivant : "Officieusement, le voyage nous donnera assez de temps pour peaufiner la vitrine, comme tu le dis si bien." Elle avait mimé des guillemets avec ces doigts en reprenant l'expression d'Hillel. "Alors ? Tu en penses quoi ?" De son point de vue, son plan était génial, mais comme ils étaient deux dans cette combine, elle devait savoir si le fils de Mercure était motivé.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyJeu 29 Déc - 23:31

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Hillel se moqua un peu de la blonde au teint de vampire quand elle parla de friendzone. Ca pour connaitre, il avait connu dont de sa part à elle. Il n’avait pas réussi à se retenir de lui faire la remarque. Abby accusa le coup, mais se vengea. Elle avait transposée sa situation face à Zack pour pointé du doigt le – peut-être – machiavélisme d’Hillel. Le pauvre en avait rougis. Non pas qu’il l’avait vu comme ça, mais que c’était simplement gênant et qu’au fond de lui… Et si elle découvrait que je lui plaisais en fait… J’attends pas après ça, mais je suis pas contre ! Enfin au moins couché avec quoi… J’avoue que j’avais cette sale impression d’être pris sur le fait. Il la bouscula gentiment en grimaçant comme un écolier avant de lui brandir son majeur. Heureusement qu’elle se mit à lui trifouiller les cheveux et parler d’autre chose, ça l’aida à faire passer ce moment honteux pour lui.

Elle voulait que tout soit parfait. Hillel avait du rouler des yeux plus d’une fois comme lorsqu’elle avait répliqué qu’ils finissaient déjà les phrases l’un de l’autre alors qu’il lui avait simplement répondu avec ironie. Ces enfants d’Aphrodite et leur rapport avec les relations amoureuse était souvent très effrayante. Hillel l’avait presque oublié. Il était confiant, il n’avait pas besoin de savoir quelle était la couleur préféré de la nana, ou ce qu’elle adorait manger au petit déjeuner. Baratiner les gens, il savait si bien le faire et il s’était tellement fait des films avec elle plus jeune, que ce serait facile d’inventer des choses à propos d’eux deux. Il lui suffirait de piocher dans ses souvenirs les fantasmes de vie-de-couple qu’il s’était imaginé avec Abby. Trop facile ! Non lui il préférait de loin voir la pratique plutôt que la théorie. Elle commença par lui répondre qu’elle essaierait de ne pas le frapper. Hillel secoua la tête, exaspéré : « Trop. Aimable ! » et elle argumenta qu’ils pouvaient être maladroits au début. Ce qui signifiait pour lui que les câlins, c’était sûrement pas pour maintenant. Et les baisers hein ! Elle a pas dis pour les galoches ! Or là aussi elle l’avait arrêté net. Abby s’inquiéta subitement des intentions d’Hillel. Elle l’accusa d’user d’un simple stratagème et obtenir un baiser d’elle. Il haussa les épaules. Voyant qu’elle ne voulait pas lâcher le morceau, il en revint alors à leur histoire qui avait l’air de tenir à coeur à son amie. Une fois débarrasser de ça, ils pourraient peut-être parlé du reste. Le bonus pour Hillel dans cette histoire, soit d’avoir des marques d’affection de la part de la blonde ou de lui en donner. Le romain était connu pour être une personne parfois trop débordante d’amour. Il aurait dit être fils d’Antéros ou Eros que ça n’aurait étonné personne.

« C’est bon t’as fini de râler et de dire n’importe quoi ? » explosa t-il une fois qu’elle eut fini de lui reprocher d’abuser de sa gentillesse. « VRAIMENT, c’est pour de faux. Bien sûr, d’avoir le droit de t’embrasser et le fait d’avoir ne serai-ce qu’un baiser de toi, c’est le deuxième objectif de la liste. Juste après le premier qui était : accepter de me donner un peu d’aide. Mais j’aime beaucoup le terme d’un mois de rencard. C’est bien dis. Et entre nous, tu m'poses la question, mais dois bien avoir une putain de guirlande que m'lie à toi non ? Fais pas l’innocente. (pause) Bon d’aaaaccord ! C’comme réaliser un rêve de gosse. Bien sûr qu'j'compte bien en profiter un peu. (baisse les yeux) Y’a toujours un truc qui m'fait craquer chez toi. Mais n’aie pas peur, le seul qui risque que’qu'chose dans cette histoire c’est moi. A la base – que ce soit clair – si je te l’ai demandé, c’est parce que t’es ma pote et qu’on s’entend bien. Je peux t’embrasser maintenant ? » se laissa t-il glissé contre le mur vers Abby, s’arrêtant tout contre elle. Il l’avait légèrement bousculé et il lui faisait un sourire trop adorable.

