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 Mais tu en n’as pas marre d’envahir mes rêves ? | Tristounet & libre.

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MessageSujet: Mais tu en n’as pas marre d’envahir mes rêves ? | Tristounet & libre.   Mais tu en n’as pas marre d’envahir mes rêves ? | Tristounet & libre. EmptyMar 19 Mar - 17:39

Le coin de ses lèvres apparus dans son champ de vision, puis elle vit aussi son petit joli nez et enfin sa vision s'arrêta devant des yeux magnifiques, d'un brun profond, qui la faisait craquer, enfin la vision devenue très net et la fille de Mars l'aperçue dans son intégralité, sa peau claire, ses cheveux à damner un saint, un corps son défaut. « Nom d'un chien qu'est-ce qui m'arrive », s'exclama-t-elle à haute voix sans se rendre compte, ses camarades du l'entendre, mais après tout elle dormait et se rendait pas compte qu'elle parlait parfois lors de son sommeil.

Elle gigota dans son hamac, car oui, même si elle était l'enfant du dieu de la guerre, on l'avait foutu dans la cohorte numéro cinq, la pire de tous, enfin en principe, elle n'avait peut-être pas atterrie au summum de la hiérarchie du camp jupiter, mais elle avait l'habitude de se battre pour se faire respecter, la jeune afro-américaine était une vrai teigne, une bonne partie de ses camarades avaient peurs d'elle à cause de son comportement, mais entre nous, elle adorait faire partie de ce groupe, ils étaient nombreux, elle n'était jamais seule, elle avait des amis et fréquenter régulièrement des personnes de la première et deuxième cohortes.

Des gouttes de transpiration perla son front, elle se retourna une énième fois et elle finit par se dire que Vénus avait décidée de s'occuper de son sort, après tout la déesse de l'amour était la campagne de son père et elle avait certainement envie de s'amuser avec l'un de ses gosses. Elle sera les dents, elle ne voulait plus le voir, ni en rêve, ni en réalité ! C'était un GREC !

Elle finit par faire un mouvement bien trop rapide et elle se retrouva au sol, elle émit un autre grognement, la voilà réellement réveiller, elle n'avait plus de vision de ce Tristan, elle connaissait que son prénom, elle l'avait rencontré l'or du feu de camp et depuis ce temps elle rêve chaque soir de lui, comme si elle avait eu le coup de foudre, non comme si Vénus l'avait piquée avec un de ses charmes à la noix !

Elle se leva, ouvra sa malle et chercha ses vêtements. Punaise ou était son jogging fétiche ? Elle ne le trouva pas et elle finit par se résoudre à prendre un jeans de couleur noire, un boxer, une paire de tennis, un soutien gorge de sportif, d'un tee-shirt large pour cacher ses formes et d'un pullover rayé de couleur vert/noir.

Elle se hata pour se rendre aux bains, se déshabilla et elle finit par réflechir à cette histoire. Elle plongea sa tête sous l'eau... elle due rester une éternité avant qu'une idée lumineuse traversa sa tête. Sa peau couleur chocolat commença à se friper légèrement à cause de l'eau et elle décida enfin à se vêtir, séchant ses cheveux avec un coup de serviette et les coiffant avec du mal, qu'elle haïssait d'avoir ce genre de choucroute sur la tête ! Elle devait se les faire tresser un de ses quatre, quoi que, elle n'avait jamais réussie à rester assise très longtemps pour avoir une coupe de cheveux potable. Elle rangea ses affaires et elle finit par voir le préteur du camps, elle lui demanda la permission de voir sa famille, cette demande fut étonnante, elle n'avait jamais demandée quoi que ce soit et encore moins de revoir sa famille, après une longue conversation, elle réussit à avoir deux jours de 'congés'.

Il était huit heures du matin lorsqu'elle encadra ses cheveux secs de son bandana magique et demanda à un ami de la téléporter à New-York et lui demande de la revenir la chercher deux jours après au même endroit à la même heure.

Elle arpentait les ruelles de la ville, cherchant quoi ? Ce fameux Tristan ! Oui elle s'était promit de jamais le voir, mais elle voulait savoir ! Non elle voulait le tuer pour qu'il arrête de l'empêcher de dormir, démolir sa frimousse d'ange et de... . Breff tous étaient réellement confus. Maintenant voilà trois heures qu'elle marchait sans réponses à ses questions, sans le trouvait, après tout elle croyait quoi ? Que monsieur aller quitter sa colonie ?