Ce moment aurait pu être magique, si seulement un éclair de génie n’avait pas frapper la blonde. Hillel frappa du pied de frustration et tirait une bouille boudeuse digne d’un enfant à qui on ne voulait pas acheter le dernier jouet Ironman qui parle. Il l’avait à peine écouté, trop occupé à ramasser les miettes de ses espoirs explosé par la déception. Mais le mot « quête » le frappa et le refroidit aussi sec. Il s’en était relevé du mur et faisait inconsciemment les cent pas devant Abby. Il se grattait nerveusement l’arrière de la tête. « Euuuh j’sais pas » finit-il seulement par répondre pour pas la laisser bêtement perdue dans le silence. Il n’avait pas réfléchi, c’était comme son instinct de survie qui parlait à sa place. Sa voix était trainante, presque éteinte. Il avait l’air d’être un animal coincé cherchant une sortie. « Quand t'dis, bla bla bla, au combat, on est tombé fou amoureux l’un d'l’autre ? Est-ce que la quête c’est pour d'faux comme notre couple ? Tu… T’es sûre ? T'veux en faire une ? Ouais, ça t’aiderait pour ne plus être une noob. rhaaaaaa » finit-il par se tirer les cheveux, s’arrêtant de marcher. Il parlait surtout pour lui. « Non mais… Moi les quêtes là, j'sais pas. » finit-il par lui dire à demi-mot sans même réussir à la regarder. Ca le gênait. Il pouvait bien faire ça pour elle. Mais il avait peur. Oui, il était angoissé. Il n’était vraiment pas très confiant en ses qualités de légionnaire. Il avait enchainée pas mal de période assez difficile avec sa mère et des petites dépression nerveuse. Il n’était pas stable et dans ce cas là, ses capacités ne le suivaient pas. « Et si c’est dangereux ? Imagine on meurt !? T'ça pour construire le sypnosis du couple-parfait ? Franch'ment t'réfléchis un peu ! » fut-il plus sec et froid. Il secouait la tête de façon négative. « J'sais pas si je pourrais. J’suis vraiment pas le bon partenaire pour ça en c'moment, je t’assure » son regard s’était assombris. Il faisait face à ses devoirs de Légionnaire, ses craintes névrosées qui dataient de son enfance, et le constat de sa psychologie ces derniers temps. C’tait pas jojo ! Il alla s’adosser au mur d’en face, le front contre la pierre, dans l’ombre de la ruelle. C’était un simple jeune-homme qui avait peur. Après avec un peu de soutient et de réflexion, il y arriverait peut-être. Mais là de but en blanc, c’était non.

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MessageSujet: Re: T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné)   T’veux pas être ma bourgeoise ? (abby&hillel, abandonné) EmptyMar 17 Jan - 10:36

T'voudrais pas être ma bourgeoise ? Mais c’pour de faux !
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Peut-être devrait-elle apprendre à calmer ces réflexes cyniques. C'est vrai qu'elle n'était pas comme cela avant. Avant, Abby avait le don de laisser glisser sur elle toutes les taquineries. Avant, elle se serait confondue en excuse d'avoir osé évoquer la friendzone en présence d'Hillel et lui aurait assurer ne pas l'avoir fait exprès, ensuite, elle aurait certainement enchaîné sur un discours réconfortant qui n'aurait fait qu'enfoncer involontairement le clou. Depuis que la fille de Vénus portait sur le monde un regard blasé, elle avait pris l'habitude de répondre du tac au tac à ce genre de remarque. Dans ce cas précis, la tentation de répliquer avait été trop grande. Oeil pour oeil, dent pour dent, taquinerie pour taquinerie. Qu'importe si elle l'avait bien cherché.

Bon, elle avait ressenti une pointe de remords en voyant le pauvre chou rougir. Pendant un bref instant. Heureusement, le fils de Mercure reprit du poil de la bête en la bouscula gentiment avant de lui faire un doigt donneur, ce à quoi elle riposta en lui tirant la langue avec espièglerie. Ensuite, une tentative pour dompter la tignasse de surfeur de son interlocuteur mis fin à ce petit intermède. Une manière un peu bizarre de faire la paix, c'est vrai, mais elle aimait bien ce genre de bizarrerie.

Juste après, Abby prouva qu'elle était une digne fille de la déesse de l'Amour. Hillel proposait de sortir ensemble 'pour de faux', mais, même ainsi, la demi-déesse voulait que tout soit parfait. Le moindre détail devait parfaitement s'imbriquer dans les autres. C'était déjà important dans une véritable romance, alors, pour la leur qui n'était qu'un tissu de mensonges... C'était presque vital. Non, c'était véritablement vital, et non 'presque vital'. Était-elle la seule à en prendre conscience ? Elle serait tentée de le croire vu les roulements de yeux répétés d'Hillel.

De toute évidence, ils n'avaient pas la même manière d'aborder la mascarade qu'ils allaient devoir jouer. Hillel plaidait pour l'improvisation et le contact alors qu'Abby voulait planifier le moindre détail. Divergence d'opinions, donc. D'accord, c'était le plan d'Hillel. Techniquement, elle aurait dû se ranger à son avis. Sauf qu'on parlait d'amour. Un conseil : n'essayez jamais d'obtenir le dernier mot sur ce sujet avec un enfant de Vénus. Peut-être n'aurait-elle pas dû insister ou sous-entendre plusieurs fois qu'Hillel avait inventé tout ça pour obtenir un baiser d'elle. En tout cas, elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il prenne la mouche ainsi.

"C'est bon, je plaisantais. Calme-toi !" Répliqua-t-elle en levant les bras au ciel. Ensuite, elle poussa un soupir et regarda son interlocuteur en faisant une légère moue, comme si elle avait en face d'elle un chiot trop mignon qui venait de lui montrer les dents et qu'elle ne savait plus quoi en faire. Puis le demi-dieu se lança dans ces explications et la Romaine retrouva vite le sourire à mesure que son interlocuteur s'emmêlait dans ces phrases. "Je suis flattée de monopoliser les deux premières places de ta liste." Finit-elle par dire avec une diplomatie très rare chez elle.

Peut-être aurait-elle pu céder et accorder ce fameux baiser, peut-être aurait-elle pris les devants en se contentant d'un baiser sur le front ou la joue. Sauf que rien de tout cela n'arriva, car Abby eut une révélation concernant le point essentiel de toute relation, fictive ou non : le début. D'accord, un faux pas sur le petit-déjeuner préféré ou les goûts en matière de couleur avait peu de chance de tomber dans une conversation ou de les prendre en faute en cas d'erreur. Cependant, celle du 'comment avez-vous fini par sortir ensemble' allait forcément être posée à un moment ou à un autre. Soit quand ils étaient ensemble soit en les questionnant individuellement. C'était tellement évident qu'Abigail espérait vraiment qu'Hillel le réalisait aussi. En tout cas, elle visualisait très bien ces demi-frères ou demi-sœurs lui demandait tout dans les moindres détails. Sans doute que, du côté de son partenaire de mensonge, les enfants de Mercure seront moins curieux, cela dit.

Ignorant la moue boudeuse de son interlocuteur, la demi-déesse eut un éclair d'inspiration sur le début de leur histoire. Tout d'un coup, elle qui rechignait à faire des efforts aux entraînements s'enthousiasmait devant l'idée de partir en quête. Il y avait de quoi surprendre. Abby exposa les avantages de son idée de génie. Loin du Camp, ils pourraient peaufiner les détails de leur mensonge, elle pourrait enfin prouver son utilité à la Légion et puis, peut-être que Zack réaliserait quelque chose durant son absence (si c'était qu'il ne pouvait pas vivre sans elle, ça serait vraiment génial bien que peu probable). Bref, que des avantages.