Au détour d'une rue, le destin, la chance, vous pouvez appeler ça comme vous voulez, il était là ! Elle avait juste envie de courir comme une pimbêche et lui sauter dans les bras, mais sa réelle réaction fu de le coller contre le mur, son avant bras empêcha le grec de bouger. « Comme on se retrouve. Tocard ! Je te laisse la vie sauve si t'arrête de t'introduire dans mes rêves ! » Le menaça-t-elle tout en exerçant une plus grande pression.
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Tristan E. Langley
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MessageSujet: Re: Mais tu en n’as pas marre d’envahir mes rêves ? | Tristounet & libre.   Mais tu en n’as pas marre d’envahir mes rêves ? | Tristounet & libre. EmptyLun 8 Avr - 19:25

New-York, New-York, New-York. La ville que Tristan détestait actuellement le plus au monde. Elle était trop grande, trop bruyante, trop agitée. Il s'y était perdu. Il s'y était fait humilier. Et il n'avait pas du tout apprécié. Cela allait de soit. Après une longue et pénible après-midi la veille et une rencontre avec un certain Meredith qu'il avait quasiment oublié, Tristan avait fini par dénicher l'appartement de sa mère et son copain. Alléluia. Il avait pu lui parler de la Colonie plus en détail, de la visite des Romains et tous ces petits bordels qu'il avait complètement zappé en deux ans d'absence. Deux ans qu'il n'avait pas revu sa « famille ». Les autres demi-dieux étaient passés avant, même s'ils les connaissaient à peine pour la plupart. Peut-être était-ce pour ça qu'il avait tant aimé la visite des romains. Ils représentaient l'opportunité de causer avec d'autres sans être immédiatement jugé - excepté le fait qu'il était grec mais il n'y pouvait pas grand chose - et sans être catalogué de « timide, silencieux, qui parle tout seul mais pas avec les autres ». Ça lui avait fait des... Vacances. Puis rien n'avait fonctionné, ça avait le bordel et terminé.

Reviens vite chouchou.
Tristan jeta à peine un coup d’œil à l'écran de son téléphone, engin normalement interdit à la Colonie, et soupira silencieusement. Bien sur que non, il ne reviendrait pas vite. Il prenait soin de laisser un écart de deux ans entre ses visites et ce n'était sans doute pas pour rien. Mais sa mère n'avait jamais pu le comprendre. Non pas qu'il n'aima pas son beau-père, ses demi-frères et compagnie mais... Il n'y pensait pas. Voilà. Bref. Il referma délicatement la porte d'entrée du petit appartement, veillant à ne réveiller personne - son plus jeune demi-frère, du haut de ses trois ans, s'était fortement attaché à lui la veille au soir et il préférait éviter un drame. A présent, bonjour le dédale de ruelles où il se perdrait sans doute une fois de plus.

Renonçant à sortir sa carte de la ville, qui ne doute façon ne lui servait à rien vu qu'il n'avait aucune idée de comment on la lisait ni d'où il devait aller pour revenir à la Colonie, il s'engouffra dans la première rue venue, soit un truc clair mais avec de hauts bâtiments. Sa mère avait vraiment choisi l'un des pires quartiers. M'enfin, elle n'était pas non plus bourrée d'argent et son choix pouvait s'expliquer. Les rues se succédèrent, étroites ruelles ou véritables artères mais se ressemblant toutes au final. Comme la veille il s'accorda un instant de pause, regardant le soleil qui faisait son petit bonhomme de chemin dans le ciel, grimpant de plus en plus haut jusqu'à atteindre son zénith. Une épopée. Une odyssée même. L'Odyssée de Tristan, le grec perdu qui souhaitait rentrer chez lui mais qui se cognait à de multiples obstacles. Dont son misérable sens de l'orientation. Disons que s'il savait parfaitement où se trouvait le Nord, cela ne l'aidait absolument pas à savoir par où se trouvait cette chère Colonie.

« Elle est trop chiante c'te ville. »

Une grand-mère venue chercher son courrier lui jeta un coup d’œil perplexe et il détourna le regard, se contentant de ranger sa bouteille d'eau pour se remettre en route. Pas étonnant que les visites à sa mère soient si éloignées. Si c'était pour se paumer à tous les coups, autant rester chez soi. S'autorisant trois minutes d'auto-apitoiement Tristan contourna une poubelle et s'apprêtait à prendre une nouvelle rue lorsqu'une chose apparut brusquement, le collant sans ménagement au mur. Il laissa échapper un léger grognement de surprise et mit une bonne seconde à piger la situation puis un nouveau temps pour reconnaître la fille. Quand à ses paroles... Hé ?

« Je m'appelle Tristan, pas Tocard, banane. Quand à tes rêves, si tu savais comme je m'en balance... »

Le Tristan habituel n'aurait jamais répondu ça mais la ville, l'ambiance, le...

« Après un idiot grec, une débile romaine. »

Le commentaire, à la base, n'aurait dû être que pensé mais, comme d'habitude, il lui avait échappé. Tristan lutta vaguement contre le bras qui le collait au mur, sachant pertinemment que, de toute façon, il n'était pas très doué à ce jeu-là. Et c'était presque avec nonchalance qu'il accueillait cette situation. Quitte à être maudit, autant l'être jusqu'à bout.

« Sérieusement, à part dire des conneries - je suis un fils de Borée, pas d'Hypnos ou je n'sais qui et les rêves, j'y connais rien - tu veux quoi ? Me taper dessus parce que je suis grec ? »

Il lui lança un regard noir, résistant à l'envie de lui mordre le bras, réaction plutôt stupide et pas vraiment utile.
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