Sauf que, non, apparemment, son plan n'était pas aussi parfait que cela puisqu'Hillel ne semblait pas aussi enthousiasme qu'elle. Après avoir fait les cent pas devant elle, il se gratta nerveusement la tête avant de lâcher un 'j'sais pas'. Abigail en était à la fois, surprise, choquée qu'on remette en doute son idée et aussi intrigué sur les raisons du fils de Mercure à se montrer aussi récalcitrant. "Comment ça ? J'sais pas ?" Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

"Hum... Non. Enfin... C'est vrai que ça pourrait, mais..." Commenta-t-elle ensuite, prise au dépourvue que la fameuse quête pourrait être aussi fausse que le couple qu'ils étaient censé former. Clairement, elle n'avait pas vu les choses sous cet angle.

Abigail se leva à son tour et tenta d'y réfléchir tout en s'époussetant d'un air songeur, la tête baissée sur sa tâche comme s'il n'y avait rien de plus important que les éventuelles traces sur son pantalon. Elle n'eut pas vraiment le temps de creuser la question, l'aveu d'Hillel concernant les quêtes l'arrêta dans son geste et elle releva vivement la tête vers lui. "Toi, les quêtes, tu sais pas ? Tu déconnes ?" S'étonna-t-elle. "Moi, je suis nulle en quête parce que mon seul pouvoir vraiment utile est l'enjôlement, sauf que, contre les monstres, c'est tout sauf utile." Elle s'approcha pour lui toucher le menton et l'obliger a lever les yeux vers elle. "Hillel ! Tu as des pouvoirs géniaux, tu as un sens de l'improvisation incroyable." Dit-elle sur un ton rassurant de grande soeur. "Tout se passera sans problème !"

Son sourire rassurant ne la quitta pas alors qu'Hillel parlait pourtant de trucs dangereux ou de l'éventualité qu'ils meurent. "Si ça tourne mal, tu nous amèneras loin du danger en un éclair." Assura-t-elle, peut-être un peu naïvement. Franchement, elle avait un peu de mal à comprendre comment on pouvait douter de soi avec des talents pareils ?! Comme le sujet semblait sensible, elle mit en veilleuse son esprit cynique. Abby dut lâcher le visage de son interlocuteur lorsque ce dernier se mit à secouer vivement la tête.

Avant qu'elle ne puisse tenter quoi que se soit pour le réconforter, le fils de Mercure s'était adossé au mur d'en face. Visiblement, son plan parfait venait de tomber à l'eau. Bien sûr, Abby pourrait trouver rapidement les bons mots pour le faire changer d'avis, même sans utiliser son enjôlement... En fait, elle était quasiment convaincue qu'un baiser pourrait lui permettre d'obtenir tout ce qu'elle voulait de son ami. Elle se mordit la lèvre à cette pensée, prise de remords devant le fait d'avoir osé envisager cette éventualité. Non, ce serait mal de profiter ainsi des sentiments d'Hillel !

Abigail secoua légèrement la tête de droite à gauche, comme pour chasser cette idée de son esprit. Ensuite, elle s'approcha pour toucher l'épaule de son ami. "Écoute... Euh... Si tu ne le sens pas, on n'est pas obligé de la faire tout de suite." Elle marqua une pause, le temps de trouver une nouvelle idée de génie. "On pourrait s'entraîner tous les deux. Comme ça, si on se plante, personne nous verra. Et puis les autres nous verraient partir en catimini à l'écart, forcément, ça va jaser. Promis, ça ne comptera pas dans la période d'un mois de notre plan. Ensuite, si tu ne veux toujours pas faire la quête et bien, on en inventera une, ou alors, on en fera la demande, mais on ne la fera pas. On prétextera n'avoir rien trouvé alors qu'en fait, on n'a même pas cherché." Expliqua-t-elle sur un ton détaché pour rassurer son partenaire, avant de demander sur un ton encourageant : "D'accord ?"

acidbrain


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